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3,83

sur 154 notes
La saga des Espadons avec son début réinventé dans "Le bâton de Plutarque" devrait se terminer, comme son nom l'indique avec "Le dernier espadon". Ce qui est certain, c'est que j'aurais du mal à revenir vers Blake et Mortimer désormais. le scénario passerait tout juste et nous procure quelques surprises, bonnes ou mauvaises dont je ne parlerai pas. Sinon ce n'en seraient plus, isn'it ? Mais les dessins ne sont pas à la hauteur. Notre capitaine Blake est défiguré. Seul l'excellent André Juillard pouvait prétendre à la finesse du maître E.P Jacobs, ainsi que le regretté René Sterne. Mais depuis, je vais de déception en déception. Ressusciter d'aussi grands artistes avec le coté mercantile de ces suites tient pour certains du sacrilège. Je pense ainsi à Hugo Pratt et son Corto Maltese inimitable et pourtant sacrifié sur des critères commerciaux. On nous parle d'hommage quand d'excellents artistes au demeurant ressortent des aventure du Lieutenant Blueberry. Mais je n'ai pas le courage de renier mon idole Jean Giraud. Et je vais me régaler à relire encore et encore les authentiques. Mon ouverture d'esprit à des limites simplement esthétiques.
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Acheté après beaucoup d'hésitation -la facture des albums post-Jacobs étant tout sauf régulière-, je me suis laissé convaincre d'abord par les noms de dessinateurs de la "Vallée des immortels". L'histoire d'espionnage est assez réussie, et même les petites "contre-Jacobseries" telles les réflexions de vieux grincheux au Centaur-Club, ou l'héroïne façon Mata-Hari peuvent être perçues comme des hommages déguisés à EPJ qui s'est toujours plaint des contraintes que la censure faisait peser sur ses choix artistiques ou scénaristiques. Quelques regrets cependant : les vignettes décrivant sont tout sauf jacobsienne : il aurait fallu utiliser une police de caractère classique, appuyée avec un texte d'ambiance (façon "Marque Jaune", sur les quais de Limehouse Dock). EPJ n'aurait jamais dessiné autant de [masque]traînées sanglantes. Je confirme l'impression générale que la fin est un peu bâclée : récitatifs absents dans une pleine planche, et surtout, le final de l'Espadon aurait mérité une pleine page avec des évolutions grandioses (comme lors de sa première attaque contre la flotte Jaune), et surtout quelques vignettes sous-marines !
Mais bon, n'est pas EPJ qui le souhaite...
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