Traducteur de plusieurs oeuvres de poètes arabes, sanskrits, chinois, japonais ou persans (tels que Saadi et
Omar Khayyam),
Franz Toussaint nous transporte dans
le jardin des caresses dans cet Orient exotique tant célébré au XIXe et au début du siècle dernier par de nombreux artistes : Ingres, Delacroix,
Flaubert,
Chateaubriand.
C'est un hommage à la sensualité, à la beauté des femmes et surtout à l'amour
« J'ai vu ses yeux, et ma vie en est illuminée à
jamais. J'ai entendu sa voix, et je ne peux plus écouter aucune musique. J'ai respiré son parfum, et je ne peux plus me pencher sur les roses. ».
Si cela a pu, en de rares occasions, me paraître quelque peu suranné, mais sans verser dans le poncif, j'ai plutôt bien apprécié ce recueil qui, de plus, est présenté avec soin, une belle reliure, une mise en page et typographie délicate avec une jolie miniature servant de frontispice.