L'armée dans toute son absurdité, l'ordinaire bêtise aussi de sa franche camaraderie le tout dans une langue, hélas parfois, d'une immédiate oralité qui confine à un réalisme sans distanciation hormis celle de la satire.
Esprit de corps pourtant interroge dans son désir de rendre compte, à hauteur d'expérience, de la fabrication d'un groupe, de sa préparation à ce qui, pour la plupart, ne se produira pas, de l'excitation un rien imbécile pour cette vie pour de faux.
Jean-François Vaillancourt offre un récit dépouillé, dialogué, de recrue en ingénieur de combat.
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