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sur 849 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ce livre est loin d'être une biographie de Baudelaire. Malgré le style amusant et amusé de Jean Teulé, les approximations et les inventions proposées pour coller au récit déforme la vie du grand poète. le style de Teulé reste contemporain des années 1980 avec tout le vulgaire qu'on lui connaît. Il est vraiment désolant de voir ainsi la vie de Baudelaire bafouée. Je conseille la biographie d'Henri Troyat, une des plus juste et documentée.
Non, Monsieur Teulé, Caroline, mère du poète, n'avait pas les cheveux ondulée. Il n'existe qu'une seule photo d'elle où on ne distingue pas le visage. Non, il n'y a jamais eu de Port à Saint Denis de la Réunion mais que deux pontons d'embarcadère. Non, Saint-Denis n'avait pas de Palmier et en 1841, il n'y avait pas de cannes à sucre. Non, le général Aupick ne touchait pas les fesses de Caroline en public. le même Général s'est remboursé des dépenses du voyage sur l'héritage de Charles. Non, Charles n'était pas efféminé mais raffiné, revoyez un peu le dandysme.
Toutes ces libertés peuvent être plaisante pour les fans de Teulé mais Crénom, respectez Baudelaire et ce qu'il a vécu !
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Ah! Teulé,Teulé,quand tu nous tiens! Eh bien non,décue! Pourtant j'ai eu des sacrées fou-rires avec cet écrivain lorsque je lisais le Montespan et Charly 9,entre autres,et puis il ya eu: Héloïse ouille! Et là j'ai ėtė decue ,et puis au vue de vos critiques ,je me suis lancée, allez ,on " réessaye" et puis ,non désolée,je vais être dure : c'est du commercial,impression de lire une description dans un catalogue!
Il est vrai que la vie de Baudelaire ne prête pas à rire même pas à sourire mais ce dandy écorché nous a laissé une poésie d'une telle profondeur,cette vie lui était indispensable pour sa créativité et cela ,je ne l'ai pas ressenti à la lecture de ce roman, je rejoins la critique de Bernardbre en étant toutefois un peu moins intransigeante ,mais Teulé aurait pu faire mieux! .⭐⭐
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Alors là, j'ai mal.
d'où sort ce galimatias d'informations vulgaires sur ce poète décrié ? pas des notes de la Pléiade en tout cas!
C'est un non sens absolu et indécent de prêter des pensées et des considérations du XX siècle à des actions et des ressentis vielles de 150 ans.
Si seulement, la lecture de ce texte avait l'attrait d'une écriture agréable.

Jean Teulé, je vous découvre et vous recouvre...


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Je ressors anéantie de cette lecture.
Anéantie d'abord de découvrir que Baudelaire était un homme, rien qu'un homme, avec ses faiblesses, ses peurs et ses défauts. Découvrir qu'un père fondateur de la littérature française puisse être aussi cradoc et pathétique que ça, forcément ça déçoit un peu. le rêve du poète charmant au front éclairé en prend un coup. Bien sûr, il faut souffrir pour accoucher d'un chef d'oeuvre mais chez Baudelaire c'est un tissu ininterrompu d'horreurs qui ont jalonné sa vie. Il m'a fait bien de la peine.
Anéantie aussi par le style désinvolte et journalistique du roman. Je n'ai pas du tout accroché, j'ai lu ça en diagonale, comme un article wikipédia saupoudré d'insolences et de propos racoleurs. Pas sûre que je retente l'aventure Teulé. Une déception, j'attendais un roman drôle, enlevé et rythmé, je n'ai rien trouvé de cela.
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Récit simpliste, bassement vulgaire (bien loin du mal baudelairien...), réduisant à des anecdotes débiles, vécues par un demeuré inculte, la vie de Charles Baudelaire.
Un exemple qui dira tout :
Baudelaire, en mer s'écriant :
"Homme libre, toujours tu chieras sur la mer !"
Pitoyable.

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Jean Teulé est le héraut de la vulgarisation littéraire au sens propre, au sens sale, au sens d'une sale tendance à rendre vulgaire : au lieu d'élever le lecteur par l'effort à la compréhension subtile des écrivains, il les subtilise et les abaisse au niveau du Contemporain diverti, dans une langue médiocre, prosaïque, populacière, sans art, faite pour choquer mais qui lasse, et comme cela amuse beaucoup, étant fort accessible au badaud qui n'a jamais ouvert un ouvrage, on croit apprendre quelque chose des poètes, et notamment qu'on est déjà à leur mesure, que la postérité les a gonflés de gloire trop sérieuse et indue, ce qui suffit, en abîmant toute idée de travail et de composition, d'admiration et de mérite, de grandeur en somme, à faire admettre de nets esprits les équivalents de l'insuffisance ordinaire où l'on confine, à induire l'idée que le génie se bâtit par hasard ou dérision comme les abstraits ou les cubistes, et ainsi à se rassurer sur sa disposition à devenir, soi-aussi, un talent que le monde ignore, « si je voulais ».
Exagéré, sans nuance, moins que puéril, potache, presque expurgé de toute tentative de littérature, moins audacieux ou coloré à mon souvenir que Je, François Villon de 2006 (Teulé est un de ces auteurs qui ne fit que déchoir), ne contenant rien de ce qu'on jugea digne un jour d'appeler un livre, ce « livre » sur Baudelaire réalise l'exploit double – contreperformance ! – de réunir 439 pages, bêtes et rédigées non seulement de manière grossière mais en assez gros caractères, en 92 chapitres (rythme qui signale une condescendance, auteur et éditeur sachant que le lecteur ne peut rester concentré plus de quatre pages de suite) bardés de grossièretés et de maladresses où jamais un lecteur ne peut sentir ce que c'est que lire (encore moins lire de la poésie exigeante) et où il finirait par croire que le style est justement la mauvaise habitude à oraliser à outrance…
(« Quand même en fait bien secoué par tout ça », début du chapitre 59, ou, si l'on préfère : « Crénom ! Au sortir du portail baroque de l'église Saint-Loup de Namur, un homme qui aura bientôt quarante-six ans loupe une marche et tombe sur le front », ouverture du roman. Qu'on compare philologiquement avec le récit sur Villon quinze ans plus tôt, chapitre 1 sur 102 (il y en avait déjà trop) : « le corps carbonisé fumait encore entre les chaînes du poteau fixé sur un haut socle de pierre ». On mesure bien le déclin.)
… et de ne jamais donner l'impression d'exposer une seule vérité indéniable sur l'auteur des Fleurs du Mal, jusqu'à induire la pensée que ce n'est pas un livre sur Baudelaire : c'est que décidément ce n'est pas juste grossier, c'est manifestement grossi, déformé, caricaturé, et il faut être bien déférent et solidement intègre pour ne pas se sentir contaminé et comme dégoûté par l'exposition de ce pantin factice invraisemblable, contre toute étude nuancée, documentée et soignée qu'on peut entretenir sur un homme véritable. Il faut prendre ce portrait griffonné à la hâte au conditionnel, on sent qu'avec scrupule on devrait tout vérifier et que c'est, ainsi que je l'ai constaté, une adaptation très infidèle de l'existence d'une personne réelle, de sorte que sans recherche ni artistique ni historique, on se demande quel intérêt, sinon l'évanescence de tourner des pages à grande vitesse, on peut trouver à lire cela.
La sempiternelle formule de Teulé, à laquelle le succès – l'argent – l'accoutuma jusqu'à y perdre la hauteur, consiste à choisir un sujet notoirement mouvementé et à le transformer en film (en bande dessinée, devrais-je dire) pour adolescents à la Tarantino, à en transposer le cadre spécifique, historique, généalogique et fin en une forme ludique où par commodité chacun parle comme l'homme d'aujourd'hui, où tout problème est réduit à une binarité atterrante, où l'on ne pense qu'à la violence et au sexe, ostentatoirement et avec la fascination d'excès impossibles : c'est peut-être distrayant, ce perpétuel outrage infantile, c'est surtout facile à faire, multipliant les scènes inutiles, répétitives, sans pittoresque, où il ne s'agit que de chercher le « bon mot » qui fera grassement rire. C'est faux avec une constance presque hallucinatoire, rien ne s'y lit, tout se feuillète, se parcourt, se néglige, se passe : on est pressé d'arriver en sachant qu'on n'en gardera rien, pas une tournure évocatrice, par une information sûre ; on a lu quelque chose fait pour procurer l'oubli et être lui-même oublié ; au mieux, on ne se rappellera que le bienheureux et fugace oubli que le livre a permis – siècle béni du livre qu'on prise pour disparition, du livre sans mémoire, du livre d'été, du livre-Léthé.
de ce Teulé qui confondit tant faconde et racole, truculence et flatulence, subversion et régression, impertinence et incontinence, à présent qu'il est mort, j'aimerais savoir ce que lui ferait, à lui s'il vivait et jugeait ce qu'on dit de lui ainsi qu'à sa famille sans doute complaisante, le récit à sa manière ignominieuse de son existence, qui le montrerait urinant dans ses langes, coïtant piteusement de tarées prostituées très jeunes, dessinant des inepties pour enfants débiles, sollicitant des pistons odieux pour accéder à la publication, épousant l'actrice en ruine, écrivant en série des pages vaines par cupidité, changeant d'éditeur par trahison et opportunisme, enfin frappé ridiculement après avoir mal mangé des boulettes de viande dans un restaurant hors de prix d'une crise cardiaque, indigestion fatale après tant de mortelle indigence. Il y aurait à cet exercice un paradoxe singulier, c'est qu'on ne saurait mieux rendre hommage à Teulé, c'est-à-dire imiter son « style » si stupidement trivial, que, comme il fit de tant d'auteurs auxquels il fut très loin de prétendre, en déféquant sur sa mémoire.
Lien : http://henrywar.canalblog.com
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Ce n'est pas un livre, c'est un torchon ! Non que j'idolâtre Baudelaire (qui ne devait certainement pas être agréable à vivre) et que j'aie été choqué par quelque irrévérence, mais simplement parce que ce texte est une caricature pitoyable et racoleuse de celui que Teulé présente lui-même comme un personnage "odieux, sadique, masochiste, pervers, cruel, le premier punk sur terre, un type drogué jusqu'à la moelle" (sic). Teulé, non pas biographe mais scandalographe, se fait falsificateur, tant il s'applique à exploiter les moindres aspects scabreux ou croustillants trouvés chez sa victime, quitte à les inventer. La vulgarité portée à son sommet par celui qui avait déjà trahi Rimbaud, Verlaine et Villon.
Teulé n'a qu'un but : faire le buzz pour vendre quelques milliers d'exemplaires à la faveur du bicentenaire de la naissance de l'auteur des "Fleurs du mal". Les connaisseurs de Baudelaire ne s'y sont pas trompés, scandalisés par ce calamiteux bouquin. Ainsi Antoine Desjardins qui le qualifie de "ramassis de bêtise et de démagogie".
Vous voulez connaître Charles Baudelaire ? Les bons livres ne manquent pas, qui n'ont pas attendu Jean Teulé.
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Il faut de temps en temps lire ce qui sort. Et c'est une déception, on a connu Teulé plus inspiré et plus mordant ! Là on s'ennuie tout simplement et pourtant le poète valait la peine d'en faire un peu plus qu'une acceptable rédaction de moments de vie pompés dans les différentes biographies à disposition. Aucune recherche, aucune découverte, un récit bien gentillet pour un être sulfureux.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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Ignorante des auteurs à succès, je ne connaissais pas J.Teulé, c'est donc sans a priori que j'ai commencé la lecture de "Crénom Baudelaire!" Hélas! très vite le parti pris d'avilir Baudelaire m'a semblé l'objet de ce roman. P.11, Baudelaire est déjà un "quasi-grabataire" alors qu'il vient tout juste de tomber, touché par l'attaque cérébrale qui le rendra hémiplégique, puis il est (p.11)"le tordu débraillé", "le pervers", "le vicelard",le ton est donné. C'est ensuite une succession d'anecdotes souvent vulgaires, sans autre intérêt que celui du sensationnel et surtout la plupart du temps erronées, mensongères car portant le discrédit sur l'homme,Baudelaire.
Ainsi l'anecdote selon laquelle Baudelaire aurait fait usage de tannage en peau humaine, Claude Pichois et Jean Ziegler,(auteurs des tomes de la Pléiade et de la biographie intitulée "Baudelaire" Julliard-1987- 611p.sans les notes) rapportent également (p.372) dans un paragraphe intitulé "la légende"(!) cette bizarrerie mais d'une tout autre manière: à Nestor Roqueplan,directeur de l'Opéra, Baudelaire raconte: "aux Gobelins, on ne tanne plus que la peau humaine et quand vous viendrez chez moi, je vous montrerai une culotte de cheval que je me suis fait faire dans la peau de mon père."... Roqueplan se contenta de sourire"; Pichois et Ziegler poursuivent faisant parler Asselineau:" On lui attribuait les vices et les crimes qu'il avait dépeints et analysés. Un naïf lecteur accusait B. d'avoir maltraité un pauvre vitrier qui n'avait pas de verres de couleur à lui vendre". J Teulé qui se plaît à décrire Baudelaire agressant ce même vitrier (p.318) serait-il semblable à ce "naïf lecteur" du XIXème siècle?
J.Teulé peut aussi se permettre d'attribuer à Baudelaire les mauvaises actions d'autrui; c'est le cas (p. 359) lorsqu'il met en scène le poète "qui sort son canif...dont il déploie la lame pour la planter en traître" dans le dos de Viennet, secrétaire perpétuel de l'Académie selon Teulé (encore une erreur), en réalité c'est la poétesse Louise Colet qui agit ainsi afin de se venger d'une critique du journaliste Alph. Karr (Pichois et Ziegler. p.192). Teulé aurait dû lire cette excellente biographie par laquelle on approche avec sensibilité l'homme dévasté qu'a été CB. ainsi que le travail du poète, du traducteur de Poë (encore aujourd'hui lu dans les traductions de Baudelaire), du critique d'Art; tout cela est inexistant chez Teulé sinon par des citations de poèmes qui sortent comme d'un chapeau et ne servent qu'à justifier le titre car finalement, ce roman ne parle que d'un pervers sexuel, drogué et impécunieux bien banal s'il ne s'agissait de Charles Baudelaire. Une dernière méchante erreur quant aux derniers mois du poète. Son ami Asselineau ("Baudelaire"paru en 1990 le temps qu'il fait 12€) nous assure (p.98) :"jusqu'à la fin dans ce corps malade, paralysé,sans voix...l'esprit veillait toujours, jamais il ne cessa de faire bon accueil à ses amis et de tendre à l'arrivant sa main libre..." Alors non! non! non! B. n'est pas mort dans "une hébétude opaque"(p.419).
Quant à l'écriture de l'auteur, elle est du même tonneau: superficielle, faible, familière sinon triviale, osant même spolier un vers par un "homme libre toujours tu chieras sur la mer" !!! Si elle prend, de temps à autre, un peu de hauteur, c'est par l'emploi SANS guillemets d'une locution voire d'un hémistiche baudelairien. Crénom ! fallait oser ! sans doute le but recherché était-il de faire du sensationnel (signe des temps), il est atteint mais je n'ouvrirai plus jamais une page de cet auteur.
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Je suis tombée par hasard sur ce roman à la bìbliothèque. Je l'ai emprunté car j'aime beaucoup la poésie de Baudelaire. J'ai été déçue aussi bien par le personnage que par le style d'écriture. J'ai pas aimé ce style cru, pas du tout subtil. J'ai vraiment pas accroché, ce qui fait que j'ai abandonné la lecture un bout d'une cinquantaine de pages. Peut-être que Teulé est fidèle à la vie de Baudelaire mais ça a un peu cassé le mythe ainsi que la passion que je pouvais avoir pour le poète.
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