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Lucienne Escoube (Traducteur)
EAN : 9782859403782
416 pages
Phébus (08/06/1995)
3.14/5   7 notes
Résumé :

Tordre le cou au tout venant, aider ses victimes à passer de vis à trépas, tel est le quotidien de notre " héros ". Enlevé très jeune par une bande de Thugs-ces assassins des XIIIe et XIVe siècles voués au culte de la déesse Kali, dont le " métier " consistait à étrangler leur prochain avec des raffinements d'une cruauté inouïe - il apprend vite les principes de cette effrayante soci&#x... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
L'ouvrage est un classique très souvent cité dès lors que l'on évoque les Thugs. L'ouvrage a eut un très grand succès outre-manche au XIXe siècle, il est en grande partie à l'origine de tous les fantasmes qui accompagnent l'évocation du seul mot de "thug", fantasmes et clichés qui seront abondamment repris et exagérés par le cinéma, le plus récent avatar étant celui d'Indiana Jones et le temple maudit. La petite histoire voudrait que le reine Victoria elle-même aurait été choquée par la lecture de ce récit et aurait alors demandé à son administration coloniale de mettre un terme à l'agissement des thugs. le récit est sensé être la confession d'un ancien chef thug qui connût une brillante carrière au sein de la confrérie avant de tout perdre (richesses, famille). le récit est très répétitif : ils partent en quête d'opulents voyageurs, gagnent leur confiance, les étranglent et les enterrent au bord du chemin puis se partagent un fabuleux butin. On pourrait allègrement sauter plusieurs chapitres sans rien manquer. le style d'écriture est vieillot, c'est un très long monologue avec quelques descriptions pour faire exotique et mettre dans l'ambiance. L'histoire du "héros" est elle-même assez peu crédible : il est adopté par le chef thug qui a tué son propre père et qui l'élève comme son fils (comprendre lui apprend toutes les ficelles de son futur métier d'assassin et voleur). Il se révèle très brillant dans son métier (le plus beau, le plus habile...) et sa propre femme ne soupçonne jamais rien de sa réelle activité. Globalement, on reste sur sa faim : les personnages sont peu intéressant et au final, on a pas appris grand chose sur les thugs. Après 300 pages, je ne sais toujours pas pourquoi les thugs, qui étaient majoritairement musulmans vouaient un culte sanguinaire à une déesse hindoue...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le récit de Philip Meadows Taylor est fondé sur des confessions authentiques. Le jeune Amir Ali a été initié pour devenir un membre de la secte des étrangleurs ; voici ce que lui déclare son père adoptif, qui l' a élevé après avoir assassiné ses parents :

"Mon fils, tu as embrassé la profession la plus ancienne et la plus agréable à la divinité. Tu as juré d'être fidèle, brave et discret. Tu as juré de poursuivre la destruction de tout être vivant qui, par hasard ou par ruse, tombera en ton pouvoir, à l'exception de ceux qu'interdisent de tuer les lois de notre secte et qui doivent nous être sacrés.
Ce sont des sectes sur lesquelles ne s'étend pas notre pouvoir, et dont le sacrifice n'est pas agréable à notre divine maîtresse. Tels sont les blanchisseurs, les poètes, les Sikhs, les nanukshahis, les fakirs, les danseurs, les musiciens, les balayeurs, ceux qui pressent l'huile, les forgerons, les charpentiers et tous les blessés ou infirmes, ainsi que les lépreux.
A ces exceptions près, toute la race des hommes est offerte à ton pouvoir d'anéantissement et tu ne dois éviter aucune possibilité de les détruire."

( les nanukshahis sont une catégorie de religieux mendiants )
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J'attendais anxieusement le signal ; je tenais crispé dans ma main le mouchoir fatal, tandis que ma première victime était juste devant moi. Il fit un pas ou deux vers la route, j'en fis autant, ayant à peine conscience de mes mouvements, si intense était le regard que j'attachais sur lui.
"Victoire à Kali !" s'exclama mon père. Le signal ! J'obéis ! Rapide comme la pensée, le roumal (mouchoir thug) se noua autour de sa nuque...
Je semblais doué de force surhumaine. Je tordis ma prise. Il lutta convulsivement quelques instants, puis tomba. Je ne relâchai pas mon étreinte, m'agenouillant sur lui, jusqu’à m'en faire mal aux mains : il ne bougeait plus. Il était mort. Je me relevai. Le sang battait à mes tempes et à mes oreilles. Il me semblait que j'aurais pu en faire autant à une centaine d'hommes, tant la chose m'avait paru facile.
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