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Même si Tsukiko ne se l'avoue pas et n'arrive pas à définir la nature de ses sentiments, elle apprécie ces rencontres fortuites mais assez régulières avec son ancien maître.
.
Le graphisme est identique au premier tome.
Le point fort de ces deux tomes est le récit qui, malgré le calme, nous transmet les divers questionnements et émotions de ces deux personnages .
Je ne connais pas le roman qui a permis son adaptation mais c'est un réel voyage culinaire.
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On sent très nettement que ce manga a été scénarisé par quelqu'un d'autre que Taniguchi et qu'il s'agit d'une adaptation. le rythme y est encore plus lent, on sort du contexte de la famille et le rapport à la nature y est très poétique et non contemplatif. L'intrigue avance à petits pas avec une ambiance très japonaise. On découvre en douceur les sentiments nouveaux de Tsukiko et on attend la suite avec impatience.
Malheureusement, j'ai beaucoup moins aimé ce deuxième tome. Il aurait peut-être mieux valu réunir les deux en même temps pour ne pas briser la magie de l'ouvrage.
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Les années douce(reuses)s

Dans ce 2ème volume, la relation de Tsukiko avec le "Maître" prend une tournure plus sensuelle. Surmontant difficilement leur réserve et leur pudeur, ils finissent par tisser un lien amoureux.

Si certaines pages rappellent le grand Taniguchi, avec ce dessin fin et délicat qui parvient si bien à exprimer les sentiments les plus diffus, l'ensemble m'est apparu pourtant ennuyeux au possible.

Plus encore que dans le 1er volume, la personnalité du "Maître" me repousse. Je continue à le trouver fade avec ses petits gilets, son petit cartable, son petit chapeau, ses petites manies..., égoïste quand il empêche Tsukiko de se rendre à un rendez vous (qui l'attire guère toutefois), et surtout, assez hypocrite, jouant des sentiments de Tsukiko (la visite dans l'île sur la tombe de sa femme, son invitation à le rejoindre dans sa chambre), la traitant comme une enfant, comme l'élève qu'il a connue et à qui il apprend à se comporter : "vous buvez trop", "vous êtes une enfant gâtée", "vous devriez faire plus d'exercice"...

Bon sang Tsukiko, cours ! Laisse le avec ses morceaux de poulpe, ses haïkus et ses expositions de caligraphie kamakura...Jette ton yukata, raccourcis tes jupes , va t'amuser, prends un hamburger, chante et mets du rock à fond...Envole toi !

Bref, vous aurez compris que je suis passé à côté et j'ai même trouvé les dernières pages avec les petits dieux Tengus, particulièrement pénibles.

Je n'aurais jamais imaginé penser ça de Taniguchi que je lis depuis des années, mais là...C'est trop pour moi.
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Ce manga est la suite de l'adaptation manga du roman du même titre de Hiromi Kawakami. Les deux personnages se trouvent, se perdent... Taniguchi nous donne envie de lire le roman original. Une belle oeuvre, avec un personnage féminin magnifique, complexe... je recommande!
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J'avais lu il y a un certain temps le roman d'Hiromi Kawakami et cela m'a naturellement donné l'envie de découvrir l'adaptation faite par Jiro Taniguchi. J'adore les atmosphères et les traits de ce mangaka.

Tsukiko Omachi est une jeune femme célibataire de 37 ans. Elle va régulièrement manger dans la gargote de Saturo. Elle y rencontre par hasard son ancien professeur de japonais, Harutsuna Matsumoto qu'elle surnommera Maître. Il est veuf et retraité. Ils aiment tous les deux manger et boire du saké. Ils se retrouvent régulièrement au comptoir de Saturo, souvent assis côte à côte sans rien se dire.

Petit à petit, ces rencontres deviendront des rendez-vous. On partira à la découverte d'un marché, à la cueillette de champignons, à la fête des cerisiers en fleurs, sur une île...

Ils s'apprivoiseront mutuellement, un lien se créera entre eux, petit à petit, lentement, c'est la magie de la littérature japonaise.

L'adaptation de Taniguchi respecte fidèlement le texte de Kawakami, tant au niveau des expressions et du vocabulaire. le manga apporte des mouvements, des paysages. Il fixe les traits et les expressions de Tsukiko. C'est la première fois qu'un personnage principal est une femme chez Taniguchi.

Ce manga montre quelque chose à la fois ressemblant et en même temps différent du roman a dit Kawakami. Un très bon moment.

Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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Un deuxième tome qui m'a un peu moins plu que le précédent. J'ai apprécié suivre les deux personnages et leurs sentiments. Cepndant, j'ai moins aimé les retours en arrière dans le passé de la jeune femme.
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J'en ai pensé quoi, de l'histoire ? Nouvel album, double, de Taniguchi qui parle du quotidien, de liens étranges mais forts, de relations simples ou complexes entre les êtres. Une femme seule, presque quarantenaire, retrouve un ancien professeur par hasard et va se lier à lui. Au fil de leurs rencontres fortuites ou programmées, ils vont apprendre à se connaitre et échanger, sur la vie, sur l'amour, sur le temps qui passe.

L'album ? chez Casterman, deux volumes de 200 pages environ

Le dessin ? Noir et blanc, le trait très reconnaissable de Taniguchi, aux personnages très typés et reconnaissables. Les visages sont particulièrement expressifs et le dessinateur a un soucis du détail qui parfois change tout dans une planche (le verre de saké renversé, la théière ... ).

Donc j'en retiens... que mon exploration de l'oeuvre de ce dessinateur m'amène toujours à de jolies découvertes. Ce double album est plein de tendresse, de tristesse et d'amour, le propos est prenant même s'il n'est constitué que de petits moments. Je serai curieuse maintenant de lire le roman dont ce manga est l'adaptation.

Et je l'ai lu grâce à... ma médiathèque
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
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Cette critique concerne les 2 tomes :

J'ai découvert l'univers de Taniguchi avec "L'homme qui marche" en 1995 et depuis je suis une fidèle lectrice de ses productions qui marient avec sobriété une certaine zénitude tout asiatique à des histoires pleines de sensibilité.

Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à entrer dans le premier tome de ces "Années douces". Les rencontres entre Omachi et le maître se répètent sur plusieurs chapitres avec une certaine monotonie et je commençais à m'ennuyer un peu dans le récit. Mais ce presque ennui semble volonté de l'artiste puisque l'on se trouve peu à peu immergé dans une certaine perception du temps qui passe et des petites touches qui mènent à la construction de cette relation particulière. Cela en devient presque un témoignage sociologique sur les codes propres à la culture japonaise tellement éloignés de notre spontanéité occidentale.

Petit à petit, me voilà happée par ce récit et curieuse de découvrir l'aboutissement de cette histoire de laquelle émane un charme et une tendresse inouïe. Petit bémol sur le dernier chapitre surréaliste et presque burlesque, qui prend du reste des libertés sur le roman original dont il est tiré.
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Après mon coup de coeur pour Quartier lointain, j'ai craqué pour Les années douces. Et même si je n'ai pas eu le même coup de foudre (en même temps, pas facile de passer après le chef d'oeuvre Quartier lointain...), j'ai vraiment adoré ces deux tomes.

Une jeune femme, Tsukiko, se rend régulièrement dans le même café pour dîner et boire un verre, seule. Mais un jour, elle rencontre, ou re-recontre, un homme plus âgé qu.elle, son ancien professeur de japonais.
Malgré la trentaine d'années qui les sépare, Tsukiko et "Le Maître" ( c'est ainsi qu'elle l'appelle) vont tisser un lien, qui finira par les surprendre.

J'ai beaucoup aimé la pudeur avec laquelle l'auteur décrit la relation des deux personnages. Deux solitaires qui s'unissent, timidement. Une complicité qui naît et le bonheur d'être ensemble.
Ce roman graphique est aussi une invitation à vivre l'instant présent et à profiter des choses simples de la vie, ces choses qui rendent heureux (un bon repas, un tour au marché, une promenade en forêt, une visite de musée...)

A lire !
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Un second tome aussi bon que le premier.
Même si j'espérais une issue différente pour la relation entre les deux personnages, c'était quand même sympathique de les suivre.
Une mention spéciale pour les deux derniers chapitres que j'ai trouvé amusants. C'est toujours un plaisir de voir du folklore japonais :)
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