Le printemps n'arrive pas à choisir entre l'hiver et l'été, car l'un tente par d'ultimes efforts d'imposer le froid alors que l'autre donne des échantillons de son savoir-faire. C'est dire combien la nourriture pourra être variée durant ces 3 mois. Il dépeint le mieux cette notion de saisonnalité qui m'est si chère car, pendant les journées froides, on mangera encore des soupes à l'oignon, de la choucroute, les jours meilleurs, voire chauds, on ne résistera pas à la tentation de faire des salades et des grillades. C'est la description même du plaisir que l'on peut avoir à adapter sa nourriture aux produits de saison.