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EAN : 9782815942676
96 pages
Éditions de l’Aube (04/03/2021)
3.13/5   15 notes
Résumé :
Dans cet ouvrage sont rassemblées les interventions qu'Adèle Van Reeth a publiées dans l'hebdo Le 1 depuis 2015.

La philosophe pose son regard et nous livre ses analyses sur des sujets aussi variés que le pétrole («Les noces de l’or et de la nuit»), les Anglais («Nobody’s perfect»), la question noire en Amérique («La parabole Bakta»), Angela Merkel («Aujourd’hui, maman est forte»), la culture («Tromper l’ennui»), le sport («L’homme, animal sportif»),... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Je connais Adèle van Reeth en tant qu'animatrice d'une émission philosophique que j'appréciais sur France Inter. Je ne savais pas qu'elle écrivait également des chroniques pour l'hebdomadaire « le 1 » et je suis tombée sur ce recueil tout à fait par hasard. le fait que j'emprunte actuellement les transports en commun a été un hasard bienvenu : j'ai pu ponctuer mes trajets en métro par la lecture de ces articles, dans lesquels j'ai retrouvé les talents de la philosophe pour vulgariser les notions philosophiques de grands penseurs et en les confrontant à la société actuelle.

« "Si tu ne peux pas utiliser ton cerveau, utilise ton corps à la place » ; c'est en suivant les conseils de son père que Rocky Balboa devint champion du monde de boxe. » J'ai retrouvé avec plaisir ce côté grinçant de l'auteure. Sans que je sois une adepte de philosophie, j'ai toujours apprécié ses émissions parce qu'elles me faisaient réfléchir et sourire. On retrouve ici, à l'écrit, ce côté moqueur, jouissif, concernant les références de notre époque.

« La culture ne fait pas le bonheur ; elle aide à moins souffrir, ce qui n'est pas rien. Quelle différence, dès lors, entre la culture et le divertissement ? Comment distinguer ce qui relève du soin de l'âme humaine de ce qui la conduit vers l'oubli d'elle- même ? » L'auteure est indéniablement une personne très cultivée. Mais elle navigue aisément entre l'élitisme et l'idéologie de Nietzsche, Rousseau et Kant, et le bling- bling de notre époque capitaliste. C'est ce qui fait sa particularité.

Au final, des articles vraiment agréables à lire. On les avale comme des M&M's, toujours en réfléchissant, en souriant. L'avantage est qu'ici, on peut relire plusieurs fois le même passage pour mieux s'en délecter. Mais deux regrets me sont vite apparus : ils sont trop courts, et vu la date de publication, j'aurais aimé avoir des textes post- Covid.
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Adèle van Reeth m'avait tapé dans l'oeil il y a déjà quelques temps, dans l'émission Des Livres & Vous, qu'elle animait sur la chaine pourtant pas très sexy : Public Sénat ; ses questions, leurs pertinences, sa curiosité, son attention, son intelligence quoi ! M'avait séduit. Il parait qu'elle anime aussi sur France-Inter une émission de Philosophie, mais je n'écoute la radio qu'en me rasant, et seulement France-Info !
Les 14 chroniques de ce recueil, d'abord publiées dans le journal « le 1 », ont pour sujets des thèmes aussi variés que : le Brexit, Angela Merkel, la Jouissance (ici ce sont 2 sujets distincts ;-) ou le confinement. Pour éclairer ces concepts ou ces actualités, Adèle van Reeth s'appuie sur des auteurs tels que F. Nietzsche, A. de Tocqueville, Montesquieu ou H. Bergson. Elle cite E. Zola pour définir la jeunesse ou L.F. Céline et le Voyage au Bout de la Nuit pour disserter sur la différence entre la Culture et le Divertissement. Facebook est traité en observant un tableau de J. van Eyck ... Bref de l'érudition et en plus une belle écriture, alors pourquoi suis-je resté sur ma faim ? A. van Reeth n'est-elle qu'une femme de télévision ? Non je ne crois pas ! Mais finalement les sujets abordés, sont, à mon goût trop vite expédiés, de façon trop laconique. Ces chroniques sont très brèves, pas plus de 3 pages, même si c'est une loi du genre, je m'attendais certainement à plus de profondeur. Je suis pourtant plutôt enclin à apprécier les formats courts. 3* néanmoins, pour des textes qu'on peut lire dans les transports en commun, histoire de s'ouvrir l'esprit et de voyager moins bête. Allez, salut.
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Je classe dans mes choix de lecture ce livret non en philosophie mais en humeurs. Comme le dit Nietzsche… Non je ne vais pas dégainer comme le fait van Reeth un philosophe à la page. Humeurs car il n'y a aucune philosophie dans ce livre mais les humeurs d'une bonne élève, reine de la dissertation mais qui s'écoute un peu trop écrire. Je trouve qu'elle écrit pour plaire au lecteur ce qui n'est pas ce que j'attends d'un écrivain. On la dit et elle se dit philosophe mais quelle est sa théorie sur la vie, le monde. Et Dieu dans tout ça comme dirait un imitateur de Chancel. Pas besoin de se déguiser philosophe car tout le monde fait de la philosophie, et cela dès l'enfance. Mais faire de la philosophie n'est pas être philosophe. Madame Adèle est un bon professeur de philosophie ce qui n'est pas la même chose.
Adèle fait appel au démon de Nietzsche qui propose de revivre sa vie à l'infini sans n'y rien changer. Quelle horreur ! Vivre et revivre encore, c'est une excellent idée madame van d'avoir repris cette idée et de me la faire connaître, moi qui ne lis pas Friedrich ; mais cela ne suffit pas pour faire une livre. Mais peut-être n'ai-je rien compris et suis-je passé à côté d'une grande philosophe du 21ème siècle ? C'est promis je vais en lire un deuxième, on ne sait jamais j'ai peut-être raté quelque chose.
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Quelle singulière expérience que de lire 14 chroniques d'Adèle van Reeth publiées par l'hebdomadaire le 1 entre 2015 et 2020, en ce mois d'avril 2021.
D'abord, parce que le recueil s'ouvre avec une chronique publiée il y a un an exactement... à propos du confinement.
Ensuite parce qu'il m'a été presque impossible de lire ce recueil sans faire référence à ces 12 derniers mois, au tournant majeur que nous vivons. La culture, la jeunesse, les réseaux sociaux, l'opinion... j'ai lu chaque chapitre comme autant de pistes de réflexions sur le présent. Loin de me limiter "au petit bout de la lorgnette", le regard acéré de la philosophe, sa "plume aiguisée" - pour reprendre ses propos au sujet d'Emile Zola - et concise, ses références multiples, m'ont permis de me pencher sur l'actualité avec un véritable kaléidoscope. Outillée de la sorte, "Vivre et revivre encore" me semble dès lors passionnant ! Merci à Babelio et les éditions de l'Aube pour la découverte.
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Rassemblés dans ce recueil, les textes parus dans la Revue le 1 font preuve d'un bel éclectisme puisqu'ils traitent aussi bien de la jeunesse, du pétrole , du sport ou du plaisir féminin. Faisant feu de tout bois, Adèle van Reeth convoque aussi bien Proust que Zola, Kant que Alexis de Toqueville et ce pour le plus grand bonheur du lecteur qui découvre ainsi que la philosophie n'est pas forcément ardue ni ennuyeuse.
Passant au crible l'actualité, Adèle van Reeth nous offre des textes non seulement fluides, mais parfois malicieux. Pourquoi se priver de les dévorer ?
Mà l'éditeur et à Babelio



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critiques presse (1)
Culturebox
07 avril 2021
Dans Vivre et revivre encore, Adèle Van Reeth aborde des thèmes aussi variés que le genre, le sport, les réseaux sociaux ou encore le confinement, pensé notamment à la lumière des réflexions de Nietzsche.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La culture ne fait pas le bonheur; elle aide à moins souffrir, ce qui n'est pas rien. Quelle différence, dès lors, entre la culture et le divertissement ? Comment distinguer ce qui relève du soin de l'âme humaine de ce qui la conduit vers l'oubli d'elle- même ?
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Pour le philosophe, elle est une manière d’interroger le rapport que nous entretenons à notre existence. Comment vivre de manière à être prêt à revivre chaque seconde ? Comment acquiescer à ce qui nous est imposé ? En période de confinement, la vie semble immuable. La répétition des jours et des nuits se fait plus pesante, et entre nos quatre murs, c’est face à notre propre vie mise à nu que nous nous trouvons. Aucune porte de secours : sans détour ni déni, l’insolence du réel nous saisit au ventre et nous flanque la nausée. On se dit que l’essentiel est ailleurs, que notre existence ne peut pas se réduire aux lavages de mains, aux devoirs et aux listes de courses. Et c’est vrai. Mais ce n’est pas nouveau. La seule chose que le confinement nous enseigne, c’est qu’il en a toujours été ainsi. Mais aujourd’hui, on ne peut plus fuir.
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"Si tu ,e peux pas utiliser ton cerveau, utilise ton corps à la place"; c'est en suivant les conseils de son père que Rocky Balboa devint champion du monde de boxe.
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Et si ça devait durer ? Et si nous étions condamnés à ne plus bouger ? L’inlassable répétition du même jusqu’à la fin des temps. Plus d’imprévu, plus d’improvisation, aucun changement. L’idée est insoutenable – et heureusement, pas prévue au programme – mais efficace. Le démon de Nietzsche ne dit pas autre chose : imaginez que votre vie recommence exactement telle que vous l’avez vécue, un nombre incalculable de fois. Seriez-vous prêts ? Sinon, que voudriez-vous changer ? Que vous manque-t-il pour pouvoir dire oui ?
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La culture ne sert à rien, si ce n'est à tromper l'ennui. Ce qui n'a pas de prix.
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Videos de Adèle Van Reeth (35) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Adèle Van Reeth
"J'entre ici en perdante. Je sais que les mots ne pourront rien. Je sais qu'ils n'auront aucune action sur mon chagrin, comme le reste de la littérature. Je ne dis pas qu'elle est inutile, je dis qu'elle ne console pas." C'est ainsi que débute Inconsolable, le livre que nous explorons au cours de cet épisode.
À travers un récit porté par une narratrice confrontée à la mort de son père et qui scrute, au quotidien, la douleur, la tristesse, le monde qui n'est plus le même et la vie qui revient malgré tout, son autrice, la philosophe Adèle van Reeth, tente de regarder la mort en face et de mettre des mots sur cette réalité de notre condition d'êtres mortels. C'est un livre qui parle de la perte des êtres chers et qui est en même temps rempli de vie.
Adèle van Reeth nous en parle au fil d'un dialogue, où il est question, entre autres, de la difficulté et de la nécessité d'écrire, de la vie avec la tristesse et d'un chat opiniâtre. Et à l'issue de cette conversation, nos libraires Julien et Marion vous proposent de découvrir quelques livres qui explorent la question du deuil.
Bibliographie :
- Inconsolable, d'Adèle van Reeth (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21563300-inconsolable-adele-van-reeth-gallimard
- La Vie ordinaire, d'Adèle van Reeth (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20047829-la-vie-ordinaire-adele-van-reeth-folio
- le Réel et son double, de Clément Rosset (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/501864-le-reel-et-son-double-essai-sur-l-illusion-e--clement-rosset-folio
- L'Année de la pensée magique, de Joan Didion (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/1177569-l-annee-de-la-pensee-magique-joan-didion-le-livre-de-poche
- Comment j'ai vidé la maison de mes parents, de Lydia Flem (éd. Points) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16192372-comment-j-ai-vide-la-maison-de-mes-parents-une--lydia-flem-points
- Rien n'est su, de Sabine Garrigues (éd. le Tripode) https://www.librairiedialogues.fr/livre/22539851-rien-n-est-su-sabine-garrigues-le-tripode
- Vivre avec nos morts, de Delphine Horvilleur (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21199965-vivre-avec-nos-morts-petit-traite-de-consolati--delphine-horvilleur-le-livre-de-poche
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