AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 120 notes
5
9 avis
4
9 avis
3
4 avis
2
4 avis
1
1 avis
Inconsolable, oui, je suis inconsolable d'avoir dépensé 18 euros dans l'achat d'un aussi mauvais livre! Jusqu'ici, je ne connaissais pas Adèle van Reeth, nouvelle directrice de France Inter et compagne du pseudo-philosophe médiatique et controversé, Raphaël Enthoven. Ce n'est donc pas pour son nom, écrit en lettres gigantesques sur le bandeau, que j'ai acheté ce livre. Non, si je l'ai choisi, c'est pour son thème principal, la mort du père, sujet grave et délicat.
Qu'attendais-je de ce récit autobiographique? de l'émotion bien sûr mais aussi de la profondeur et pourquoi pas quelques clefs, de celles que nous offre parfois la philosophie et qui aident à traverser les épreuves de la vie. Hélas, ma déception fut à la mesure de mon attente. Car si Adèle van Reeth se livre bien, nous dévoilant sa tristesse et ses peurs, elle le fait malheureusement dans un récit entrecoupé de mille digressions, éloignant immédiatement le lecteur de l'empathie qui commençait à le gagner. Que nous importe qu'elle fasse l'éloge de la cigarette ou qu'elle nous détaille les désagréments qu'il y a à vivre avec un chat. Fallait-il en faire des pages et des pages? Si je comprends l'idée de l'auteure, qui est de confronter la mort inéluctable aux petits riens de "la vie ordinaire", je m'agace de ce qu'elle me vole mon émotion de lecteur. Ces longs passages dénués de tout intérêt donnent au livre un son creux qu'il ne méritait sans doute pas.

Quant au style, comment dire... le mieux est peut-être que j'en livre ici un petit échantillon: "Un papa, ça ne devrait pas mourir. On pourrait avoir un papa pour la vie, et pourquoi pas? Un papa qui ne meurt pas. Tu as rendu l'âme; mais à qui? On peut rendre ce qui nous a été donné, mais qui t'en avait fait don, et pourquoi faudrait-il la rendre? C'était juste un prêt?"
Peut-être suis-je restée à la porte du récit en raison de cette écriture faussement simple et authentiquement niaise. Vers la fin du livre, l'auteure s'adresse à son compagnon dans une très longue tirade. Raphaël est déprimé, un peu ronchon aussi. Alors elle va le "coacher", dans le style " tu vois mon chéri, la mort peut surgir à tout moment alors profite de la vie car au fond rien n'est grave". du mauvais feel good déjà cent fois écrit.

Bien sûr je respecte la douleur de l'auteure mais fallait-il en faire un livre? Aujourd'hui les "écrivains" fleurissent à tous les coins de rue et chaque personne qui a un peu de notoriété pense immédiatement qu'elle doit coucher sa vie sur papier. C'est beaucoup d'orgueil et souvent peu de talent. J'écouterai les émissions animées par cette dame et peut-être que j'apprécierai son art de mener les débats mais il est certain que je ne lirai plus ses livres. Quant à l'inconsolable, celui qui nous marque et nous blesse dès la naissance, il n'est de meilleure personne pour en parler que Stig Dagerman dans "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier". Cette lecture-là, profonde, bouleversante et merveilleusement écrite nous ouvre, elle, un infini de réflexions.
Commenter  J’apprécie          12241
Loin de chez moi, j'ai terminé ce livre qui m'a fait très chaud au coeur. Un livre coup de coeur.
J'ai épinglé des tas de passages que je vous partage plus bas. Sachez juste que ce livre, si vous traversez un deuil deviendra aux premières pages votre meilleur allié. L'auteure parle du deuil, du vide, de la tristesse avec des mots d'or, elle nous donne la permission (enfin) de pleurer et d'être triste. Et misère que ça fait du bien !

« Dites-moi au moins que je m'en sortirai. Peut-être. L'inconsolable est sans prophète ni tambour. Mais alors, à quoi bon ? Fausse route: l'insondable n'est pas un alibi. Il est la preuve que vous êtes bien en vie, et n'empêche pas la bonne humeur. »

« L'amour de mon père (ami/amoureux,…) est irremplaçable: cette qualité d'amour-la, je sais que je ne l'aurai plus. Elle ne continuera à exister que sous la forme du souvenir. Et pour l'instant, le souvenir, je n'en veux pas, je suis trop triste d'avoir perdu le présent pour trouver dans le souvenir la moindre consolation. Laissez-moi pleurer la perte de mon père (ami/amoureux) au présent avant de me moucher avec mes souvenirs. »

« Madame la tristesse, je rêve d'une tristesse qui soit aussi simple que : je suis triste, je pleure. Mais c'est toujours plus compliqué. Je suis triste, je me renferme, je ne réponds plus, je suis agressive, je ne trouve pas mes mots, j'en veux à la terre entière de ne pas voir ma tristesse que je porte malgré moi comme un secret. »

Tout dans ce livre est 𝘀𝗼𝘂𝗹𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁/𝗹𝗶𝗯𝗲𝗿𝘁é/𝗹𝗶𝗯é𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗼𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻.
Commenter  J’apprécie          9211
«Toi qui entre ici, abandonne tout espoir ! » l'inscription que Dante a lu sur la porte des enfers serait un excellent bandeau pour ce récit sinistre et pathétique dans lequel Adèle résume en cinq saisons la mort de son père Benoît van Reeth.

« Quand je dirai «papa», qui me répondra ? Ce mot ne s'adressait qu'à toi. C'est un mot intransitif à présent, un mot sans réponse, un mot qui s'arrête, un mot qui s'adresse à un mort. Mon papa, tu n'es plus là, du tout, je suis sans toi, et je ne men remets pas. », murmure la journaliste quand, au terme d'un long hiver, son père s'éteint, vaincu par une tumeur au cerveau, le dimanche 28 février 2021. Cette première moitié bouleverse tout lecteur compatissant à l'épreuve vécue en pleine épidémie Covid, en confinement restreignant les visites aux malades et interdisant à ses frères expatriés de revoir leur père.

La seconde moitié révèle une personnalité nativement dépressive « Avant, il y avait déjà la tristesse, la tristesse sans cause, l'inconsolable sans nom …j'avais sept ans, puis douze, puis seize » se complaisant dans l'affabulation « à dix-huit ans j'en ai eu assez d'inventer des scénarios de toutes pièces pour justifier une tristesse que je ne comprenais pas et qui me handicapait socialement. Soudain c'était l'indifférence dans les yeux des autres et je pensais ne pas pouvoir y survivre, alors j'inventais des morts pour légitimer ma peine et recevoir enfin l'attention qu'il me manquait. ». Cet aveu (p. 113) ébranle le lecteur qui se demande si les cent premières pages ne sont pas mensonges inventés pour valoir à l'auteur une attention qui lui manque ? Une journaliste peut-elle noyer son lectorat dans des « vérités alternatives » ?

« Pourquoi faudrait il avoir le bonheur modeste ? » interroge Adèle van Reeth (p 189) à qui nous retournons la question en lui demandant pourquoi elle n'a pas « le malheur modeste ? ». Les quatre saisons postérieures au décès sont en effet une longue pleurnicherie où la pensée s'égare parmi les invasions félines, les citations littéraires, les évocations musicales, sa grossesse, sa mère et ses grands parents, beaucoup de répétitions, et dégage un parfum impudique et nauséabond qui aboutit à une conclusion désespérante. Récit très inférieur à « La chute de cheval » de Jérome Garcin, sur le même sujet de la mort d'un père, qui révèle une plume, une sincérité et une élévation d'esprit appréciables.

Souhaitons à Adèle de soigner sa dépression chronique (puisse son récit y contribuer), de se consoler et de découvrir des raisons de vivre et d'espérer.

Le lecteur évitera donc cette lecture « feel bad » … qui condamne à une prescription d'antidépresseurs.

PS : mon appréciation de « La chute de cheval »
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          775
«  La maladie rend le possible inévitable, mais pour combien de temps? . »

«  Er depuis tout ce temps j'attends, L'attente suspend et freine, elle cabre le temps, l'attente c'est moi non plus avec mais contre le temps, je voudrais retenir le temps pour maintenir mon père en vie et l'accélérer pour pouvoir respirer à nouveau » .
«  Comment être en paix avec la fin ? » .

«  Je sais que les mots ne pourront rien . Je sais qu'ils n'auront aucune action sur mon chagrin …Comme le reste de la Littérature » .

Quelques passages de ce récit autobiographique où la philosophe se livre et conte l'année de la mort de son père. « L'intranquillité a ses vertus mais pas quand on est à bout de souffle » .

Elle se livre d'une écriture haletante et nerveuse, tisonne sa douleur et son impossible besoin de consolation par écrit en relatant la mort de son père , décrit le naufrage physique du malade , qui subit une tumeur au cerveau , ,son incompréhensible optimisme alors qu'il sait très bien qu'il est condamné . 
«  Comment puis - je aller moins bien que lui ? » S'interroge sa fille lorsque du fond de son lit d'hôpital, il prétend «  aller très bien » .

Avec une simplicité mêlée de désespoir, de rage et de révolte parfois , elle décrit «  l'absence de drame » , les nombreuses questions sans fin qui envahissent sa tête, cette maudite cigarette qui sait se faire à la fois poison intense et rejet.

Elle nous plonge avec talent , dans les méandres béants de sa tristesse, exprime avec force son impossibilité absolue à dire qu'elle va mal , ou son sentiment atroce d'être «  une mauvaise mère » à travers son désarroi et son chagrin.
Puis , une fois le décès arrivé, égrène avec douleur la liste déchirante , émouvante, douloureuse des «  plus jamais » , «  Plus jamais tes bras autour de moi, plus jamais les trois notes que tu sifflais en rentrant » .

C'est le journal de bord de la perte inouïe , le début du deuil , ce néant faisant s'entremêler avec grâce , âpreté , réalisme , amour , chagrin , mort et abondants souvenirs.
Il faut s'habituer à un monde sans lui , rien ne change et pourtant le monde n'est plus le même , la vie continue , les matins se succèdent , un nouveau chat arrive ce chat «  que sa famille lui fait dans le dos » , lui imposant ce petit félin alors qu'elle aspire à un nouvel enfant ….

Semblable à l'horreur qui la saisit , quelques mois plus tard lorsqu'elle réalise que le beau visage de son père «  est devenu une photo » .

Le drame ne serait- il qu'une suspension provisoire de nos soucis ? .

Mais alors , nous autres , êtres inconsolables, aurons- nous la possibilité de jouir de l'existence en connaissance de cause ? .

Un grand livre sur l'amour . le chagrin conduit le coeur vers la littérature comme un enfant se réfugie dans les bras de sa mère.
Est - ce que les mots des autres consolent ? .

Un beau récit d'une lutte intérieure, mais aussi le compagnon d'une femme et de son chagrin.
Texte percutant et sensible sur le deuil ,pétri d'émotion et de retenue .

Commenter  J’apprécie          380
Très touchée par ce texte de la philosophe Adèle van Reeth sur le décès de son père et son chagrin.
Elle raconte de manière très simple la maladie de son père ( tumeur au cerveau), son attachement, sa mort et la tristesse qui ne la quitte plus ensuite. A partir de son témoignage personnel, elle atteint l'universel. Elle pose de nombreuses questions sur la fin de la vie et le chagrin des proches, la manière de continuer à vivre sans ceux qu'on a aimés. Elle se livre de manière très sincère. Un ouvrage qui pourra toucher tout le monde.
Commenter  J’apprécie          250
Un livre magnifique, qui déplace des choses que l'on connaitra toutes, mais qui renouvelle ces banalités avec les mots de l'autrice. le style est impeccable, c'est assurément un grand livre sur l'amour de la vie, et en aucun cas sur la peur de la mort ! Coup de coeur absolu...
Commenter  J’apprécie          230
Le grand départ annoncé avec cet après inconnu, puis ce fichu manque.
Du statut de père en combat contre son cancer depuis 2 ans, le père d'Adèle van Reeth passe à ceux que l'on appelle en fin de vie. Terme qui sous-entend qu'on ne sait pas quand le malade va nous quitter, comment il va le faire, ni si nous serons à ses côtés le moment venu.
L'autrice a commencé l'écriture de ce livre en se disant que cela ne changerait rien, ne guérirait rien, mais que le besoin de mettre cet évènement à plat se révélait impératif pour elle. Même allaiter son enfant pendant qu'elle tape le texte sur l'ordinateur ne la freinera. Faut que ça accouche.
Dès les premiers mots, les premiers chapitres nous sommes plongés dans l'environnement et la tête d'Adèle van Reeth. Elle est à vif, cette période puis la perte l'ont massacré.
Elle en est devenue plus humaine pour moi qui la considérait comme un être froid, hautain, trop affirmative à chaque fois qu'elle prenait la parole lors des émissions littéraires, émissions qu'elle animait avant de devenir Directrice à France Inter.
Quelques redites dans ce livre, beaucoup même, mais on peut lui pardonner ; elle avait besoin de le dire avec toutes sortes d'images, tout type de mots, sous tous les angles

Quelques citations parleront mieux que tout ce que je pourrais commenter de ce témoignage.
« Il existe une tristesse sans consolation. Un état d'âme puissant et indépendant de toute causalité explicite. C'est l'inconsolable, ce sentiment de perte qui persiste, la certitude qu'il manque quelque chose à notre vie, comme si nous n'étions pas complets et que cette incomplétude originaire naissait non pas de la frustration, ni de la colère, mais un chagrinais nom, sans visage. »
« Cette tristesse peut devenir une histoire d'amour toxique. »
« Il y eut tellement de rendez-vous d'où je pensais sortir en larmes, je redoutais le rendez-vous de la -dernière fois-, …une situation d'urgence qui dure deux ans ça consume combien de réserve d'énergie, sans doute celle qui était prévue pour les dix prochaines années, j'ai tout cramé, j'ai tout donné… ».
« Je m'adresse à toi, enfin, je rassemble mon courage et j'écris, sans avoir de message à te délivrer …ce qui me manque, c'est un type de présence que j'ai encore, mais qui a changé depuis que l'horizon de ta disparition s'est dessiné dans ma vie. »
« Voilà un an que tu es mort. Un an que le monde n'est plus le même….Je prends la mesure du temps qui coule sans toi . »
« Mon papa, je voulais te dire que je vais bien …je compose…mes larmes coulent moins…c'est ta manière d'être resté au monde, un grain de sel au creux d'une larme.»

En un mot, j'ajouterais ; on survit, ça oui, mais comment ? À quel prix ? Jusqu'à la prochaine perte d'un être cher dont l'absence mérite elle aussi tout notre amour, toute notre tristesse.
Commenter  J’apprécie          210
L'autrice nous raconte la mort de son père qui semble t'il a entraîné chez elle un traumatisme profond, en particulier dans l'année qui a suivi l'évènement. C'est un très beau témoignage d'amour décrivant bien les différentes phases d'une période de fin de vie douloureuse suivie par une profonde tristesse jugée inconsolable bien que, un vie partant, une autre advient et paraît mettre fin à cette inconsolabilité. Il est étonnant que cette narration soit exclusivement centrée sur la relation au père, sans que d'autres personnes de son entourage n'apparaissent pour diluer cette douleur profonde. La famille, n'est que très rapidement évoquée et n'intervient pas dans le récit. Enfin, sans nier la qualité littéraire de ce livre, c'est quand même une notoriété acquise par ailleurs qui a autorisé l'édition de l'ouvrage et, cette pratique, sans doute utile aux éditeurs pour remplir les caisses devrait rendre plus méfiants les lecteurs. Quel journaliste en vue n'a pas cédé aux sirènes de l'écriture, profitant de sa notoriété pour se faire éditer ?
Commenter  J’apprécie          130
Journaliste et philosophe, Adèle van Reeth perd son père alors qu'elle attend un enfant. La mort percute la vie à venir dans un même mouvement. de cette expérience finalement commune à bien des personnes, l'autrice conçoit un récit évidemment très personnel mais sans beaucoup de style, bien que traversé de temps à autre par de belles fulgurances. Les propos d'une grande platitude sont souvent égocentriques et mièvres. Ils relèvent typiquement d'un écrit pour thérapeutique qu'il soit, qui serait resté dans les tiroirs si son autrice n'avait pas été une petite personnalité des médias.
Commenter  J’apprécie          121
Depuis l'enfance, certains êtres sont inconsolables. Plus qu'un sentiment, c'est une condition. Une tristesse déjà là, un manque initial, une souffrance structurelle, une mélancolie qui nous dépasse, une peine logée tout au fond de l'âme. On a beau l'oublier, l'ignorer, l'enfouir, on finit par prendre goût à son intensité lyrique : c'est “la tentation de la lamentation.”

Que faire lorsqu'à cet inconsolable s'ajoute une tristesse nouvelle ? La mort d'un père. Cette perte tellement banale. Aucun drame là-dedans, il faut bien que les pères meurent, mais c'est toujours un gouffre, une béance, “un mouvement vers le bas et une absence de terre ferme” qui réactivent l'inconsolable. “L'année ne fait que commencer, et je voudrais que rien ne s'arrête jamais, ni l'année, ni la neige, ni le bon sommeil de mon père.” La narratrice écrit à son père qui se meurt depuis deux ans. Son petit papa qui lui manque déjà, même encore là. C'est une tristesse anticipée, une tristesse préparatoire, un sursis qui laisse le temps à ses pensées de vagabonder. le tic-tac de l'horloge, la peur de la mort, l'inutilité d'un chat, les notes d'un piano, la cigarette. Et puis finalement le deuil : ce sentiment de perte qui persiste. Elle convoque dans ce livre d'autres inconsolés. Flaubert, pour qui le seul remède est la littérature, Ionesco et son Journal en miettes, d'autres écrivains ou philosophes, mais rien n'y fait. Enceinte et endeuillée, elle porte la vie, ostensiblement, mais elle porte aussi la mort, intimement, en plein coeur.

“Je sais que les mots ne pourront rien. Je sais qu'ils n'auront aucune action sur mon chagrin. Comme le reste de la littérature.” Si la littérature ne console pas, pourquoi ce livre ? Il y a tant d'écrits déjà sur la mort, la fin, le deuil. Tout a déjà été dit. Certes. Mais Adèle nous offre un livre pour dire merci à la tristesse. “Pleurer c'est être en vie plus que jamais.” Alors accueillons nos larmes, chérissons l'inconsolable, vivons avec, “en bonne entente, un peu comme avec un chat.”

On plonge dans ce livre comme la narratrice plonge dans sa tristesse et comme un gosse plonge dans une piscine. On s'y engouffre, on s'y noierait. Et pourtant, on en ressort. Avec peut-être un peu d'eau dans les yeux, mais plus vivants que jamais.
Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (431) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (5 - essais )

Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "

amoureux
positiviste
philosophique

20 questions
853 lecteurs ont répondu
Thèmes : essai , essai de société , essai philosophique , essai documentCréer un quiz sur ce livre

{* *}