AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4.17/5   6 notes
Résumé :
Franz TOUSSAINT (1879-1955) est l’un des représentants de la littérature orientaliste du début du XXème siècle. A la manière de Mardrus ou de Pierre Louÿs, il traduit ou adapte des textes venus d’Orient en les parant des couleurs du rêve. Sa traduction la plus célèbre reste le Rubayat d’Omar Khayyam, mais il s’attaqua également à des oeuvres de Saadi, le grand poète perse du Xème siècle, comme Le Jardin des Roses ou Le Jardins des fruits, des contes indiens et chino... >Voir plus
Que lire après Le jardin des caressesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Traducteur de plusieurs oeuvres de poètes arabes, sanskrits, chinois, japonais ou persans (tels que Saadi et Omar Khayyam), Franz Toussaint nous transporte dans le jardin des caresses dans cet Orient exotique tant célébré au XIXe et au début du siècle dernier par de nombreux artistes : Ingres, Delacroix, Flaubert, Chateaubriand.

C'est un hommage à la sensualité, à la beauté des femmes et surtout à l'amour
« J'ai vu ses yeux, et ma vie en est illuminée à jamais. J'ai entendu sa voix, et je ne peux plus écouter aucune musique. J'ai respiré son parfum, et je ne peux plus me pencher sur les roses. ».

Si cela a pu, en de rares occasions, me paraître quelque peu suranné, mais sans verser dans le poncif, j'ai plutôt bien apprécié ce recueil qui, de plus, est présenté avec soin, une belle reliure, une mise en page et typographie délicate avec une jolie miniature servant de frontispice.
Commenter  J’apprécie          403

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
LE BAIN

Les sourcils remontés, la bouche ouverte, tu regardais fuir dans le courant du fleuve ta robe qui t’avait échappé.
Je passais sur la berge, et je t’ai crié : “Salut, fille de Bakili ! Que le bonheur soit avec toi !”
Tu m’as répondu : “Comment serais-je heureuse ? Vois ma robe dans le courant …”
Le poète sait user des circonstances, et je t’ai dit : “Fille de Bakili, ta jeunesse est semblable à ta robe dans le courant : elle s’éloigne de toi, chaque jour, et tu ne peux la retenir. Ne reste pas à la regarder s’en aller. Viens sous ces ombrages, je te ferai une robe de caresses. “
Commenter  J’apprécie          222
SES MAINS

Le matin de notre première rencontre, c'est la main droite de ma bien-aimée qui m'a envoyé, dans un salut gracieux, son coeur et sa bouche.
Le soir de notre première rencontre, c'est la main gauche de ma bien-aimée qui a ouvert sa robe, afin que mes baisers se posent sur ses seins.
Aussi, et pour tout ce que je leur dois encore, chanterai-je les mains de ma bien-aimée...
Douleur ! ô douleur ! pourquoi te réveilles-tu ? Amis, pardonnez-moi de renoncer à écrire ce poème ! J'avais oublié que ma bien-aimée est partie, et qu'il me serait impossible de me rappeler autre chose que ses mains sur ses yeux en larmes.
Commenter  J’apprécie          134
LE SERPENT

Elle était assise sur mes genoux. J’avais glissé ma main sous sa robe, et, d’une voix indifférente, je parlais des troupeaux, des chiens agiles, des pâturages.
Ses jambes étaient lisses et fermes. Enfin, elle parut s’apercevoir que je la caressais.
- Il y a un serpent sous ma robe ! dit-elle en riant.
- Justement, lui ai-je répondu, je le cherche.
Commenter  J’apprécie          150
Le premier baiser…


Le premier baiser

Elle était debout près de moi. Je l’ai regardée
  jusqu’à l’âme et j’ai saisi ses poignets.
En fermant ses yeux, elle m’a offert sa joue.
Le voyageur altéré se contente-t-il d’un fruit
  quand la fontaine est proche ?
Enfin nos lèvres s’unirent. Et tout son corps,
  contre le mien, ne fut plus qu’une bouche.
Commenter  J’apprécie          120
L’ÉTOILE DU SOIR

Ne sois pas jalouse des femmes que j’ai célébrées dans mes vers, puisque j’ignorais ce que c’était qu’aimer, avant de te connaître.
Il faut avoir beaucoup voyagé pour apprécier les délices de la contrée où l’on a décidé de faire bâtir sa demeure. Il faut avoir beaucoup souffert pour apprécier la paix que l’on a trouvée.
Commenter  J’apprécie          120

autres livres classés : littérature arabeVoir plus


Lecteurs (15) Voir plus



Quiz Voir plus

Petit quiz sur la littérature arabe

Quel est l'unique auteur arabe à avoir obtenu le Prix Nobel de littérature ?

Gibran Khalil Gibran
Al-Mutannabbi
Naghib Mahfouz
Adonis

7 questions
64 lecteurs ont répondu
Thèmes : arabe , littérature arabeCréer un quiz sur ce livre

{* *}