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De nos jours à Paris. Jean FAREL, septuagénaire, célèbre journaliste politique de radio et de télévision et Claire, son épouse, essayiste et féministe engagée, forment un couple socialement et culturellement privilégié, célèbre et influant. Alexandre, leur fils, brillant étudiant à l'université de Stanforf(1), réside habituellement en Californie. L'union s'est rapidement transformée en "une vitrine de façade" (P.35) ; noceurs ou migrants en quête d'amour, les époux ne se singularisent plus par la fidélité.


Ainsi, à la faveur d'un débat dans la classe d'Adam WEIZMAN, professeur de français dans une école juive, Claire s'éprend de celui-ci ; l'attirance est réciproque. Marié à une femme juive orthodoxe, Adam n'est pas préparé à laisser une situation familiale établie, délaisser ses filles, plus particulièrement l'aînée, Mila, très fragilisée depuis l'attentat perpétré dans son école quelques années plus tôt. Mais en conséquence de sa révocation d'enseignant et de sa soustraction au joug de son épouse, il se résout à se séparer. Il emménage avec Claire et Mila.


Lors d'un séjour en France, Alexandre, à contrecoeur, est prié, par sa mère et Adam, d'amener Mila à une soirée chez des amis. Tandis-que la musique est bruyante, la boisson abondante et la "Marie-Jeanne" enivrante, Mila accepte de suivre Alexandre à l'extérieur pour fumer. Nullement effrayée, la jeune fille consent à s'enfermer avec Alexandre dans un local insalubre dans lequel ils ont une relation sexuelle singulièrement graveleuse.


Que s'est-il réellement produit, durant ces quelques minutes dans ce local à déchets, dans l'esprit d'Alexandre et de Mila ? Toujours est-il que cette dernière, quittant les lieux immédiatement après, déposera une plainte pour viol prétextant une extorsion de son consentement. C'est un séisme dans la famille FAREL exposée à une avalanche d'assauts médiatiques féroces et vengeurs. Alexandre nie vigoureusement avoir forcé Mila, mais il est arrêté, déféré et finalement incarcéré. Ses études à l'université de Stanforf sont interrompues et définitivement compromises.


Au terme d'une instruction judiciaire, où chacune des parties maintient sa version, Alexandre invoque le consentement de Mila contesté résolument par celle-ci. Il comparait devant la cour d'assises pour y répondre du chef de viol avec violences. Sur leur seule intime conviction, les jurés doivent décider si Mila a consenti à cette relation ou si Alexandre la lui a imposée.


"Les choses humaines" est le onzième roman de Karine TUIL, juriste de formation, paru, en 2019, aux éditions GALLIMARD. Il a été très favorablement accueilli par les lecteurs et les critiques à l'instar des précédents dont les plus notables - "l'invention de nos vie" et "l'insouciance" - ont été traduits en plusieurs langues.

Karine TUIL a reçu de nombreux prix et distinctions : le Prix du Roman News (2011), pour "six mois six jours", le Prix littéraires Les Lauriers Verts (2013) pour "l'invention de nos vies" ; les insignes de chevalier de l'ordre des arts et des lettres (2014), elle y sera élevée au grade d'officier, en 2017. Nombreux de ses ouvrages ont été sélectionnés pour le Prix Goncourt.


Les romans de Karine TUIL sont très souvent symboliques, pour ainsi dire métaphoriques, des réalités sociales et sociétales - à l'image, dans un autre univers, de "l'insouciance" (Gallimard, 2016). C'est au moyen d'une expression souple, accessible, intelligible, intelligente et d'un récit habile et presque linéaire que l'auteur montre, une fois encore, sa parfaite maîtrise de l'écriture. La structuration absolue et harmonieuse du roman est remarquable.


Ainsi, après une présentation et le récit de différents catalyseurs ("diffraction" (2)), Karine TUIL introduit l'effet déclencheur de l'intrigue - le présumé viol ("le territoire de la violence"), puis relate enfin minutieusement le procès d'Alexandre, et ses suites, devant la cour d'assises ("rapports humains").


Estimer "les choses humaines", une fiction sociale et sociétale, d'abord à l'aune de sa forme – de son style irréprochable et de sa structuration habile - n'est pas un exercice de circonstance. le récit du crime imputé à Alexandre survient seulement à la 153ème page/342 pages. Mais à peine de ruiner l'oeuvre de ses qualités singulières, l'auteur ne pouvait faire l'économie d'une exposition préalable caractérisée. La tonalité du contexte socio-culturel, l'intelligence des personnages, les décors ou encore le paysage de l'oeuvre instruisent sur l'intrigue et accroissent la portée du roman ; Karine TUIL y réussit remarquablement sans ennuyer ni déprimer le lecteur.


"La forme, c'est le fond qui remonte à la surface". le roman de Karine TUIL ne réfute pas la pensée de Victor HUGO.


Quoique facile, distrayant et passionnant, le roman de Karine TUIL n'en est pas moins exigeant par ses multiples perceptions et pénétrations de la société contemporaine : la justice - bousculée par la puissance des réseaux sociaux, des médias et de "l'opinion" - la dépravation du monde politico-médiatique, les groupes ultra féministes, la condition des juifs en France, le terrorisme islamiste…


Toutefois, l'intrigue oscille et progresse autour du sexe et la tentation de la déprédation : un brillant étudiant, issu d'un milieu très favorisé, est accusé du viol avec violences sur une jeune femme désavantagée par l'existence, la fille de l'amant de sa mère. L'enjeu de l'intrigue dans le roman est évident et saisissant de réalisme : montrer que les violeurs, majoritairement, se réfugient dans le déni de leur acte ; les victimes, quant à elles, sont à telle enseigne en état de sidération lors de l'agression, plus particulièrement lors d'un "viol opportuniste" (P.314), non prémédité, qu'elles n'osent aucune résistance.


Karine TUIL montre précisément, ici, l'amphibie du viol et son incertitude. Car, de fait, l'on n'a aucune information, sinon la parole d'Alexandre contre celle de Mila. Cette ambiguïté est le fil conducteur du roman. La "vérité judiciaire" n'est révélée qu'à la fin du livre. Est-ce à dire que Karine TUIL, quand elle écrit le roman, nonobstant ce choix fictionnel ambigu, ne sait rien du geste de son personnage, Alexandre ? Rien n'est moins sûr : le narrateur, externe et impersonnel, auquel recourt l'auteur semble omniscient et informé de la psychologie des protagonistes. En d'autres termes, Karine TUIL, tout en réservant un suspense au lecteur, ne semble pas, en écrivant son roman, douter de l'innocence ou de la culpabilité d'Alexandre. Celui-ci et son père, Jean FAREL, ne sont pas toujours présentés à leur avantage. Claire, sa mère, pourtant féministe, lui trouve des excuses insensées ; Jean FAREL lors du procès, témoigne ainsi :
"je pense qu'il serait injuste de détruire la vie d'un garçon intelligent, droit, aimant, un garçon à qui jusqu'à présent tout à réussi, pour vingt minutes d'action". (P. 281).


C'est, au demeurant, un autre élément équivoque du roman et un véritable coup de maître de Karine TUIL : Alexandre, accusé de viol avec violences, inspire de la sympathie au lecteur, parfois culpabilisante, renforcée par la posture des réseaux sociaux et de l'opinion lorsque ceux-ci se pervertissent en tribunal populaire :

" de quoi vous ont-ils parlé, sinon des rapports de classe, du sentiment de la honte, de l'affaire Weinstein et du mouvement MeToo ? Et le dossier? On vous cite Gisèle Halimi, d'accord, mais Alexandre dans tout ça…(P.324) "…On vous demande de condamner cet homme parce que la société le réclame au nom de la libération de la parole et d'une révolution féministe salutaire…Vous allez plier à l'injonction publique ?" (P. 325).


L'auteur décrit admirablement bien et fidèlement, à l'occasion du jugement d'Alexandre devant la cour d'assises, le déroulement et les écueils d'un procès pénal : le rôle de la victime, trop souvent "déplacé", de l'accusé et de celle du représentant de la société par la voix du ministère public.


Le livre de Karine Tuil est, sans nul doute, l'un des meilleurs romans de la "rentrée littéraire" de l'automne 2019 quand bien même sa lecture serait parfois déstabilisante et ébranlerait notre confiance dans les relations humaines. Quoi qu'il en soit, Karine Tuil a magistralement accompli son dessein : écrire et dépeindre "les choses humaines".


Bonne lecture,


Michel.


1) En référence à l'affaire du viol sur le campus de l'université de Stanford, du 10 juin 2016, qui bouleversa les Etats-Unis,


2) Phénomène qui se produit lorsque des ondes rencontrent des obstacles ou des ouvertures qui se traduit par des perturbations dans la propagation de ces ondes ; contournement d'obstacles ou divergences à partir d'ouverture dans ces obstacles.
Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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C'est un coup de coeur et une joie de découvrir Karine Tuil! Les choses humaines est une plongée dans la complexité humaine, les contradictions qui caractérisent l'homme, le pouvoir et les rapports de force entre les individus.
Karine Tuil nous emmène dans la vie parisienne et élitiste d'un couple de journalistes. Leur fils se trouve embarqué dans une affaire judiciaire de violence sexuelle. C'est l'une des questions au coeur de ce roman : le consentement, l'agression sexuelle, le viol.
Il est aussi question de la société de la performance et du culte de l'individu, de l'amour, du sexe, de l'importance de l'éducation et du rôle des parents. Karine Tuil aborde le sujet sous toutes ses facettes un peu comme un Rubik's cube qu'on tourne dans tous les sens en cherchant une unité de couleurs. Les personnages sont formidablement crédibles, leur psychologie est très bien construite. La partie sur le procès est remarquable de réalisme. Chapeau !! Malgré le sujet qui n'est pas gai j'ai adoré ce roman que j'ai lu en quelques jours, le suspense est palpable tout du long.
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Il faut parfois savoir dire quand un roman met mal à l'aise. C'est le cas avec "Les choses humaines, et ce pour plusieurs raisons.

Il y a déjà le côté caricatural des personnages : lui est un homme de télé célèbre qui ne pense qu'à lutter contre l'âge, elle est une essayiste qui se dit pour la défense des femmes. Tous deux sont parisiens avec tous les clichés du genre, couple libre vivant dans un grand appartement, la nouvelle bourgeoisie élitiste. Sans oublier leur fils, petit prince délaissé par des parents absents, persuadé que toutes les filles tomberont à ses pieds d'étudiant franco-américain. Ce trio m'a agacé dès le début, façonné de clichés... Les mêmes qui m'avaient d'ailleurs déjà gênée quand j'avais lu "L'invention de nos vies"...

Et puis il y a cette intrigue qui place le trio dans un contexte post #MeToo. L'idée aurait pu être intéressante si je n'avais pas eu la sensation que Karine Tuil se plaçait aux côtés du violeur. Peut-être est-ce un parti-pris pour montrer à quel point la victime finit par devenir coupable, mais on n'a pas besoin d'un livre supplémentaire qui raconte ça. On a déjà toutes entendu les réflexions qui émaillent le roman et finissent par excuser les actes du violeur.

Alors que Karine Tuil tenait quelque chose d'intéressant avec le personnage de Claire, alors qu'elle aurait vraiment pu creuser son changement d'attitude, la perte de repères, la confrontation de ses conviction à la réalité quand le viol touche sa propre famille, la romancière se perd dans les redites et les clichés en s'intéressant à des hommes dont on sait déjà que quoi qu'ils fassent, ils tireront leur épingle du jeu pendant que les femmes face à eux traîneront le boulet d'un traumatisme toute leur vie. Un roman qui laisse un goût amer...
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Livre puissant, dense et intense. A travers l'histoire de la famille Farel, K. Tuil nous parle de nous, de notre société et de ses rapports humains pervertis par l'idolatrie, l'importance de l'image (image de soi et l'image que l'on donne à voir), les rapports de force, l'arrogance et la petitesse de pensée d'une pseudo-élite dont la pensée intellectuelle n'est alimentée que par l'audimat et les réseaux sociaux. Dans ce dédale de relations toxiques, l'auteure ne se perd jamais. Elle sait passer rapidement sur des anecdotes sentimentales qui ne servent qu'à illustrer son propos. Par contre elle se concentre sur l'essentiel et sans donner de leçon nous force à réfléchir sur la complexité du comportement humain. Les "choses humaines" sont complexes, jamais univoques et K. Tuil nous démontre l'importance de la réflexion, de la nuance, et l'impossibilité de définir "une" vérité qui serait la bonne et l'unique. A cet égard les plaidoiries des avocats sont passionnantes. Un livre à lire et à relire
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Je ne sais que penser de ce roman que j'ai terminé hier et qui m'a réveillée dans la nuit.
Certes, il ne laisse pas indifférent. Les personnages sont quasiment tous antipathiques voire caricaturaux.
Malgré tout, je suis restée accrochée à cette histoire de la présentation, par chapitre, des protagonistes au procès parfaitement rendu.
Le style m'a plu mais j'ai été gênée par de nombreux clichés qui émaillent le récit.
Les 5 dernières pages sont presque grotesques et pas au niveau du reste du roman.
Néanmoins, les nombreux thèmes d'actualité (consentement, présomption d'innocence bafouée, influence des réseaux sociaux, vieillissement, féministes,...) sont intelligemment abordés et cette lecture est intéressante voire percutante.
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A travers une écriture vive et nuancée, Les choses humaines fait partie de ces oeuvres remuantes, vous obligeant à voir la nature humaine sous un angle nouveau et contrasté. Une lecture construite autour des imperfections humaines, de leurs égos surpuissants et d'une certaine critique sociale. L'écriture de Karine Tuil est fluide et nuancée, ses personnages à la fois attachants et détestables, fait d'imperfections et broyés par un destin trop grand. Teintée de cynisme et d'une certaine forme de déterminisme, l'oeuvre expose avec adresse les travers d'une famille qui se pensait à l'abri du scandale. Karine Tuil dépeint ici une violence sous-jacente parfois frontale, mais souvent insidieuse, entre deux mondes que tout oppose. Une oeuvre profonde, souvent cruelle, d'une grande force évocatrice, qui ne peut laisser indifférent. A découvrir !
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
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Encore une fois Karine Tuil m'a cueillie en beauté. Si je devais choisir un auteur contemporain ce serait elle que je mettrais en pole position tant tout ce qu'elle écrit m'interpelle. Il y a le sujet d'abord, le sexe, le consentement et le pouvoir, si galvaudé qu'elle aurait pu se planter magistralement. Mais c'est mal la connaître… Elle manie comme personne le style et le fond et vous embarque dans thriller socio-politique au rythme infernal qui -en prime- vous fait réfléchir. Je ne vous dirais rien de plus, si ce n'est que ce bouquin est terriblement juste.
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« Tu sais ce qui arrive à ceux qui pensent qu'on peut survivre en respectant des lois morales ? Tôt ou tard, ils finissent piétinés. »
C'est le sexe qui mène la danse et de toute façon on meurt seul à la fin, telles sont les entrées et sorties de ce roman, histoire de savoir tout de suite où l'on en est. La première partie nous plonge dans le quotidien d'un journaliste politique de premier plan qui règne sur son émission télé à grand coup de colères et de réseau. Il a eu un fils autour de la cinquantaine avec Claire, essayiste renommée et féministe engagée. Un fils brillant sur le point d'intégrer une très prestigieuse université américaine. En apparence, ces trois-là ont tout pour eux. Derrière le miroir, Jean est un égoïste forcené (« une merde humaine », carrément, selon son plus vieil ami), Claire succombe à une passion amoureuse qui lui fait quitter tout ce qu'avait été sa vie, et leur fils est tout sauf bien dans sa peau. Une accusation de viol va faire exploser leurs vies…
Karine Tuil, comme à son habitude, n'entend pas cajoler son lecteur ou le brosser dans le sens du poil. Son propos est dérangeant et la vérité de ses personnages égratigne. Mais son sens du suspens fait mouche et toute la partie du procès nous bouscule exactement comme si on était un juré parmi les autres. Solidement ancrée dans la période #MeToo son intrigue donne pleinement à réfléchir sans pour autant s'ériger en manifeste, tout en se plaçant malgré tout dans une veine à tendance nihiliste. On en ressort vaguement écoeuré et étrangement revigoré car après tout, il ne tient qu'à nous d'élargir cette vision des « choses humaines ».
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Tout ça a beau être assez finement analysé, elle a bossé, c'est sûr, il n'en reste pas moins que les conclusions ne sont pas si éloignées d'un catastrophisme houellebecquien.
On ne s'en sort pas, putain.
C'est cela dit c'est bien le premier livre de Karine Tuil qui ne me tombe pas des mains. Ou pour rester dans le thème : le premier pour lequel je ne me dise pas : "Mais c'est pas possible elle couché avec qui pour faire éditer une merde pareille." (Ben ouais. Ding. Ah, voici déjà mon ticket pour le pilori.) (Bah, on verra.) Pour ma défense, j'ajouterai que le premier livre que j'ai lu d'elle, je l'ai lu uniquement parce que je la trouvais canon. (On me signale que ma défense est un tantinet foireuse.) 'tain, à l'époque, canon, ça se disait.

Enfin, plus sérieusement, j'espérais, j'espérais, j'espérais, comme la jeune âme que je suis, un dénouement qui nous élèverait tous, une lumière que sais-je. Jeune âme est tombée dans le ravin funeste de cette humanité à qui plus on donne les outils pour se réunir plus elle en fait des armes pour se déchirer.
J'en pleure.

Je dois faire ce détournement pirouette : Karine Tuil nous sort quand même 3 ou 4 clichés d'écriture qui ont failli me faire faire valdinguer le livre à la poubelle. Comme celui d'un personnage qui, gêné par une question, se cache les yeux et, devinez quoi, elle le compare avec l'enfant qui ce faisant pense qu'on ne le voit pas, puisque lui ne voit pas. (Oui, je le dis mal. Et oui, c'était peut-être unE personnage.)

En fin, aimons-nous avant de mourir. Puisque ça c'est garanti.
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le harcèlement, le viol, me too un sujet dans l air du temps. la bourgeoisie, le monde de l édition tous les ingrédients dans le vent sont là. les 2 tiers du livre sont prises par le procès et les personnages sont des caricatures. je n' ai ressenti aucune empathie ni émotion et me suis sentie comme spectatrice d un "faites entrer l accusé" dont on connaissait tout d avance et n attendant que le verdict. le style est sec et chirurgical et moderne. les personnages sont tous agaçants au possible. ce qui rend ce livre stressant et dérangeant mais sans suspens. je pourrais juste dire que je l ai lu sans plus. contente de passer à un autre ouvrage.
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