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3,7

sur 163 notes
Premier roman d'Adrien Tomas, La Geste du sixième royaume se présente comme un roman très abouti. L'intrigue, si elle ne révolutionne pas le genre et conserve une trame classique, se démarque par un traitement original des figures mythiques qui font office de personnages. Après avoir refermé ce roman, vous ne verrez plus jamais les elfes et les sylphides du même oeil !
Ambitieux, le roman repose sur une époustouflante galerie de personnages qui, pour la plupart, s'avèrent assez fouillés, notamment les deux figures de tête. On pourra cependant regretter que certains soient moins fouillés, et que d'autres s'avèrent quelque peu stéréotypés mais, au vu de l'ensemble, c'est assez vite oublié.
Le grand atout de ce roman réside dans la richesse de son univers, dont la géographie, l'histoire et les mythes ont été bien pensés. Par certains aspects, il ressemble au notre, mais force est de constater qu'Adrien Tomas se joue de la matière qu'il utilise afin de la détourner à son gré : c'est original, bien fait, et vraiment excellent.
Si La Geste du sixième royaume ne révolutionne pas le genre de la fantasy épique, on a tout de même là un roman riche, dense, original et prenant. Malgré quelques longueurs, le suspens est maintenu quasiment de bout en bout. Voilà un roman aussi ambitieux qu'efficace, un vrai coup de coeur (le premier de l'année) !
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Pour être honnête, il s'agit d'une lecture mitigée. En effet j'ai mis très longtemps à entrer dans l'histoire. J'étais complètement perdue parmi tous les personnages. Mais, une fois bien en place parmis les habitants du sixième royaume, j'ai apprécié la fin de ma lecture.

Mais qu'est-ce que le Sixième Royaume ? C'est La Grande Forêt légendaire, impénétrable et hostile, située au coeur des terres.

Les cinq royaumes, eux, sont des nations turbulentes et ambitieuses souvent en guerre. Tous les peuples vivant au coeur de ces contrées racontent aux enfants le conte suivant : tes rêves, tes cauchemars comme les créatures fantastiques des histoires que tu aimes tant peuplent le Sixième Royaume.

Alors, pourquoi un baladin perdu, une belle sorcière aux terribles pouvoirs endormie depuis cinq cents années, un jeune voleur des rues amoureux, un demi-nain commerçant débonnaire et un homme-loup monstre de foire se retrouvent-ils attirés par la Grande Forêt ?
Que découvriront-ils ? La fin d'un monde ? le sang et les larmes ? L'amour et la tragédie ?
La Geste du Sixième Royaume raconte avec un rythme effréné les destinées de ces héros malgré eux, semées d'embûches, de pièges, de doutes, de découvertes renversantes et de magies insaisissables.


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Premier roman d'Adrien Tomas et on est sur de la qualité !! Monde de Fantasy plus ou moins classique avec des personnages correspondant plus ou moins aux clichés. Deux forces antagonistes qui s'affrontent tout les X temps via des élus (cinq chacun).
Des personnages intéressants, certains moins mais pas grave ^^.
Les chapitres sont assez courts et font intervenir les points de vue des différents protagonistes, c'est pas révolutionnaire mais ça fait bien le job ! Et malgré les presques 700 pages du livre ça se lit bien ! (En même temps le terme "pavé" a changé de sens chez moi depuis que j'ai lu les tomes 2, 3 et 4 du livre des Martyrs d'affilée xD)
Une vison un peu écolo, un univers riche où l'on trouve littéralement de tout ! Dragons, elfes, nains, etc. J'ai pas vu de trolls mais j'ai bien aimé je lirais les autres romans de l'auteur, la plupart se passant a priori dans le même univers, avec plaisir !
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--- Tic-tac, tic-tac… ---

J'ai acheté La geste du sixième royaume lors de la Foire du Livre de 2017. Ce livre attend donc depuis deux ans dans ma PAL. Ce qui m'a donné envie de l'en sortir ? La dernière parution de l'auteur, Engrenages et sortilèges, un one-shot steampunk destiné à la jeunesse… qui me fait très envie !

Avant de craquer néanmoins, je me suis dit qu'il serait mieux de commencer par le commencement. Malheureusement, j'ai développé un acouphène pulsatile la même semaine. J'ai alors découvert qu'il était laborieux de se concentrer lorsque l'on entend constamment son pouls… Et, croyez-moi, ce roman exige beaucoup de concentration !

Résultat : j'ai ressenti le besoin de faire des pauses régulières. Cependant, et c'est le plus important à mon sens, je n'ai pas souhaité abandonner cette lecture en dépit des difficultés rencontrées.

--- Un récit qui ne manque pas d'envergure ---

En lisant le synopsis, je m'attendais à une épopée grandiose, et non pas à l'organisation minutieuse d'une guerre. Or, les batailles ne représentent qu'une petite partie de l'intrigue. Alliances politiques, stratégie militaire, assassinats dans l'ombre : voilà à quoi s'apparente davantage La geste du sixième royaume. Il m'a donc fallu un temps d'adaptation pour plonger dans cette histoire et l'apprécier à sa juste valeur.

Autre point essentiel : le rythme n'est pas haletant, même si l'on comprend aisément pourquoi. En effet, Adrien Tomas a développé une intrigue aux multiples ramifications. Et c'est sans parler de son univers, qu'il a créé de toutes pièces malgré le défi que cela représentait ! Les peuples et leurs coutumes, les rivalités entre clans, le passé des élus : chaque détail a été pensé avec une méticulosité exceptionnelle. Bref, c'est une véritable toile que l'auteur a tissée, une toile où il est facile de se perdre. D'ailleurs, raccrocher les wagons après chaque pause n'a pas été une mince affaire.

En outre, le scénario est d'une ampleur telle qu'il est quasiment impossible d'échapper aux longueurs. Toutefois, pour parer à ce « problème », Adrien Tomas a fait le choix de chapitres courts, ce qui permet de rendre le récit plus dynamique. Son style, quant à lui, ne s'encombre pas de lourdeurs. Ouf !

--- Ma mémoire mise à rude épreuve ---

Dans ce one-shot, chaque chapitre est dédié à un personnage. Et des personnages, il y en a à la pelle. Je serais d'ailleurs incapable d'en dresser la liste, alors que ma lecture est récente. Cependant, pour vous donner un aperçu, sachez que nous suivons majoritairement douze élus (six dans chaque camp) dont la destinée est de tuer leur alter ego.

Inévitablement, j'ai perdu le fil. Qui est cet homme, déjà ? À quel peuple appartient-il ? Quel est son rôle ? Est-il un élu ou un simple chef de guerre ?

Par chance, la plupart des protagonistes sont atypiques. Barde à la langue bien pendue, sorcière plusieurs fois centenaire ou encore demi-nain : ils se différencient facilement les uns des autres. de plus, Adrien Tomas n'hésite pas à en tuer certains, diminuant ainsi leur nombre… bien qu'il n'hésite pas à en ajouter à mi-parcours.

Honnêtement, ce concentré de personnages m'a beaucoup dérangée au début. Néanmoins, j'ai fini par m'y faire. Je me suis même rendu compte, après quelque temps, que j'étais curieuse de découvrir le sort que l'auteur réservait à certains d'entre eux.

--- Finissons sur une note positive ! ---

La geste du sixième royaume est plus qu'un combat entre Bien et Mal. Ces deux notions se perdent d'ailleurs dans les différents points de vue abordés. Ainsi, ce qui est bien pour l'un est mal pour l'autre, et tout l'intérêt réside dans la confrontation de ces opinions contraires.

C'est donc avec habileté qu'Adrien Tomas remet la high fantasy au goût du jour, même si l'on retrouve les codes propres au genre. Ce n'est malheureusement plus ce que je recherche à l'heure actuelle, mais cela ne m'empêche pas de souligner les qualités de ce one-shot.

Me voilà donc prête à lire Engrenage et sortilèges…
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Ce roman qui manque cruellement d'originalité dans le genre ne révolutionnera en rien la Fantasy épique. L'histoire balisée entre destinées, prophéties, magies ne surprendra en aucune façon le lecteur. Bien que l'intrigue est pleine d'actions, de mouvements, de retournements de situation..... le lecteur ne parviendra pas à s'immerger dans l'histoire trop fractionnée. Chaque chapitre est animé par un personnage. Il n'y a pas de narrateur. La succession inlassable de focalisations sur les personnages, et cela sur parfois à peine une page, devient rapidement insupportable, le lecteur a du mal à rebondir d'un passage à l'autre.

Côté personnages, le casting hétéroclite et pléthorique du roman est inégal. Corius, par exemple, fait partie des protagonistes dont le destin ne touche guère le lecteur : scène où il revient sur son passé. Il est décrit comme amer mais cela ne passe pas. Tout comme Moineau dont les premières scènes évoquent des situations vues et revues.

L'univers mis en place par l'auteur est déjà vu, mais reste solide et possède quelques petites idées intéressantes qui méritent d'être découvertes.

Les scènes d'action sont très bien décrites, et l'intrigue est très addictive. La dynamique du roman est excellente, mais le rythme tarde à la rattraper ce qui nuit à l'action, car l'impact sur le lecteur est décalé.
De surcroît, ce roman possède quelques erreurs de jeunesse, certains passages paraissent guindés ou possèdent quelques longueurs, et l'auteur a un peu de mal à romancer certains passages.

Un premier roman qui ne restera pas dans nos mémoires, et qui ne donne pas envie de lire les écrits ultérieurs de l'auteur.
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Voilà, je rends mon tablier.
Quand je l'ai commencé il y a plusieurs semaines, la liseuse indiquait 20 heures de lecture. Impressionné par la taille du pavé, je me suis pourtant plongé dedans sans arrière-pensée.
Le début n'est pas accrocheur, c'est rien de le dire. C'est de la fantasy classique, de la fantasy à papa, le gars veut prendre son temps pour placer ses pions, son monde, ses royaumes, ok, soit. Les personnages se multiplient encore et encore, ne sont pas particulièrement charismatiques, le style n'est guère flamboyant, et l'histoire n'a pas l'air spécialement originale non plus. Excusez-moi, mais ça m'a fait penser au premier Schrek, avec les humains du Prince Farkwad qui veulent envahir la forêt enchantée et déporter les fées, les lutins et les farfadets...
Péniblement, j'arrive à 20%, et je vois que d'autres personnages débarquent encore dans la farandole, et là je dis stop.
Le roman choral, j'ai rien contre. J'ai beaucoup aimé le trône de fer, qui manie le concept à merveille (même si c'est à la longue des tomes successifs qu'on finit par s'y perdre). Mais quand au bout de quatre heures passées sur un roman qui en nécessite le quintuple, on a l'impression que le gars compte encore ses billes et n'a toujours pas vraiment démarré son histoire, ce n'est plus possible. Au bout d'un moment, le temps est précieux.
On ne peut que constater le fossé énorme, à tout point de vue, entre ce roman et le Gagner la guerre de Jaworski, lui aussi un énorme pavé, lui aussi gagnant du prix Imaginales quelques années avant.
Comme quoi...
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De la bonne fantasy, des personnages qu'on suit avec plaisir, un univers solide et plein de surprises... Un vrai plaisir cette lecture ! Je l'ai savourée et j'en redemande. Les batailles étaient épiques, les rebondissements multiples et les nombreuses créatures qui peuplaient ce sixième royaume, intrigantes (à défaut d'être attachantes). J'ai aussi apprécié le final. Voilà une belle plume et une imagination fertile qui feront les délices de nombreux lecteurs...
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Un continent où cinq royaumes humains cernent le sixième, la Grande Forêt où vivent les derniers représentants de races anciennes. Aussi ancien que le monde deux aspects primordiaux s'affrontent, le Père cherche l'équilibre en préservant la Nature en vainquant l'Autre, qui lui veut le progrès quel qu'en soit le prix en annihilant le Père. La bataille immémoriale se livre à travers leurs représentants, la Fille, une quasi déesse et les cinq Hérauts dotés de pouvoirs mystiques. Une nouvelle guerre s'annonce et chacun fourbit ses armes en rameutant ses partisans, plus ou moins consentants et conscients des enjeux réels …


Cinq hérauts dirigeant cinq peuples, assez vite nous arrivons à une trentaine de personnages importants qu'il faudra suivre au fil des 700 pages du récit. de la fantasy classique avec un petit côté désuet naïf où les bon sentiments et l'écologie convenue prééminent, même si l'auteur a essayé de nuancer dans des gammes de gris et que dans les dernières centaines de pages il n'hésite pas à éliminer ses personnages, semblant un peu pressé de clôturer son livre au détriment de la cohérence.
Un monde médiéval où les dieux restent discrets au profit des chevaliers, barbares et peuples en tous genres qui vont s'affronter accompagnés de dragons, garous, elfes, Nains, dryades et autres. de l'action, de la magie des combats, toutes choses qui devraient combler tous les lecteurs à la recherche d'un livre de détente agréablement écrit …
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La fantasy française ne possède pas le même rayonnement que son équivalent anglo-saxon alors qu'elle comprend de nombreux auteurs de talent. Adrien Tomas et sa « Geste du sixième royaume » font partie de ces bonnes surprises que l'on attend pas forcément.


De prime abord, l'univers de fantasy décrit par l'écrivain ne présente rien de bien original. Les idées sont bien là mais le lecteur de ce genre de littérature ne sera pas le moins du monde dépaysé. Mais l'originalité ne fait pas tout et ce que l'on attend d'un tel roman c'est qu'il nous embarque, nous fasse rêver, nous immerge totalement au sein de ce monde médiéval, de cette aventure et de ses héros. de ce côté, Adrien Tomas tient bien ses promesses et ses talents de conteur jouent beaucoup en ce sens. On est happé du début à la fin par ce conflit opposant deux entités surnaturelles. Rien de manichéen pourtant et l'intrigue et la psychologie des personnages est assez travaillé pour ne pas tomber (sauf exceptions) dans les facilités narratives.


De la bonne fantasy, classique mais efficace.
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Deux entités s'affrontent à travers les siècles, et ce sont de pauvres bougres mortels qui en pâtissent. Voilà un résumé bien sommaire de ce roman fantasy d'Adrien Tomas : La geste du sixième royaume.

'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire. Pourtant, les chapitres courts et l'alternance entre les différents protagonistes auraient dû m'aider à une lecture rapide. Mais, les nombreux détails, les petits jeux d'auteur avec des pistes amorcées dans un chapitre pour se résoudre vingt chapitres plus loin m'ont donné la sensation d'avancer telle une limace sur une pente à soixante pour cent.

J'ai posé le roman un nombre incalculable de fois, et fini par sauter un bon tiers du livre pour découvrir « si enfin ça décollait ». du coup, rassurée, j'ai repris le fil de la narration, en diagonale sur les parties qui me semblaient inutilement longues.

Les mots pour : style, manque de manichéisme, bestiaire et races fantasy détournés.
Les mots contre : longueurs, maque de charisme des personnages.


En bref : un roman fantasy sympathique, une fois passé le premier quart (pour ma part). Rien de nouveau, mais de bons éléments et quelques passages d'un humour noir appréciable.
Lien : http://www.lesmotsdenanet.co..
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