Dans les bois éternels

Dans les bois éternels est une enquête du commissaire Jean-Baptiste Adamsberg. Celle-ci nous fait aller et venir entre Paris, la Normandie et le Béarn natal du personnage principal.

Comme souvent, Fred VARGAS mélange avec habileté des phénomènes éminemment modernes (le dédoublement de personnalité) avec des résurgences du passé, en l'occurrence un breuvage d'immortalité et des reliques religieuses. Autre marque de fabrique de l'auteure, on y trouve une galerie de personnages secondaires hauts en couleur, et des personnages principaux très attachants.

Le roman n'est toutefois pas le plus marquant de VARGAS. Il est juste le moyen de passer un agréable moment de lecture.

Ai aimé mais ai trouvé difficile à suivre mais encore une fois, j'ai apprécié ma lecture...

Une nouvelle aventure du commissaire Adamsberg un peu perdu entre son passé et son nouveau collègue pas complètement acquis à sa cause. Ajouté à cela, la mère de son fils qui préfère désormais en rester à des relations amicales et deux meurtres Porte de la Chapelle.
Malgré tout, j'ai été moins embarqué notamment par le caractère fantastique de l'enquête.

Égal à tous les Fred Vargas, j'adore je le conseil, formidable.

Les spécialistes diront qu'il s'agit d'un livre du cycle Adamsberg. Que ce n'est pas le premier, et certainement pas le dernier… Ca se voit.
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Adamsberg et sa brigade sont aux prises avec une ombre qui tue les vierges, les deterre 3 mois après, vole des reliques en Normandie et tue des cerfs, vole leur coeur. J'adore le style, les personnages de Vargas et l'intrigue dans ce recueil est étonnant.

un Vargas qui m'a un peu déçue même si j'ai retrouvé avec plaisir les références historiques, des personnages attachants, mais il manque un peu d'intrigue, ou je ne sais quoi :bref, la mayonnaise n'a pas pris! (même si je l'ai quand même lu jusqu'au bout)

Des bois qui manquent un peu de corps

J'ai une curieuse relation avec les romans de Fred Vargas. Ils m'attirent souvent, mais me laissent aussi, fréquemment, sur ma faim.

Ainsi, après le formidable et très drôle "Sous les vents de Neptune", "Dans les Bois éternels" me chiffonne.

Bien sûr, on est en terrain connu avec cette ronde de personnages : Adamsberg, l'enquêteur iconoclaste et emblématique des romans de Vargas, son équipe composée de Danglard, Retancourt, Estalère et d'un nouveau venu : Veyrenc, un "pays" d'Adamsberg, originaire d'un village du Béarn.

On re-croise même un des "évangélistes" de "Debout les morts" et, évidemment, Camille.

Personnages familiers, donc. C'est en partie, ce qui coince.
Car chez Vargas, les personnages ne peuvent pas être ordinaires et cette originalité forcée tourne un peu au procédé. Des fois ça passe, là, je me suis un peu forcé.

L'intrigue quant à elle souffre un peu des mêmes défauts, à mes yeux.
Elle est complexe, volontairement peuplée de fausses pistes... Mais là encore, trop, c'est trop : fantôme, cadavres, cerfs massacrés, visite de la Normandie mystérieuse, visages et histoires ressurgis du passé, Retancourt sur-femme, chat semi-marathonien...

Il peut sembler curieux de reprocher à un écrivain, son originalité, sa "petite musique" ; mais parfois, une petite note inattendue est la bienvenue.

Là, je trouve que son concerto pour bois souffre de quelques couacs.

Quelle joie de retrouver Adamsberg dans ces bois éternels.
Un très bon roman, rempli encore une fois d'humour.

Un Vargas mineur, avec une profusion de personnages qui fait tourner la tête (critique à venir)