AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,84

sur 1286 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'An 1431 est né François de Montcorbier dit Villon, authentique françois qui clame « Je » sous l'érudition de Teulé, Jean de son prénom. Il nous fait crisser là, une plume moyenâgeuse dans le souci constant de nous y mieux transporter, à l'époque, voire de nous y « Ballader », au travers des flots verts d'un poète, maudit soit-il. Tandis que « la ballade des dames du temps jadis » me sonne à l'oreille, susurrée dans un temps plus proche par le moustachu de Sète s'accompagnant à la guitare et chantant avec foi.
Il est recueilli par le Chamoine du cloître de Saint-Benoît-le-Bétourné, Guillaume de Villon dont il portera le nom. Mais serait-ce alors un mauvais présage que cette appellation de Saint-Benoît-le-Bétourné, quand en effet, alors que la tradition exigeait une orientation Est-Ouest, une erreur du maître compagnon architecte-bâtisseur fût de construire le choeur de cette église à l'Ouest, ce qui lui valut d'être appelée « le Bétourné » « mal tourné », ou « détourné ».
Un clin d'oeil du malin présageant du sort de Villon et du tournant de son destin ?
Cru et cruel, mais riche et réaliste, un récit qui nous donne à entendre le poète et l'écrivain, l'un passionnant et l'autre passionné. Je suis fière de compter parmi mes contemporains un auteur qui m'offre sa verve et son talent accommodés au gré du Sujet à différents registres.
Commenter  J’apprécie          1110
Que celui qui chercherait à démêler le vrai du faux passe son chemin. Villon restera une énigme.
Toutefois, à partir des quelques informations disponibles sur le personnage et d'une connaissance approfondie du contexte, Jean Teulé parvient à dresser un portrait attachant et rocambolesque du poète.
Des bibliothèques à la potence, des bordels aux emmurements, des sabbats aux rapines et des prêtres aux coquillards, on ne s'ennuie pas, on voyage, et on prend plaisir à côtoyer la lie comme la crème dans ce roman à lire et à relire qui peut être une porte d'entrée vers l'univers poétique de Villon.
Commenter  J’apprécie          340
En 1431, alors que Paris est encore aux Anglais et que la pucelle de France a brûlé sur le bûcher ennemi, celui qui allait devenir un grand poète voit le jour. François dit Villon ne connaît pas longtemps sa mère qui est suppliciée pour vol. Confié à la douce garde du chanoine Guillaume de Villon, François grandit comme une herbe folle. Destiné à la tonsure et à l'étude juridique, le jeune homme ne veut pas être clerc. Turbulent, impertinent et élève médiocre, il boit trop d'hypocras avec de joyeux compagnons de folies et préfère la compagnie des coquins et des ribaudes à celle des maîtres de l'université. Très tôt s'éveille en lui la passion du verbe et de la composition : « Je songe à d'autres vers, je ressens des rimes inconnues qui frissonnent. » (p. 67) C'est dit, François Villon sera poète. Mais il ne ravira pas les cours des puissants avec son talent : ce qu'il veut, c'est chanter la liberté et les forfaits de ses compagnons, quoi qu'il lui en coûte : « Je veux cette vie-là jusqu'à la corde. Ah, je me plais dans cette ordure. Ah, nom de dieu ! » (p. 80)
Alors que son bon tuteur se désespère de le voir mal tourner, François n'aspire qu'à vivre mille expériences criminelles. « Nous avons perdu en François un honnête homme mais nous avons gagné à jamais un grand poète. » (p. 91) Entouré de canailles et de putains, il passe sa jeunesse entre farces d'écolier et affronts aux puissants et aux riches. Quand les blagues de potache le lassent, il rejoint la Compagnons de la Coquille, célèbres écorcheurs sans foi ni loi, sans pitié ni tabou. Il apprend leur langue argotique et devient leur poète attitré, celui qui rime les pires forfaits et chante les crimes les plus hideux. « Voilà, c'est fait. Je vais pouvoir apprendre puis écrire dans votre langue. J'ai réalisé un vol scandaleux aux yeux de tous et commis un crime écoeurant devant témoins. » (p. 194) François n'en était pas à son premier crime, mais après ce baptême d'infamie, il consomme définitivement la forfaiture en s'accoquinant avec cette sinistre troupe. Pour eux, il sacrifie même sa belle et tendre Isabelle.
Tant de vilenies lui forgent une réputation qui dépasse Paris et le précède. « Vous êtes le mauvais garçon du siècle ! » (p. 276) s'exclame un noble. Personne n'en doute et les forces de l'ordre courent après lui tant qu'elles le peuvent. Mais Villon est un grand chanceux : souvent capturé et dûment torturé, sans cesse promis au gibet ou à toute autre mort violente, il doit son salut à de bienveillants ou improbables intercesseurs. le temps passant, Villon se lasse de cette vie de fuite et d'horreur. Toute la fragilité de son existence lui saute aux yeux : « Mon destin – la désespérance d'un poète en haillons qui laissera à toutes les broussailles d'ici à Roussillon les lambeaux de son méchant vêtement. » (p. 325) de retour à Paris, il désespère de trouver la paix. Là encore, sa réputation l'a précédé et s'est fabuleusement développée, à tel point que le poète ne s'y reconnaît pas : « Je constate que je suis débordé par le personnage légendaire que je deviens pour la jeunesse à Paris. » (p. 407) Sa fin, quelle est-elle ? Banni de la capitale, il disparaît derrière les remparts et ainsi commence à tout jamais la légende du premier poète maudit.
Le texte s'ouvre sur la description d'un bûcher et d'un corps consumé. Détails à l'appui, le lecteur comprend immédiatement qu'il ne sera pas pris avec des pincettes dans ce roman ! Il est plongé dans la crotte, le vice, l'ordure et la débauche de la tête au bout des chausses. Jean Teulé s'y entend pour étaler des chairs plus ou moins roses et des corps suppliciés, toujours avec truculence et humour. La machine humaine n'est pas grand-chose face à la machine de la douleur. L'époque dont traite le texte était propice aux supplices et à la fameuse question capable de faire avouer un saint. Avec la menace permanente du gibet de la torture, la cruauté devient un spectacle dont se régalent les puissants et les gueux. Et avec quel panache les mauvais garçons rendent leur dernier souffle : les truands vont à la mort en fanfarons !
Alors que passent les grands l'époque, le roi Charles VII et son fils Louis ou l'évêque Thibaut d'Aussigny célèbre pour son manteau cousu de langues humaines, François Villon semble un parmi d'autres. Jean Teulé écrit ici un roman biographique, mais c'est le roman qui prend toute la place. La vie du poète est tellement extraordinaire et ponctuée d'évènements improbables que nous n'aurions nulle difficulté à croire que cette histoire est sortie tout droit de l'imagination de l'auteur.
Dès la construction du titre, Jean Teulé nous immerge dans la langue médiévale. Il utilise des termes désuets et déploie un lexique d'une grande richesse. Parler des choses de l'époque avec les mots de l'époque, c'est encore ce qu'il y a de mieux pour apprécier toute la saveur d'un récit ! Et les illustrations et gravures renforcent encore l'impression que nous avons remonté le temps.
L'auteur a écrit des romans similaires sur Verlaine et Rimbaud, alors devinez donc qui il cite en exergue ! Sous ce haut patronage à rebours du temps, l'histoire et la poésie de François Villon peut s'écrire sans difficulté. Jean Teulé pousse l'audace jusqu'à trouver l'origine de la ballade des ‘Neiges d'antan' et écrit un épisode d'enfance aussi touchant que probable sur la source d'inspiration du texte que Villon écrivit à 14 ans et qu'il clouât sur le gibet de Montfaucon. En reproduisant à l'identique les plus fameuses compositions du poète vagabond et en lui donnant la parole, Jean Teulé lui rend un hommage qui transcende les âges et qui fait rimer liberté avec majesté, même si elle ne règne que sur les bas-fonds.

Commenter  J’apprécie          331
" le coeur glissa et tomba encore rouge" Jeanne d'Arc meurt ; "deux morceaux de charbons de bois côtes à côtes sont deux yeux qui me fixent ", le père de François Villon meurt de concert au Bûcher, le jour de la naissance de François Villon.
Il a six ans quand sa mère est enterrée vivante : "dites moi où en quel pays"...

Villon sera à la demande de sa mère recueilli par un prêtre, Guillaume Villon, qui l'élèvera comme son fils.Il fera, grâce à son protecteur ses humanités dans un grand collège parisien .
Mais il devient vite une crapule et une crapule intelligente multipliant les coups tordus, trouvant à chaque fois refuge dans son cloître, auprès de son protecteur.

Car il n'a pas oublié celui qui a condamné son père et enterré vivante sa mère l'Évêque Thibaut d'Aussigny. Sa haine va le nourrir et peu à peu le détruire.

Villon mènera bien vite une vie dissolue, devenant tour à tour voleur, saltimbanque, assassin, sacrifiant sa fiancée qui s'emmurera vivante...et brigand de grand chemin de la féroce confrérie des Coquillards.

Dès ses premières classes il publie ses poèmes qu'il fait copier par un ami, sa renommée sera bientôt grande dans Paris.
Il devra fuir banni de la capitale il le sera encore et encore jusqu'à son dernier bannissement.

Ses textes sont faits de tourments, de révoltes, et de demandes aussi de pardons, " frères humains,n'ayez les coeurs contre nous endurcis" ou encore " Ayez pictié de moy" dans lettre à mes amis. La mort rode dans sa vie et reste omniprésente dans ses textes "Mort qui m'a ma maîtresse ravie ".

Jean Teulé, je, François à la 1ère personne rend le personnage vivant et truculent, les prémices d'un Rabelais pour la verve, d'un Verlaine pour le mélange de canailleries et de finesses, la qualité des vers fait mieux passer, les provocations de Villon et les meurs de l'époque, ses textes témoignent comme sa vie des limites élastiques qu'il donne à sa propre liberté.
Une bibliographie magistrale, affreusement sauvage.

 
Commenter  J’apprécie          301
Wouah !

Une relecture, du temps où les critiques n'étaient pas de mise ; du temps où Babelio ne m'était pas connu ; du temps où mon ressenti, finalement, je ne le partageais pas.
Une relecture que j'ai manqué ne pas faire car le roman en broché, cadeau de mon mari, a juste disparu de la bibliothèque ; prêté et jamais rendu, le drame des gens qui aiment leurs livres.
Une relecture, enfin retrouvé, mais pas en broché, dans une bouquinerie où j'aime passé du temps à lire les titres usés des ouvrages défraîchis.
Une relecture magnifique, où tout se fait comme si c'était la première fois ; où les vers, une fois encore s'ouvrent à ma conscience ; où L Histoire se dévoile un peu plus, un peu plus fort.
Une relecture émouvante ; de nouvelles anecdotes découvertes sur internet qui confirment le voyou libertin et pourtant si attachant malgré les méfaits horribles et horrifiants.
Une relecture édifiante ; le génie est présent, les rois en sont conscients et la société s'envole ; d'une plume délurée, la jeunesse explose et la signature fait foi.

Villon, venu de rien, intelligent, il a tout fait,même le pire, et pourtant, l'amour de la vie reste toujours présent dans sa vision poétique du monde d'alors.
Une bafouille d'enfant, un recueil d'étudiant, une chanson à boire, une vision réaliste de son monde, une page d'histoire, une biographie en vers, c'est ce qu'il nous a laissé et c'est vraiment génial dans les mots de Teulé.
J'ai adoré :-)
Commenter  J’apprécie          290
Je ne connaissais pas cet auteur que je viens de découvrir en lisant Je, François Villon. Je ne peux que conseiller ce livre. Fausse autobiographie, le style est vif, incisif. L'auteur entre dans la peau de son personnage avec brio. Jean Teulé s'est documenté pendant deux ans si mes souvenirs sont bons.

Il n'était pas évident de s'attaquer à ce monument qu'est François Villon et surtout aux préjugés qui l'entourent: bandit, menteur, assassin.... Cependant, après la lecture de cet ouvrage, on voit les choses différemment: comment ne pas en vouloir à la société lorsqu'on a vu son père pendu pour le vol d'une chemise, sa mère se faire tout d'abord couper les deux oreilles pour avoir volé deux harengs et trois sous de tripes pour pouvoir nourrir son enfant, puis subir les pires sévices pour avoir été accusée injustement cette fois d'un troisième larcin ?

On y apprend le rôle de l'Abbé Villon qui a recueilli l'enfant à l'âge de six ans, peu de temps avant que sa mère ne soit condamnée.

Jean Teulé nous fait également découvrir, à travers le personnage, le Paris médiéval avec ses rues sales et malfamées, la société de l'époque et les différentes classes sociales, la violence avec notamment la mort par ébouillantage...
Lien : http://promenades-culture.fo..
Commenter  J’apprécie          260
Déjà j'aimais beaucoup le poète. Mais là, je me suis régalée de la mise en vie, réalisée par Jean Teulé, de cet enfant terrible. J'ai aimé découvrir les frasques de cet étudiant maudit. J'ai aimé les références de ses poèmes, distillées tout au long du roman.
En fait, j'ai aimé que l'un de mes poètes préférés prenne vie quelques instants, juste pour moi, même si sa vie est loin d'être exemplaire.
Commenter  J’apprécie          240
Que voilà un livre culotté... Teulé s'approprie, et ce jusqu'à la quasi-possession, le mystérieux François de Montcorbier, dit François Villon, échafaudant d'intéressantes théories sur les zones d'ombres de la vie du poète tout en dressant un portrait fidèle et ultra-documenté d'une époque à la fois truculente et barbare. On est littéralement happé par les odeurs, le rythme mais également par un l'humour de l'ouvrage, qui vient contrebalancer une violence tellement outrancière qu'elle en deviendrait presque abstraite. Si ce n'est déjà fait, plongez vous dans ce petit bijou qui, je l'espère, saura vous donner envie de découvrir l'incroyable oeuvre poétique de Maître Villon, et par là-même son incroyable parcours.

"Il n'est trésor que de vivre à son aise."
(François Villon)
Lien : http://territoirescritiques...
Commenter  J’apprécie          200
Jean Teulé, oui, je sais encore…mais je suis fan. A ce jour, seul « Rainbow pour Rimbaud » ne m'a pas touché.
Donc, Jean Teulé nous fait le portait de François de Montcorbier plus connu sous le nom de François Villon. Personnage haut en couleur de la poésie du 15me siècle. Il vécut 32 ans, ne s'interdit rien durant sa courte existence : beuveries, vols, meurtre, il a croisé des princes, des Rois qui lui ont tendu une main secourable qu'il rejetait pour rejoindre des assassins, pour reprendre ses beuveries. Mais ce que l'on retient, ce sont ses poèmes.
Dans son style franc et « brut de coffrage », l'auteur nous propose un être à l'abord sympathique, couvé par son tuteur qui n'a aucune autorité sur lui, ce dont il profite, être qui vire dans la débauche, le crime sous couvert de garder sa liberté. Cela, en une période trouble à peine sortie de la guerre de 100 ans, dans un Paris sale et nauséabond ou règne la loi de Montfaucon.
A lire absolument.
Commenter  J’apprécie          183
N° 1552– Juin 2021.

Je, François VillonJean Teulé – Juillard

Comme le titre l'indique, C'est François Montcorbier, orphelin de père et de mère, les deux exécutés par la justice, qui se présente à nous. Dans son malheur, ce garçon qui aurait pu mal tourner très tôt a croisé la route du bienveillant chanoine Guillaume Villon qui lui donna son nom, qui l'a protégé, instruit et a pourvu à son éducation et, souhaitant en faire un clerc il veilla à ce qu'il sût le latin, la géométrie, la théologie... Il ira plus tard à l'université. Mais notre François aimait la liberté et surtout la poésie. C'est grâce à elle qu'il payait ses passades au bordel et ses pintes à la taverne, troussant rondeaux, lais, motets et ballades et aussi pas mal de filles, célébrant à l'occasion "La Grosse Margot". C'était une sorte de moinillon tonsuré, paillard et indiscipliné, au grand dam de son protecteur qui ne se faisait pas trop d'illusions sur la conduite de son protégé ni sur son avenir, coupable, avec d'autres étudiants et des complices de frasques mémorables entre blagues de potaches et esprit de la Basoche, s'opposant aux archets du guet dans le Quartier Latin (déjà) dans le seul but de troubler l'Ordre public en s'amusant un peu. Il a eu beaucoup de chance d'échapper à la peste mais aussi à la justice ecclésiastique de l'époque, ordalique, inique, inquisitoriale et cruelle qui, au nom de l'Évangile dont les juges faisaient à l'évidence une lecture tronquée et de parfaite mauvaise foi et envoyaient dans l'autre monde tous ceux qui ne lui plaisaient pas. On y accusait de n'importe quoi, sans la moindre preuve, de l'hérésie à la sorcellerie, on y prônait la torture qui faisait avouer n'importe quoi (il y a un beau panel de tout ce qu'enduraient les suspects et dont maître François a également tâté), la souffrance qui était rédemptrice à l'image de celle du Christ, et qui était imposée à tous par cette justice ecclésiastique mais surtout aux condamnés qu'on envoyait au supplice pour des broutilles dans le seul but de faire respecter un semblant d'ordre public basé sur la peur. Cela n'empêchait nullement une forme d'anthropophagie camouflée mais bien réelle après les exécutions.
Et notre François dans tout cela... il traversa son temps en poétisant sans se douter que plusieurs siècles plus tard on connaîtrait son nom et son oeuvre et qu'on y accrocherait même des notes de musique..Était- ce par atavisme ou par opportunisme, de coupeur de bourses il devint mauvais garçon et même assassin ce qui lui valut un bannissement de Paris et bien que son talent de poète l'incline à chanter l'amour il ne respecta pas les femmes qui, en ces temps n'avaient pour vocation que d'enfanter, de prendre le voile, de terminer ribaudes où emmurée, les moniales de ces temps-là sacrifiant parfois à la chair. Il avait pour lui son talent de poète, fort prisé à l'époque, ce qui lui valut les plus hautes protections, mais aussi la chance, celle d'échapper au gibet qui l'attendait et surtout d'avoir pour tuteur maître Guillaume, mais c'est en banni qu'il termina sa vie tumultueuse, puis on perd sa trace mais si on en croit Rabelais, il vint mourir du côté de St Maixent. Même célèbre, même maître de l"université, François voulut toujours rester libre, libre d'écrire ce que bon lui semble et de faire ce qu'il voulait, dût-il voler ou pire encore!
On ne peut évoquer sa mémoire, comme le fait avec talent Jean Teulé, sans se souvenir de ses oeuvres, de l'importance qu'il a eu pour des lignées et des générations de poètes qui lui doivent leur révolte, leur folie et sûrement aussi leur talent. Ce n'est pas pour être rabat-joie mais il me pardonnera de lui emprunter quelques mots" Mais où sont les neiges d'antan". Il fut un homme sans dieu ni maître, un poète passionné et passionnant mais il n'empêche que je n'aurais pas voulu le croiser dans un bois solitaire, on ne sait jamais!
Commenter  J’apprécie          152




Lecteurs (2641) Voir plus



Quiz Voir plus

Jean Teulé

Comment se prénomme le personnage principal du roman "Rainbow pour Rimbaud"?

Roger
Robert
Ronan

10 questions
57 lecteurs ont répondu
Thème : Jean TeuléCréer un quiz sur ce livre

{* *}