Abarenbo Honey, tome 1

Je vous ai mis les titres séparément, parce que l'on peut les lire indépendants des autres. Même s'il est conseillé de lire « Abarenbo Honey » puis « Kaburenbo Honey » et enfin « Amaenbo Honey« . C'est une trilogie familiale, dans le sens où les deux premiers titres sont l'histoire des parents : Kuma/Hachi et Mitsurô/Suzume. le dernier titre, c'est l'histoire de leurs enfants : Tsubame/Miyama.

C'est une trilogie que j'ai adooooré parce qu'elle est hyper drôle et qu'elle est hyper clichée pour un omégaverse, mais franchement, en voyant les couvertures, je ne m'attendais à une histoire hyper réfléchie qui nous fait nous questionner sur le sens de la vie et tout et tout.

D'ailleurs, les couvertures sont les seuls petits bémols de cette trilogie. Mais l'histoire en soit est juste faite pour qu'on ne se prenne pas la tête et qu'on passe du bon temps. Rien de plus, rien de moins.

Ayez ça en tête, si vous voulez la lire ! 😉
L'histoire des parents se lit en deux tomes : on commence avec Abarenbo Honey où la rencontre de Kuma/Hachi. Ils se connaissent depuis longtemps, parce qu'ils adorent se bagarrer. Kuma est un jeune lycéen oméga qui ne va pas à l'école et qui passe son temps à se battre. Hachi est un jeune lycéen alpha qui est tout le contraire de Kuma : il fait parti du Clan Hachi (son père est un yakuza) et il est bon à l'école et à la bagarre. Kuma n'a jamais pris au sérieux, ses périodes de chaleurs, car il n'en a jamais eu…Sauf qu'un jour, elles arrivent piles au moment où il se bat avec Hachi. Ils sont tous les deux incapables de se contrôler et l'incident arrive…

C'est vrai que cette histoire d'amour commence par un cliché de l'univers omégaverse, et je ne sais pas si sans cet incident, ils auraient pris conscience de leur amour l'un envers l'autre. C'est la grande question que je me pose actuellement…Parce que finalement, tout va très vite entre eux et c'est vrai que c'est un peu confus. Mais en même temps, cette rapidité leur va bien : je veux dire, Kuma et Hachi sont plutôt à foncer tête baissée et à réfléchir après. du coup, voilà, on se dit qu'il a fallu un horrible incident pour qu'ils en prennent conscience. Même si, j'avoue, c'est limite limite…

Mais bon, heureusement, ils prennent leurs responsabilité et il en découle, une histoire bourrée d'humour. Et, de ce fait, j'ai passé un excellent moment avec ces deux-là.

Ensuite, l'histoire des parents se poursuit avec « Kaburenbo Honey« . Dès trois tomes, c'est l'histoire la plus émouvante. Parce que Misturô, c'est le « garde du corps » de Hachi (en vrai, je ne sais jamais comment le nommé, ahha), et donc, il est chargé depuis petit de le surveiller. On le rencontre dès le premier tome, d'ailleurs ! le père de Hachi, l'a recueilli : il l'a trouvé dans la rue abandonné par sa mère. Et depuis, il voue un véritable culte au Clan Hachi. En temps qu'il prend soin de Hachi, il fait la rencontre de Suzume, un ami d'Hachi qui va aussi être son « fiancé ». Même si Hachi et Suzume ne veulent pas se marier, Mitsurô, lui prend cela très au sérieux et fait tout pour qu'ils finissent ensemble. Seulement, ils ne sont pas amoureux l'un de l'autre : Suzume est amoureux, depuis toujours de Mitsurô et Hachi, lui de Kuma. Suzume va tout faire pour que Mitsurô tombe amoureux de lui…

Ce second volet reste toujours aussi drôle, et ça, c'est grâce au pétillant et dynamique Suzume ! Il ne pense qu'à Mitsurô ! de ce fait, ces choix sont quasiment les conséquences de son amour pour lui. Alors que Mitsurô, lui, c'est quelqu'un de plus réservé et de contrôler… Voyez le contraste entre les deux. Il a toujours refusé les sentiments de Suzume, parce qu'il ne pense qu'au bien être du clan Hachi et du coup, il s'oublie un peu trop. Ainsi pour allez de l'avant, il a dû, se replonger dans son propre passé pour enfin s'accepter.

C'est en ça, que c'est une histoire drôle et émouvante, à la fois. Ça fait du bien, après un premier tome explosif ! xD
Bon, il faut que je vous dise que j'ai adoré cette conclusion, MAIS PAR CONTRE JE NE SUPPORTE PAS CETTE COUVERTURE. SELON MOI, ELLE NE CORRESPOND PAS DU TOUT À L'AMBIANCE GÉNÉRALE DU LIVRE !

Comme les deux autres, d'ailleurs, mais celui-ci particulièrement !

D'ailleurs, ce n'est pas parce que je lis beaucoup de BL des derniers temps que j'aime ce genre de couvertures. Je les évite au max. Voilà : il fallait que ça sorte !

Alors, ce dernier tome est tout simplement l'histoire des enfants : Tsubame et Miyama.

Si, j'ai adoré l'histoire de leurs parents, eux, je les aime encore pluuus ! 😍

Ils se connaissent, donc, depuis tout petit et un de leur grand truc est de se donner des défis dans tous les niveaux. Miyama gagne toujours ! Un jour, Tsubame se fait agresser et perd ses médicaments, alors que Miyama vient le sauver, il a ses chaleurs…Miyama n'arrive pas à résister à ses instincts et un accident arrive… Seulement, Miyama sous le choc d'avoir agressé son meilleur ami et pour ne plus que cela arrive, il ne veut plus le voir…Leur amitié, va-t-elle résister ?

Une histoire toute en tendresse et en douceur, malgré cet incident qui vient entacher leur amitié et leur histoire d'amour naissante… Ou, peut-être qu'elle a toujours été là…

C'est une histoire qui selon moi, conclut à merveille cette trilogie. Et puis, c'est tellement rare que l'on voit l'histoire des enfants. Donc, ça fait vraiment ça me fait hyper plaisir ! Voilàààà ! 😍



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Nope ...

Déjà la couverture ne me tentait pas trop, mais je me suis dis aller, tu ne vas pas juger ce livre à sa couverture, c'est du Yaoï... Bref je me suis trouvé des excuses pour quand même lire ce manga malgré sa couverture... Je n'aurais pas du !

Je ne vais pas tourner autour du pot, j'ai mis la pire note parce que je trouve, et ce n'est qu'un avis personnel, que ce manga banalise le viol. Quand on dis arrête ou non, que ce soit dans la vie ou dans une oeuvre de fiction, si la personne continue c'est du viol, point. Et le fait d'être dans un manga n'y change rien. Et oui, on est dans un Yaoï un peu dystopique avec des règles de vie différentes, mais pour moi ça ne change rien. Et oui, certaine oeuvre aborde le viol, mais il est nommé et pas banalisé, c'est là toute la différence. Dans ce Yaoï le non est utilisé, pas écouté et au final cela ne dérange personne ! Flute quoi !

Du coup ma lecture à été plombé, et dur de me faire croire à une histoire d'amour basé sur un viol. D'autant plus quand la moitié du livre tourne autour des bastons et de la copulation...

On rajoute que y a plein de truc a dire, sur le mariage entre Yakuza et tout ce pan de l'histoire, mais non l'auteur préfère autre chose et ce autre chose ne me va pas.

En bref, j'essaye toujours de trouver du positif, mais là je ne peux pas. Ce manga va à l'encontre de mes valeurs et c'est amplement suffisant pour justifier ma note.

Belles lectures à tous.