Il s'agit du fac- similé de l'édition originale publiée vers 1918, une reproduction d'un texte rare, quasi introuvable, rédigé par Louis Valla, curé-doyen de Villeneuve, officier d'académie. Dans son introduction, l'abbé précise qu'en rédigeant cette Histoire de Villeneuve, son but est double : Retracer pour les Villeneuvois, l'histoire illustre de cette petite ville gardoise, offrir un guide pour les touristes, le passé et le présent se mêlant étroitement.
L'histoire se décline non pas de façon chronologique, mais se dévoile au fur et à mesure de la découverte et de la description des différents monuments (et ils sont nombreux dans cette cité royale et cardinalice).
Une plume ( et oui, en ce début du XX e siècle, l'abbé dut en user plus d'une pour cette rédaction de plus de 450 pages , imprimées en petits caractères) allègre, accorte, trempée dans une encre saturée de poésie et d'humour, ce qui rend la lecture encore plus passionnante .
Un livre qui restera , toujours à portée de main et d'yeux , surtout quand on habite de l'autre côté du Rhône, dans la ville papale !
Un cadeau fort précieux à tout point de vue !
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Ajoutons que Villeneuve a deux notaires, des médecins et des pharmaciens et qu’elle a également deux bureaux de tabac (1)
1 Certains auteurs (…) affirment que Jean Nicot, le célèbre introducteur du tabac en France, est né à Villeneuve. D’autres (…) hésitent entre Villeneuve et Nîmes ; mais le plus grand nombre opine en faveur de Nîmes et la vérité est là, croyons-nous.
Quoiqu’il en soit, d’ailleurs, une chose nous frappe : voilà un homme dont l’initiative a valu à l’Etat d’innombrables millions et qui compte en France – pour ne parler que de notre pays – presque autant de sectateurs que d ‘individus. Or, personne qui ait songé à lui élever une statue : pas même dans sa ville natale et en des temps où l’on est si prodige de ces sortes d’hommages. Comment expliquer cette indifférence ? N’y aurait-il pas là comme une inconsciente protestation vis-à-vis d’une industrie sans utilité en somme et qui, si elle enrichit le gouvernement et procure à l’homme un plaisir éphémère, n’en aboutit pas moins – pour un grand nombre – à la ruine des santés et des bourses ?