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3,7

sur 163 notes
Voilà, je rends mon tablier.
Quand je l'ai commencé il y a plusieurs semaines, la liseuse indiquait 20 heures de lecture. Impressionné par la taille du pavé, je me suis pourtant plongé dedans sans arrière-pensée.
Le début n'est pas accrocheur, c'est rien de le dire. C'est de la fantasy classique, de la fantasy à papa, le gars veut prendre son temps pour placer ses pions, son monde, ses royaumes, ok, soit. Les personnages se multiplient encore et encore, ne sont pas particulièrement charismatiques, le style n'est guère flamboyant, et l'histoire n'a pas l'air spécialement originale non plus. Excusez-moi, mais ça m'a fait penser au premier Schrek, avec les humains du Prince Farkwad qui veulent envahir la forêt enchantée et déporter les fées, les lutins et les farfadets...
Péniblement, j'arrive à 20%, et je vois que d'autres personnages débarquent encore dans la farandole, et là je dis stop.
Le roman choral, j'ai rien contre. J'ai beaucoup aimé le trône de fer, qui manie le concept à merveille (même si c'est à la longue des tomes successifs qu'on finit par s'y perdre). Mais quand au bout de quatre heures passées sur un roman qui en nécessite le quintuple, on a l'impression que le gars compte encore ses billes et n'a toujours pas vraiment démarré son histoire, ce n'est plus possible. Au bout d'un moment, le temps est précieux.
On ne peut que constater le fossé énorme, à tout point de vue, entre ce roman et le Gagner la guerre de Jaworski, lui aussi un énorme pavé, lui aussi gagnant du prix Imaginales quelques années avant.
Comme quoi...
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Deux Aspects du monde se livrent une guerre sans merci.
Le Père, représentant du Sixième Royaume, où vivent les créatures fantastiques de nos contes et légendes.
L'Autre, réunissant les cinq Riyaumes humains sous sa bannière.
Six Hérauts dans chaque camp, chacun doté d'un Don particulier et chargé d'éradiquer son adversaire...

J'avais envie de lire ce livre depuis très très longtemps, mais il aura fallu qu'une copinette le sorte de sa PAL pour que je me décide (enfin!) à m'y mettre aussi.

Au début, j'avoue que j'étais un peu perplexe, perdue face au nombre de personnages.
Mais l'auteur réussit le tour de force de les rendre tous différents, chacun avec ses traits de caractère, ses qualités et ses défauts.

Le récit pourrait paraître simple de prime abord, avec une guerre opposant les deux Aspects du monde, soit (pour simplifier à l'extrême) Nature vs Progrès.

Cependant, peu à peu, on comprend qu'il s'agit de bien plus que cela.
Il s'agit là d'une sorte de partie d'échecs à échelle mondiale, à la fois humaine et cosmique.

Les complots politiques sont vastes, les amis d'hier deviennent les ennemis d'aujourd'hui, chacun tente de tirer avantage du Don qui lui est offert afin d'éliminer son adversaire direct.

C'est sombre, épique, violent, les batailles sont sanglantes et Adrien Tomas ne ménage ni ses personnages ni ses lecteurs.

Rien n'est ni noir, ni blanc, et j'ai aimé que chaque camp ait ses arguments, bons ou non.
Chaque point de vue est valable, que ce soit chez le Père ou chez L'Autre.

J'ai été émue, j'ai eu le coeur serré, et si au départ j'ai vraiment pris mon temps, j'ai dévoré la fin, que j'ai trouvée haletante.

Les événements se précipitent pour notre plus grand plaisir, et la fin est juste parfaite.
Alors oui, le sort de certains m'a fait crier à l'injustice, quand d'autres ont reçu ce qu'ils méritaient (du moins à mes yeux haha).

Bref, j'ai adoré cette lecture, qui regroupe tout ce que j'aime retrouver en fantasy: des personnages forts et hauts en couleur, des batailles féroces et sanglantes (juste comme il faut), un vrai souffle épique et, point bonus: des dragons!!

C'est donc un joli coup de coeur pour cette lecture, et j'ai désormais hâte de mensonger dans les autres tomes consacrés à cet univers!
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J'ai ce roman dans ma pal depuis au moins 10 ans (merci l'étiquette Leclerc). Mais du fait de sa grosseur, je ne m'y suis jamais lancée. Il aura fallu Audible et sa gratuité pour que je teste enfin cet auteur, car c'est aussi ma 1ère lecture de lui.

L'audio fait plus de 25h ; en même temps, mon édition est un pavé de quasi 700p (Mnémos poche). Je n'en ai écouté que 2h30 mais j'abandonne là cette « geste ». Il y a trop de personnages narrateurs, certains se recoupent, d'autres non. On vagabonde ainsi d'esprit en esprit sur le monde créé par cet auteur. L'histoire de Llir et de Maev m'a intéressée car elle est intrigante et qu'on démarre par ce conteur. Après, on se perd dans les histoires des autres. L'inconvénient d'un audio est qu'on n'a pas trop le temps de chercher qui est qui, sinon on perd encore plus le fil de l'histoire. Entre le loup, le moineau et le marchand ivrogne, je me suis perdue. En feuilletant le roman, je me suis rendue compte que le nombre de narrateurs allait en augmentant… J'aurais préféré un seul conteur que ces innombrables histoires. J'ai écouté les 2h30 d'affilée, je n'en ai pas retenu grand-chose, à part la prêtresse grise et le conteur. Et je n'ai même pas envie d'en savoir, l'histoire n'a pas réussi à me captiver… Dommage pour moi…

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une déception pour ma part et un abandon rapide. Et dire qu'il patiente dans ma pal depuis 10 ans à cause de sa grosseur, j'en avais même oublié le résumé… Si vous êtes amateurs des « gestes », je vous conseille donc de découvrir ce pavé et son auteur français pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, sa bibliographie étant bien garnie, j'en tenterai donc d'autres.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Nous découvrons ici cinq personnages, héros de cette aventure, alternés par chapitres courts.
- Ce qui les rends plus facile à appréhender, à découvrir et permet sans se blesser de se souvenir d'eux et de leur entourage
- Une alternance qui se fait parfois avec d'autres protagonistes qui permettent de dessiner le Monde et l'Histoire (avec un grand H)
- Une alternance également parsemée de ces cinq personnages « adverses », qui mettent l'Histoire dans une autre perspective, racontée alors avec le prisme des « méchants »

L'écriture est agréable à lire dans cette préparation de la grande confrontation des gentils et des méchants. Il y a également du suspens et des situations intrigantes sur ce démarrage, mais tout s'éclaire au fil de l'histoire.

Au début du second tiers de ce roman,
- Les méchants ne sont pas forcément méchants finalement, en tout cas ils ont de bons côtés….en plus de nombreux mauvais…
- Sauf peut-être la Danseuse, plus idéaliste et même tournée vers le bien (suivant son point de vue évidemment et le bien étant ici le progrès)
- Il faut penser également au Prophète (des méchants toujours), victime, en souffrance et avec un bon fond sans aucun doute

Au début de la guerre, nous trouvons un certain nombre de changement.
- Des chapitres plus longs, un rythme modéré malgré la guerre
- Sans une grande bataille, mais avec plein de batailles, plutôt violentes et plutôt courtes quant aux passages décrits (comme un « flash info »)
- Et puis, des mini-coups de théâtre, avec les combats des Hérauts qui s'enchaînent
- Ils arrivent presque par surprise
- Ils sont très rapides
- Ils sont surprenants, peut-être parce que le liant de la première partie du roman, avec une alternance fluide et régulière, est plus en rupture dans cette phase de longs chapitres
- Nous suivons un Héraut et soudain, changement de décors sur un second Hérault en pleine action, sans toujours comprendre comment il en est là
- Cette rupture est plus marquante pour les « méchants », car ils sont moins suivis et car pour les « gentils » il y a en général une mise en perspective de ce qu'ils ont fait dans les étapes précédentes (non suivies en « direct live »)

Au final, la chute peut sembler un peu rapide et à nouveau coup de théâtralisée.
- Elle met cependant la dernière touche à la fresque de ce monde, de cette histoire grandiose, inventive et globalement très bien racontée
- Et les annexes historiques éclairent l'histoire d'un certain nombre de comportements, de situations, de personnages
==> Une lecture sympathique qui prend un peu de temps (du fait des quasi 700 pages avec une police de livre de poche sur de grandes pages), mais du bon temps !
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Pour être honnête, il s'agit d'une lecture mitigée. En effet j'ai mis très longtemps à entrer dans l'histoire. J'étais complètement perdue parmi tous les personnages. Mais, une fois bien en place parmis les habitants du sixième royaume, j'ai apprécié la fin de ma lecture.

Mais qu'est-ce que le Sixième Royaume ? C'est La Grande Forêt légendaire, impénétrable et hostile, située au coeur des terres.

Les cinq royaumes, eux, sont des nations turbulentes et ambitieuses souvent en guerre. Tous les peuples vivant au coeur de ces contrées racontent aux enfants le conte suivant : tes rêves, tes cauchemars comme les créatures fantastiques des histoires que tu aimes tant peuplent le Sixième Royaume.

Alors, pourquoi un baladin perdu, une belle sorcière aux terribles pouvoirs endormie depuis cinq cents années, un jeune voleur des rues amoureux, un demi-nain commerçant débonnaire et un homme-loup monstre de foire se retrouvent-ils attirés par la Grande Forêt ?
Que découvriront-ils ? La fin d'un monde ? le sang et les larmes ? L'amour et la tragédie ?
La Geste du Sixième Royaume raconte avec un rythme effréné les destinées de ces héros malgré eux, semées d'embûches, de pièges, de doutes, de découvertes renversantes et de magies insaisissables.


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Mais pourquoi ces cinq royaumes en veulent-ils autant à ce sixième qui ne les attaque même pas ? Disons que les cinq autres royaumes ressemblent à des sociétés immobilières désireuses de s'agrandir en massacrant une forêt naturelle. Bien entendu, les habitants de cette forêt vont tout faire pour la préserver, notamment en recrutant, à leur corps défendant, 5 super héros qui s'ignorent et qui ont tous les cinq des origines très différentes : un jeune voleur citadin plus habitué aux égouts qu'à l'air pur de la forêt, un marchand demi-nain sympathique qui déteste tuer mais qui va, malgré lui, commettre un meurtre, une splendide sorcière aux pouvoirs exceptionnels qui faisait dodo depuis quatre cents ans, un conteur barde et un loup-garou.

Critique :
Mise en garde : le démarrage de l'histoire est long, bien trop long, et vous risquez de piquer du nez dans votre bol de café et de vous ébouillanter. Afin de m'éviter un procès, je préfère vous prévenir.
Mais que la mise en place est longue… mais longue… Sans que le lecteur n'ait la moindre idée de ce qui se trame ! Quand j'ai lu la 4e de couverture, j'ai été alléché : cinq royaumes qui cultivent les hostilités entre eux depuis des siècles décident de s'unir pour en éliminer un 6e qui se trouve au centre des autres. Ce sixième royaume est une forêt magique avec des créatures extraordinaires dont des dragons, des petits individus bleu-violet qui se comportent comme des insectes (une reine qui gère tout, un peu comme chez les abeilles) et puis des loups-garous et autres créatures de contes de fées.
J'ai dû me faire violence pour poursuivre ma lecture dans l'espoir qu'il se passe enfin quelque chose d'épique. Je n'ai pas compté le nombre de fois que j'ai piqué du nez… et dire qu'il y en a qui recourent à la pharmacologie pour trouver de puissants sédatifs !
L'auteur, dans son envie de créer un univers très complet, se perd en détails et anecdotes qui ne font qu'éloigner le lecteur du sujet principal. Ce livre est donc destiné à ceux qui préfèrent voyager dans les détails plutôt que d'avancer dans la trame principale.
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J'ai "lu" ce livre au audiobook.
28h d'écoute, ça peut faire peur. J'avoue qu'il m'a fallu du temps pour intégrer tous les personnages, les principaux, les secondaires, qui est qui et qui fait quoi. Mais une fois tout ça intégré on est plongé dans une fresque incroyable, un roman de fantasy très ambitieux et qui rempli bien son rôle : nous emmener dans un autre univers et nous faire vivre une histoire folle.
Bref, j'ai adoré ! Bravo à l'auteur pour ce premier roman incroyable.
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De la bonne fantasy, des personnages qu'on suit avec plaisir, un univers solide et plein de surprises... Un vrai plaisir cette lecture ! Je l'ai savourée et j'en redemande. Les batailles étaient épiques, les rebondissements multiples et les nombreuses créatures qui peuplaient ce sixième royaume, intrigantes (à défaut d'être attachantes). J'ai aussi apprécié le final. Voilà une belle plume et une imagination fertile qui feront les délices de nombreux lecteurs...
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Ce roman se déroule dans un univers où cinq royaumes cohabitent tant bien que mal les uns avec les autres. Au milieu de ces royaumes se trouve une immense forêt qu'on dit peuplée de créatures mythiques. C'est dans ce contexte que nous allons rencontrer cinq personnages qui vont se découvrir certains pouvoirs ainsi qu'une mission : protéger le sixième royaume et ses habitants de la guerre qui les guette.

On ne va pas se mentir, j'étais un peu inquiet avant de démarrer cette lecture. D'une part parce que c'est une énorme brique, et d'autre part parce que c'est le premier roman de l'auteur, écrit il y a une dizaine d'années, et que j'avais peur de ne pas y prendre autant de plaisir qu'avec ses romans plus récents. J'ai vite été rassuré !

Alors oui, j'ai pu trouver quelques petits défauts dans la narration dans les premiers chapitres mais j'ai trouvé qu'ils s'estompaient vite, et ils n'étaient de toute façon ni très nombreux, ni très présents.

Pour en revenir au roman en lui-même, il faut savoir qu'il s'agit d'un roman choral particulièrement fourni en points de vue (on doit suivre une vingtaine de personnages au total, plus ou moins assidûment), et qu'il est aussi très dense. Je vous déconseille donc de vous lancer dedans pour une première incursion en fantasy adulte. En revanche, vous devriez vous régaler si vous êtes friands de ce genre de chose.

L'intrigue est somme toute assez classique pour un roman de fantasy : une quête, des élus dont la vie est chamboulée lorsqu'ils découvrent leur destinée, des peuples non-humains qu'on a l'habitude de rencontrer dans les littératures de l'imaginaire… Et pourtant, l'auteur parvient à moderniser tout ça, notamment en revisitant allègrement les différentes créatures. Pas d'elfes fiers et élégants, pas de dragons surpuissants ni de loups garous esclaves du cycle lunaire ici. Toutes ces créatures, et d'autres encore, sont abordées d'une manière assez nouvelle.

Les personnages constituent eux aussi un des gros points forts du roman. Mis à part un point de vue qui m'a laissé assez indifférent, j'ai beaucoup aimé entrer dans la tête des différents personnages. J'ai notamment apprécié le fait qu'ils soient, dans l'ensemble, assez gris. On nous dit d'ailleurs très clairement que le conflit qui oppose les deux camps n'a rien à voir avec une histoire de bien et de mal. Les choses ne sont pas si simples et c'est très bien comme ça.

Ayant déjà lu la trilogie du Chant des épines qui sert de prequel à cette histoire bien qu'elle ait été écrite plusieurs années après, j'ai adoré retrouvé certains personnages, mais surtout cet univers qui s'enrichit d'un livre à l'autre. Ici, on aborde par exemple pas mal le sujet de la religion et des mythes fondateurs qu'on ne retrouvait pas tellement dans le prequel. On développe aussi un peu plus la magie que j'aime beaucoup pour son côté très « modéré » (si je peux utiliser ce mot pour dire qu'elle n'est pas surpuissante et qu'elle est soumise à des règles précises et relativement strictes).

Toujours en rapport avec le prequel, j'ai eu l'impression que ce roman y répondait parfaitement et qu'il était bourré de clins d'oeil à ce qui a pu se passer avant, alors qu'en fait c'est clairement le chant des épines qui contenait des clins d'oeil à La geste du sixième royaume. J'avoue être assez impressionné de voir à quel point la transition entre les deux « périodes » se fait naturellement, comme si absolument tout avait été prévu depuis le début.

Maintenant, il ne me reste plus qu'à découvrir les six royaumes et La maison des mages pour avoir le fin mot de l'histoire des six royaumes (et aussi pour être à jour dans l'oeuvre d'Adrien Tomas).
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Résumé : Cinq royaumes se font la guerre depuis des générations, ils s'unissent enfin pour détruire le sixième situé en leur coeur, une immense forêt sauvage dont on dit qu'elle abrite toutes les créatures des contes et des légendes. Mais voici six personnages aussi différents que l'eau et le feu qui se découvrent les protecteurs du sixième royaume. La geste du sixième royaume nous fait voyager dans un univers de fantasy grandiose et raconte avec un rythme effréné les destinées de ces héros malgré eux, semées d'embûches, de pièges, de chutes, de découvertes incroyables et de magies insaisissables. le suspens et la tension y sont remarquablement aménagés, et ceci jusqu'à l'affrontement final. Mon avis : c'est un coup de coeur, non pour l'ouvrage en lui même, mais pour tout l'univers proposé. La geste nous est présentée comme un primo roman et bien, pour un premier roman : c'est du bon, c'est du gros. Effectivement, quelques maladresses et faiblesses sont remarquées comparé à la maison des mages, mais cela m'a pas empêchée de trouver le tout brillant. J'ai donc passé un excellent moment à suivre les actions et les péripéties de notre bande de hérauts. Ce que j'apprécie avec cette univers, c'est comment l'auteur joue avec les clichés de la fantasy, les créatures sont toujours comme on ne les attend pas (sylphide, dragon, dryade, l'ange de fer). le plus Agréable est surtout le travail des personnages, et c'est la force de cette histoire. Oui, l'intrigue utilise parfois les autoroutes de la fantasy, les twists sont prévisibles et les enjeux des antagonistes un peu “orangina rouge”, mais le fond de l'histoire ne l'est pas. Pour moi, c'est une histoire de foi, de confiance en l'autre (et pas l'Autre 😅) quand lorsque tout parait contre vous, vous trouvez le meilleur en vos alliés, et défendez votre cause jusqu'à la fin. J'ai aimé le principe des champions, ceux du Père contre ceux de l'Autre, confrontés à leur image jumelles, et ce procédé nous témoigne que jamais rien est manichéen. bon sauf Irian et Adhùain qui sont juste de gros vilains. J'aime cette idée d'un combat désespéré des protecteurs de la nature contre les horribles humains unifiés (tiens assez actuel finalement comme thème, universel) j'aime cette idée du temps qui nous guide inexorablement vers notre chemin, de cet historien qui ne peut plus supporter les larmes dans les yeux de la sylphide: “je ne peux pas fermer les yeux, je deviens acteurs du futur”.
Bref ce fut un réel plaisir aux accents de la redemption d'Althalus de David Eddings.
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