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3,55

sur 847 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Biographie de Charles Beaudelaire romancée, drôle, pleines de rebondissements. On a plusieurs fois envie de secouer cet éternel adolescent dépendant à plusieurs substances, manipulateur avec sa mère, et dont le sale caractère lui a porté préjudice pour son ascension sociale et afin de connaître le succès de son vivant.
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C'est souvent pareil quand je lis Jean Teulé. le point de départ est intéressant, parfois original, le style est bien particulier, bien à lui. Mais après une centaine de pages, je trouve que le récit est trop long, le côté égrillard voire paillard de l'écriture me paraît vulgaire, et surtout, cherchant à l'être. Je me dépêche de finir ma lecture, parce que je n'y prends plus de plaisir particulier.
Ici, le sujet est intéressant, la vie de Baudelaire et un lien entre son écriture et sa vie. Mais assez vite, j'ai eu l'impression de lire une version grivoise du Lagarde et Michard. Il y a un côté trop systématique à vouloir coller à tout prix un poème à une circonstance de vie, d'autant que les poèmes cités font partie des plus connus ; une fois compris le « truc » de l'écriture, cela devient attendu et sans surprise.
Ma critique est plus sévère que la plupart de celles postées ici, peut-être parce que je connais assez bien Baudelaire, que j'ai été lassée par les multiples descriptions des relations sexuelles entre Baudelaire et différentes femmes faites de sado-masochisme et de machisme, que les autres personnages n'ont pas de caractérisation ni de personnalité propre : les amis sont interchangeables et ne sont là que pour le nourrir ou lui fournir de la drogue, les femmes, elles, sont réduites à leur corps, à leur odeur. Jeanne ne prononce que moins d'une dizaine de phrases dans tout le roman – mais elle a la bouche occupée par autre chose...
Une lecture rapide, mais qui ne m'apporte pas grand-chose.
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C'est le second Jean Teulé que je lis. Belle découverte avec le Montespan, et aussi belle rigolade, l'auteur a un style particulier.

Style que l'on retrouve ici avec Crénom, Baudelaire !, mais j'ai beaucoup moins accroché. Il faut dire que le personnage est assez détestable.

Il s'est passé quelque chose à la moitié du livre, je ne sais pas si je me suis fait au style du roman ou du personnage ou s'il y a une évolution dans la narration, toujours est-il que la lecture devient beaucoup plus fluide.
Conseil aux futurs lecteurs, il faut insister, j'ai failli abandonner plus d'une fois, mais passé la moitié, c'est bon, on termine facilement le livre, je vous rassure il n'est pas très épais, la moitié est vite arrivée.

La poésie n'est clairement pas mon truc, mais j'avais mis de côté Les fleurs du mal, en me disant qu'un jour il faudrait que je lise ce livre qui est quand même une référence de la littérature française.
Après avoir découvert le personnage, je ne suis pas certaine de lire son oeuvre, mais rien n'est perdu, Les fleurs du mal sont encore quelque part dans ma pal.
Lien : https://deslivresetmaude.wor..
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Décidément J'ai souvent du mal avec le style de Jean Teulé. Lire un roman dont le personnage principal est insupportable, méchant, cynique, manipulateur, grossier, pervers...... c'est du lourd. On sent un peu d'humanité chez Baudelaire les 100 dernières pages quand il est mourant. J'avais le sentiment tout au long du roman que Jean Teulé se complaisait dans ces évocations gores, sordides, limite porno ( mais là je n'engage que moi). Par contre comme Je ne connaissais pas la poésie de Baudelaire j'ai bien apprécié dans l'ensemble les inclusions de ses poèmes dans le récit. le seul côté positif que j'y ai trouvé.
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Que dire, que dire ?
Cela faisait longtemps que je n'avais lu Jean Teule et je dois dire que je ne me souvenais pas de son style. J'ai bien aimé cette écriture décousue : est-ce une façon de nous présenter un personnage lui-même décousu, imprévisible ? si c'est le cas bravo, c'est réussi.
J'ai eu du mal à m'adapter à ce style d'écriture, toutefois je trouve que cela rend le personnage tellement vivant et présent (pour un personnage mort depuis bien longtemps, chapeau monsieur Teule !). Quelle est la réalité de la fiction, je ne sais pas, mais le portrait dressé est assez proche de l'idée que je me faisais de Beaudelaire. J'ai bien apprécié l'inclusion de bribes de vers dans le texte, cela permet d'en avoir une interprétation autre que celles que l'on étudie au collège ou lycée.


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c'est un doux euphémisme de dire que Jean Theulé n'apprécie pas, en fait pas du tout, Baudelaire. Pour ceux, comme moi, qui ne connaissaient que peu le personnage c'est une découverte haute en couleurs (au sens propre comme figuré ) de celui qui fut punk avant l'heure. D'autres éclairages sur le personnage seront, crénom!, cependant nécessaires pour cerner le vrai du faux, le réel de l'exagération
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Jean Teulé, spécialiste des biographies romancées, nous propose avec Crénom, Baudelaire !, celle du grand poète Charles Baudelaire, comme vous l'avez deviné grâce au titre.

Avec sa gouaille que j'apprécie tant, il brosse ici un portrait de Baudelaire, version scandaleuse. En effet, il retrace ici l'existence du poète sur une courte période, celle où il le présente volontiers comme le premier punk de l'histoire.

Ce livre est le fuit d'un long travail et de nombreuses lectures mais ne vous attendez pas à des pages élogieuses vantant le génie de Charles Baudelaire dont on sait qu'il était volontiers détestable, misogyne. Certes, les poèmes issus des Fleurs du Mal parsèment ça et là le récit mais l'auteur s'attarde plutôt sur la vie dissolue de l'homme et son caractère outrancier.

Loin de retracer la vie de Baudelaire de sa naissance à son décès, Jean Teulé préfère nous raconter le débauché, l'odieux, le goujat, le pervers sexuel, tour à tour épris de Marie Daubrun, Apollonie Sabatier et Jeanne Duval.

Syphilitique, celui qui brûle la vie par les deux bouts, drogué jusqu'à la moelle car adepte de la confiture verte dont il abusera, provocateur… voilà la quintessence de ce roman biographique, autant dire que si l'on recherche une biographie plus fouillée du poète, on repassera !

Poète révolutionnaire, Baudelaire choquait son monde et trouvera difficilement un éditeur qui réussira à le convaincre de publier ses Fleurs du Mal. Peu apprécié de son vivant, il a autour de lui un petit cénacle tout de même mais il faudra attendre les générations futures pour que certains deviennent des baudelairiens convaincus.

Dans son sillage, l'auteur nous fait côtoyer les figures célèbres que Baudelaire fréquentait comme Gustave Flaubert, Théophile Gautier, Gustave Doré, les frères Goncourt, Edouard Manet, Gustave Courbet, Nadar ou encore Auguste Poulet-Malassis, dit Coco Mal Perché, cet éditeur qui va oser publier Les Fleurs du mal.

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Roman historique biographique

Né en 1821, Charles Baudelaire est un des poètes maudits les plus célèbres du XIXe siècle. Dandy, ayant un caractère exécrable, il se nourrit d'opium qui le déprime et lui vide les poches. Toujours à la recherche d'argent, il se crée des dettes faramineuses. Il vit dans la pauvreté et son mal être. La volupté, la violence, le bien, le mal, la laideur, la beauté, l'enfer, la mélancolie … ce sont ces thèmes qu'aborde Baudelaire dans son recueil “Les Fleurs du mal”. À l'époque, ce recueil est condamné "pour outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs". Ce n'est qu'en 1949 qu'on annule la condamnation et qu'on publie l'oeuvre entière.

Dans ce roman, Teulé nous décrit un Baudelaire imbu de lui-même, rebelle, profiteur, violent, mysogine, un être d'une méchanceté inimaginable … Il mène une vie en opposition avec les codes moraux de l'époque. C'est le poète écorché …
Il est peut être un génie, mais moi je ne voudrais en rien faire la connaissance de ce personnage …. était-il si effrayant ? Je ne sais quoi penser de ce roman ???
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Premier ouvrage de Jean Teulé pour moi... et c'est une déception. La biographie romancée qu'il propose de Baudelaire se développe par le biais d'un style qui ne parvient jamais totalement à me convaincre : Beaucoup de provoc' (ce qui n'est pas rédhibitoire, surtout lorsqu'il s'agit de Baudelaire) mais... c'est à peu près tout.
Finalement, l'auteur nous livre une vision du poète écornée, très partielle ; celle d'un toxicomane acariâtre qui écrit peu (même s'il déclame quelques textes au fil de l'oeuvre).
Le goût primordial de Baudelaire pour la peinture n'est que vaguement évoqué alors qu'il s'agit d'un des éléments clés pour comprendre son esthétique. Certes, l'auteur a le droit d'effectuer des choix sur ce poète qu'il connaît vraisemblablement bien (les références citées en fin de roman l'attestent), mais tout de même, j'ai parfois eu l'impression d'être face à un tout autre personnage que le poète des Fleurs du mal.
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Beaucoup a déjà été dit sur cette vraie-fausse biographie. Sur les libertés que l'auteur a pris avec l'histoire, je dirais qu'il ne faut point s'offusquer. Jeanne Duval avait-elle de gros seins, ou bien une poitrine plate? Après tout, on s'en fout... Teulé a réussi un roman vivant, malheureusement un peu caricatural dans la description des personnages qui vont graviter autour de notre malheureux Charles. le procédé, alterner langage châtié avec celui, plus fleuri, du peuple, finit par se voir un peu trop, même si le bouquin - un peu long, se lit sans déplaisir.

Le plus intéressant à mon avis, bien que sous-exploité, tient dans le contexte de ce Paris en pleine métamorphose, éventré par les aménagements urbanistiques de Napoléon III, et de son baron Haussmann. J'ai savouré le parallèle avec la vie et l'oeuvre de notre poète, aussi dandy que maudit. On sait peu qu'il s'agissait de mettre en oeuvre les idées de Napoléon Bonaparte: un Paris plus sain, débarrassé des mêmes miasmes putrides où Baudelaire puisait son inspiration. Même chose pour l'Académie française, temple du bon goût classique de l'époque, que Charles vient bousculer. Après lui, la poésie sera à jamais différente...
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