La forêt des ombres

La Forêt des ombres de Franck Thilliez est un thriller comme j'adore puisqu'il s'agit d'un huis clos et je suis une adepte des huis clos. Je trouve qu'il n'y a rien de mieux pour créer un thriller angoissant puisque le lecteur est également pris au piège avec les personnages, dans ce même lieu. On attend de voir ce qu'il va se passer avec un cercle de personnages réduits et un espace réduit. Les huis clos créent une ambiance de psychose. Chaque personnage devient tour à tour suspect.

Pour planter un peu le décor, David, notre héros, embaumeur et auteur de thriller occasionnel puisqu'il n'a écrit pour le moment qu"un seul roman, se voit accepter une proposition qu'il n'a pas su refuser. Partir lui et sa famille avec un inconnu dans un chalet en plein coeur d'une forêt, pour écrire un nouveau roman et y ressusciter un grand meurtrier : le bourreau 125.

S'installe alors une psychose où les personnages sombrent petit à petit dans une sorte de folie. Il y a Cathy la femme jalouse qui a un secret, Arthur, le vieux monsieur qui lui a proposé cette offre qui semble de plus méchant, Emma, une femme tombée de nulle part qui se retrouve avoir besoin d'aide... Bref, tous les ingrédients sont là pour créer une ambiance de folie.
Et cela fonctionne. Je voulais savoir la suite.

La Forêt des ombres est un bon livre mais malheureusement un peu trop prévisible. On devine assez facilement qui est qui et c'est dommage. Mais malgré qu'on devine le final, on veut y arriver et voir comment tout va se dérouler. Et la fin m'a plu. Ce n'est pas le meilleur thriller mais il est sympa à lire.

Un homme riche propose à un écrivain un contrat pour l'écriture d'un thriller mettant en scène le bourreau 125, et à la suite de son accord, lui suggère de s'installer avec sa famille dans un endroit retiré et sinistre, une ferme des corps, propice à l'inspiration. Nous avons affaire à un huis clos intense et angoissant, dans un chalet au milieu d'une forêt, la neige recouvrant l'unique chemin qui y conduit. La tension monte au fur et à mesure des révélations, et nous met dans un état de stress à vous faire sursauter au moindre bruit. A ne pas lire avant d'aller se coucher.

Bon, bah là, on a atteint des sommets ! Sacré Thilliez, il arrivera toujours à me surprendre (quoique ?). Un bon huis clos, genre que j'affectionne...mais personne n'est parfait.
J'avoue que j'ai démasqué plus rapidement que d'habitude la fin du livre : Thilliez faiblirait il ? A moins que ? Non c'est pas possible....
Bon polar bien emmené avec peu de protagoniste, mais des descriptions suffisamment précises pour me satisfaire...
Comme toujours Thilliez dérange il joue avec nos peurs...
Bon sang, c'est affreux : Thilliez ne faiblit pas, il a déposé le germe de son esprit torturé dans le mien...
AIDEZ MOI !!!

Intrigue en Apéro
Suspense en Entrée
Angoisse au Principal
Horreur au Trou Normand
Incrédulité au Dessert

Le tout dans un décor de Shining

J'ai fini mon troisième Thilliez cette semaine (troisième après "Train d'enfer pour ange rouge" et "La chambre des morts") et ce n'est pas mon préféré ...

Je ne sais pas... Je crois que je n'ai pas trop accroché à cette histoire d'écrivain embauché pour faire un livre au fin fond des bois glacés de la Forêt Noire ... ça m'a agacé dès le départ, cet appât du gain d'un personnage qui à mon avis n'était pas comme ça ... Comme dans les films d'horreur où je trouve que les personnages qui vont voir derrière les portes où sortent dehors exprès comme s'ils ne se doutaient pas que le grand méchant loup était là prêt à leur sauter dessus... Mais bon oui c'est une fiction et les codes du genre sont très bien respectés !

J'ai lu néanmoins ce livre en l'engloutissant au fur et à mesure que montait la violence et le mal dans tous ces personnages au fur et à mesure que la tension s'intensifiait ... Mais comme j'ai trouvé l'idée principale trop tirée par les cheveux et bien ça m'a laissé perplexe !
Et après, et bien je sais pas trop comment vous l'expliquer trop de violence trop de folie, trop c'était trop ... A un moment je lisais presque entre les lignes ou en les survolant ...

Et puis dans ce livre de Thilliez je n'ai pas retrouvé les traits d'humour qu'il sait si bien parsemer dans son écriture (notamment les deux autres livres que j'ai pu lire de Franck Thilliez) et dans sa façon si particulière de décrire des personnages et des lieux.

Ici le lieu est unique et les personnages peu nombreux du fait du huit clos ...

Bref je ne suis pas déçue non plus totalement de ma lecture ... Et peut être aussi d'ailleurs je le confesse qu'en ce moment j'ai besoin de plus de légèreté et de douceurs dans mes lectures et que ce livre n'arrivait pas au bon moment ou, que comme pour un plat dans un restaurant je n'aurais pas du commander celui-ci avec cet ingrédient "horreur" qui n'a jamais été trop à mon goût.

De plus certaines idées n'étaient pas assez creusées, comme seulement mises en scènes pour le spectacle ... Par exemple : ces expériences sur les cadavres que Patricia Cornwell a su développer dans les très bons opus des débuts de médecin légiste de Kay Scarpetta.
Et autre exemple le fait que David Miller le personnage central soit thanatopracteur et bien n'a pas été assez creusé aussi .... (pourtant je sais de source sure que l'auteur c'est très bien documenté sur cette profession)

Bon je suis un peu désolée pour Franck Thilliez, pour cette fois seulement et parce que cela ne me correspondait pas assez !
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..

Franck Thilliez aime distiller les ambiance anxiogène. La Forêt Noire comme toile de fond, lieu mystérieux et qui plonge le lecteur dans un environnement angoissant.
La tension est à son comble jusqu'à une fin étonnante et imprévue !
Un thriller addictif !
J'adore !

Je ne vais peut-être pas me faire des amis avec celui-là, mais La Forêt des ombres a été la soupe à la grimace.
Je crois que rien ne m'a plu dans ce bouquin.

Du style anecdotique qui ne m'aura pas fait frissonner un seul instant, quand il n'est pas simplement exaspérant (je crois que pas une ligne de dialogue n'est épargnée par les points de suspension, alors quand il commence aussi à en mettre en dehors, ça devient une horreur à lire), aux réactions des personnages pas crédibles un seul instant et tirées par les cheveux, en passant par leur caractérisation soit superficielle et incompréhensible (ils passent d'une humeur à son opposé à la ligne suivante), soit carrément problématique pour ses personnages féminins, en particulier celui de Cathy, insupportable une bonne partie du roman quand elle aligne les clichés de la "femme jalouse hystérique" et que l'auteur ne se prive pas de quelques petites remarques au bord de la misogynie, alors que le personnage principal masculin les fait toutes tombées en pâmoison, même quand c'est un connard paternaliste ; sans oublier les révélations que tu sens venir à des kilomètres...

Je donnerai peut-être sa chance à un roman plus récent de l'auteur, pour voir si ça a évolué depuis celui-ci, mais si ce n'est pas le cas ce sera fini de Thilliez pour moi.

On peut dire que Frank Thilliez a beau être un auteur prolifique, il n'écrit jamais la même chose dans le sens où il se renouvelle à chaque roman.
La forêt des ombres est un one shot, il ne porte pas sur le célèbre duo Hennebelle et Sharko.

Nous suivons David et Cathy, David est thanatopracteur et écrivain, Cathy femme au foyer depuis la naissance de leur fille Clara, le couple bat de l'aile, les finances n'étant pas au beau fixe, la tension est de plus en plus présente entre eux surtout qu'une femme les harcèle, elle envoie tous les jours des courriers à leur domicile, Cathy n'en peut plus.
Un jour, David, reçoit une drôle de demande, un homme âgé et paralysé voudrait que David lui écrive un roman où il serait le héros.
Pour cela, il lui propose une grosse somme d'argent, un mois à la campagne dans la forêt noire en Allemagne.
Difficile de refuser une telle opportunité, David mettrait sa famille à l'abri, autant financièrement, que de cette femme qui les importunes, et lui, pourrait se livrer à sa passion sans compter ses heures.
Ils arrivent tous les 3 au chalet qu'Arthur Doffre à louer pour eux, il les attend en compagnie de Adeline sa concubine.
Il donne à David le sujet, à lui d'écrire, sujet assez glauque puisqu'il s'agit du bourreau 125 l'arracheur de chaire, et que tout tournera autour des nombres.

Suite de l'avis sur le blog
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C'est une lecture éprouvante. On entre doucement au coeur de l'horreur, sans savoir comment en sortir. Je me suis laissée entraîner facilement dans l'histoire -Franck Thilliez écrit d'une façon redoutablement efficace- et je me suis sentie oppressée par moments, jusqu'à ressentir une véritable et désagréable sensation de malaise ; la preuve du talent de l'auteur. Toutefois, je n'ai pas trop envie de lire ses autres romans : pour l'instant, je vais essayer de me remettre de celui-ci. Et j'en conclus donc que dans son genre, c'est une réussite (à réserver de préférence aux amateurs).

« La forêt des ombres » est mon premier One-Shot de chez Thilliez. Jusqu'à maintenant, je m'étais limité à la saga Sharko/Hennebelle. Je dois dire que ma lecture fut déstabilisante car j'ai eu une grosse impression de « déjà lu » tout au long du roman. Je ne sais pas l'expliquer car je n'avais jamais eu ce bouquin entre les mains.

Si je résumé l'histoire, un écrivain est engagé par un milliardaire pour refaire vivre un tueur en série via sa plume. Pour cela, le milliardaire lui propose un chalet isolé en pleine forêt noire histoire de se mettre dans l'ambiance.

Ce huit clos est assez angoissant. L'ambiance sombre qu'on retrouve énormément chez Thilliez est ici omniprésente. C'est clairement un livre en noir et blanc. Les personnages sont assez tête à claque, il faut le dire. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. de plus, j'ajouterai que le tout est un peu téléphoné. On devine rapidement qui est qui et ce qui se trame dans toute cette histoire, faute à un prologue trop explicite (mais en même temps, difficile de faire autrement !)

Bref, Franck Thilliez nous a habitué à mieux, c'est certains. Malgré tout, on ne peut qu'être entrainé par ses talents d'écriture et le suspens/ambiance qu'il parvient à installer tout au long de l'histoire.