Alexandre est un écrivain désabusé et qui vit une période difficile de sa vie : en cours de divorce, il voit peu sa fille et sa carrière bat de l'aile.
Quand, pendant les vacances avec sa fille il découvre le journal de sa chère maman, décédée.
J'ai bien aimé. Des longueurs, OK; une fin franchement trop ..... prévisible, OK. Mais une belle leçon de vie : finalement a-t-on besoin de côtoyer le malheur pour se rendre compte de notre bonheur ... perdu ?
Ou alors est-on heureux finalement sans s'en rendre compte.
Roman court qui vaut le détour même si ce n'est pas le livre du siècle
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J'ai beaucoup aimé cette (courte) saga familiale ! Psychologie des personnages très fine, sens du dialogue, histoire prenante et style fluide. Connaissant un peu l'auteure, je devine la part autobiographique (c'est aussi un premier roman !), en tous cas, le goût de Sarah pour les secrets de famille, un secret ayant été révélé il y a quelques années dans sa propre famille.
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Une petite perle (93 pages). L'histoire en elle même assez banale, mais les mots sont justes, le ton est donné dès les premières pages. Je lirai les suivants, j'espère qu'il y en aura.
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Pour finir, j’ai franchi la ligne rouge, j’ai trompé ma femme. Terminé. Elle m’a asséné ses quatre vérités. Elle avait passé vingt ans à s’occuper de mon bien-être, elle voulait penser un peu à elle. Mon infidélité n’avait été que le déclencheur. Elle me reprochait de ne plus être attentif à ses désirs, ses envies, ses projets depuis trop longtemps. Sexuellement aussi, je m’étais reposé sur nos acquis tandis qu’elle était prête à explorer d’autres pistes. J’étais devenu fainéant. Je lui donnais du plaisir sans me fouler, j’avais les combinaisons gagnantes.
Vivre avec une adolescente est un excellent exercice pour décoder la psychologie féminine. Je suis mis à l’épreuve à chacune de nos entrevues sur ma capacité à prendre sur moi. J’en profite pour consulter ma boîte mails. Je suis effaré par le nombre de messages qui s’accumulent chaque jour. Pas étonnant, quatre-vingt-dix pour cent du trafic mondial est composé de spams.
Pour elle, rien n'est grave et irrémédiable sinon la mort.
J'ai pris sa gentillesse pour de la faiblesse. Mauvaise appréciation de ma part. Elle avait espéré qu'avec le temps, je prendrai conscience moi aussi des choses véritablement essentiel.
Je suis resté très traditionnel dans mon approche de la femme. Pour moi, il y a les filles sur lesquelles on fantasme et celle qu’on épouse parce qu’on les respecte. Je n’ai jamais franchi la barrière. J’ai l’impression que c’est ce qu’elle me reprochait finalement. Mon manque d’audace. Pour elle, la nuit était une vie parallèle où presque tout était permis si c’était consenti, une revanche sur la vie quotidienne lourde de contraintes et de conventions. Je crois que nous, les hommes, on remet rarement en cause notre quotidien. C’est un truc de femmes de se torturer l’esprit sur le sens de leur vie, à essayer de trouver des réponses dans les livres de développement personnel.
J’ai toujours eu une mémoire phénoménale. On me disait brillant mais impossible à maîtriser. Aujourd’hui, je serais probablement diagnostiqué enfant à haut potentiel mais il y a quarante ans, on ne se préoccupait pas des profils atypiques. Ma mère m’a gâté, beaucoup aimé, presque trop. Elle en devenait étouffante, pourtant aujourd’hui, son amour inconditionnel me manque. Tout donner, tout pardonner, ne rien attendre en retour, aucune autre femme ne peut aimer de cette manière.