Pluto, tome 2

Ce deuxième tome est aussi prenant que son prédécesseur. L'enquête se poursuit avec son lot d'énigmes, laissant toujours le lecteur dans la tension de l'expectative. Mais qui vommet tous ces crimes ? Les personnages sont riches, détaillés, et on s'y attache, même aux plus subversifs.

Ce nouveau tome est encore une fois une claque. Pouvait-il en être autrement avec Naoki Urasawa et Osamu Tezuka? le mythe d'Astroboy revisité avec deux génies du scénarios et du dessin. On sait alors que l'on nous prendre par nos émotions et notre curiosité pour nous interroger. Ces robots ressemblent à s'y méprendre à des humains. En plus, ils se sont intégrés dans la société et respecter les fameuses trois règles. L'un d'entre eux ou un humain très doué veut supprimer ces machine évoluées. Aucune réponse ne vient vraiment sur le qui, du pourquoi du comment. La seule certitude, la menace plane pour chacun de ces êtres de haute technologie. Les pages se tournent impatient et stressée à la fois car on veut en savoir plus. Mais avoir des informations cela se mérite. Astro prend un peu plus de place et son origine se dévoile. Derrière ce monde en paix se cache bien des conflits, des souffrances et des morts. Quel influence cela peut-il avoir sur l'avenir? Les futuribles sont multiples. Une seule certitude, il faut avancer et savoir jusqu'où cela va nous conduire. Au moins, on sait que la série se compose de 8 tomes et qu'une fin va nous être proposé dans une temporalité assez proche.
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Toujours pas fan de ce second tome mais je m'attache aux robots. L'inspecteur m'intrigue, notamment ses pertes de mémoires et ça peut devenir très intéressant par la suite.

C'est triste aussi, quand même. Les personnages sont touchants et on comprends le "vide" intérieur qu'ils ont.

Naoki Urasawa et Takashi Nagasaki (co-auteur de la série) poursuivent l'enquête menée par l'inspecteur Gesicht concernant cet étrange criminel qui s'en prend aux robots les plus puissants du monde.

Ce deuxième volet confirme la qualité de ce nouveau polar concocté par ce narrateur hors-pair. Enchaînant les rebondissements au sein d'une histoire à tiroirs, l'auteur prend malin plaisir à abandonner chaque épisode en laissant les lecteurs en suspens.

La présence plus prononcée d'Astro Boy permet d'accentuer la revisite de l'univers d'Osamu Tezuka et de ramener partiellement l'intrigue sur le territoire japonais.

Le passé de l'inspecteur Gesicht intrigue et permet à l'auteur d'accentuer le flou qu'il a installé entre sentiments artificiels et réels, au sein de ce monde où robots et humains se ressemblent de plus en plus.

Développement psychologique, intrigue prenante et narration proche de la perfection : lisez Pluto !

J'ai trouvé ce second opus moins poignant que le 1er mais il possède une scène d'une puissance ahurissante, je veux parler de l'attaque de cette force inconnue sur le robot Brando. L'angle choisi par l'auteur pour raconter cet épisode m'a totalement ravi. le scénario s'épaissit mais il y a peut-être un peu trop de scènes de dialogues, ce qui ralentit le rythme du récit

Deuxième tome de la saga Pluto inspirée du Robot le plus fort du monde du manga Astro boy créé par Osamu Tezuka. L'inspecteur-robot Gesicht est chargé d'enquêter sur la destruction de deux des plus performants robots du monde. Naoki Urasawa et Osamu Tezuka signent un manga intelligent et prenant, digne descendant des Robots d'Isaac Asimov.

L'inspecteur Gesicht poursuit son enquête. Il fait la connaissance d'Astro boy, le robot enfant visionnaire. D'autres robots super puissants et d'autre hommes défenseurs des robots meurent dans des conditions étranges. Et à chaque fois des sortes de cornes sont retrouvées près des corps.
J'ai fait la connaissance d'Astro, qui si je ne m'abuse est un personnage légendaire du manga. Ce petit garçon-robot a une personnalité attachante, il est curieux, fait tout pour s'insérer dans la société et faire comme les humains.
Ce deuxième tome m'a tout autant séduite.

L'enquête se poursuit et l'étau se resserre. On en découvre un peu plus sur ce qui pourrait être à l'origine de ces meurtres : la fameuse guerre en Perse contre Darius XIV. Astro fait son apparition, un peu comme "le messie", et des implications politiques hautement placées se font sentir.
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Les meurtres continuent dans les deux espèces (humains et robots) alors que Gesicht court après le responsable, épaulé par Astro qui continue son enquête de son côté. On a des petits flashbacks sur le 39e conflit et les robots qui y ont participé. Bizarrement, c'est dernier sont très humains.Ce qui me touche surtout dans ce manga, outre le très bon dessin et l'histoire intéressante, c'est le regard porté sur les sentiments. Les robots s'interrogent beaucoup, sur la haine, sur le "bon" etc. et ce qui poussent les humains à, par exemple, déclencher des guerres. de plus, le contexte du conflit n'est pas sans rappeler le déclenchement d'un des plus grands du débuts du XXIe siècle. Tout cela apporte au manga une ambiance particulière, une maturité, qui m'a complètement captivée.

Résumé: C'est un manga adapté de l'histoire d'Astro Boy, nommé Atom dans ces huit volumes.Cette uchronie nous amène dans un monde où les humains et les hommes vivent ensemble et se ressemblent. Il n'y a pas de distinction apparente entre les deux espèces qui cohabitent. Un jour, l'inspecteur Gesicht de l'espèce des robots, doit enquêter sur un sombre psychopathe, adepte d'un étrange rituel, celui de mettre des cornes sur les robots qu'il assassine, les robots les plus forts du monde. le meurtrier ne s'arrête pas là, il tue aussi des hommes. Selon le code, les robots doivent obéir à trois règles notamment celle de ne pas tuer les humains, qui est donc notre homme? ou peut-être notre robot?

Le mot de la fin: Comme dans tous ses mangas, Naoki Urasawa amène le lecteur à s'interroger. Ici, sur des questions éthiques vis-à-vis de l'intelligence artificielle, mais il n'approfondit malheureusement pas la réflexion. Bien qu'il n'y ait eu que huit tomes, je trouve que l'intrigue s'essouffle au fil des pages après avoir pris une forte accélération, notamment dans le premier tome. Globalement un peu déçue, un sujet qui ne me parle pas, un manque d'approfondissement psychologique et un rythme dissonant; il a fait de plus beaux mélanges...
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