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3,82

sur 5228 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Jean-Baptiste Adamsberg vient d'être nommé sur son nouveau poste, et fait la connaissance de son équipe. Il commence par résoudre un meurtre, à l'instinct, ce qui occasionne un long débat avec son lieutenant, Danglard, bien forcé d'admettre que son chef avait raison... Et pusi il y a cette espèce de maniaque, qui trace des cercles bleus un peu partout avec cette curieuse maxime "Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?"

D'ailleurs, la célèbre océanographe, Mathilde Forestier sait qui il est, elle l'a déjà suivi. Oui parce qu'elle aime suivre des inconnus dans la rue, chacun ses passe-temps ! Mais à la base, si elle vient trouver Adamsberg, c'est pour lui demander de l'aider à retrouver Charles Reyer, un aveugle rencontré par hasard à la terrasse d'un café…

Alors c'est très bizarre, parce que j'ai vraiment été plongée dans l'histoire sans que mon esprit n'y trouve quoi que ce soit à redire, mais maintenant que j'ai terminé et que j'y repense, je me rends compte à quel point il n'y a rien de crédible dans tout ça ! Ni les personnages, ni leurs motivations, le rythme de l'action parfois très lent…

Et pourtant quand j'avais le nez dedans, rien à dire. C'est quand même un peu trop barré pour moi, la relation Camille-Mathilde et Adamsberg qui ne s'en rend pas compte tout de suite !
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L'histoire est lente à démarrer, elle se passe dans le Paris de 1990 ; on se téléphone, on lit les journaux, on se donne des rendez-vous dans les cafés.
L'action tourne en rond longtemps autour du commissaire et de quelques personnages avec des dialogues décousus. Puis tout d'un coup en quelques dizaines de page, ça s'accélère et on arrive au dénouement.
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L'homme aux cercles bleus propose une structure narrative inhabituelle pour ce type de roman, une première partie assez lente bien que fluide pose le cadre et l'intérêt de l'intrigue se met en place tardivement: des cercles bleus sont tracés sur les trottoirs de la capitale, encerclant un objet et signés d'une même phrase mystérieuse: "Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors?". J'ai été attirée par le fait que l'action se déroule dans les rues de Paris, et qui plus est dans des quartiers que je connais. le suspense est maintenu jusqu'à la chute avec un rythme plutôt plaisant.

Le véritable problème pour moi se trouve du côté des personnages, sur lesquels le récit s'attarde avec trop d'insistante, tuant ainsi leur crédibilité en quelque sorte. J'ai découvert par la suite que c'est dans ce roman policier que se rencontrent de nombreux protagonistes chers à Fred Vargas, ce qui explique peut être cette sensation pesante. J'ai fait la connaissance de l'énigmatique commissaire Adamsberg et du capitaine Danglard, héros récurrents chez cette auteur, et en fermant le livre, tout en ayant passé un bon moment, je n'avais pas spécialement envie de les retrouver dans un autre roman.
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
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Et allez, premier roman avec Adamsberg depuis que j'ai commencé à relire tous les Vargas.
Et encore une fois, un bouquin que j'avais adoré me déplait, sans que la qualité de l'écriture (très belle) ni du scénario (plutôt maitrisé) ni même l'enquête (tirée par les cheveux, mais agréable) ne soit en cause, mais purement le caractère des personnages et les valeurs exprimées dans le bouquin.
Vargas écrit ces héros en les rendant pailleté et poétiques, pour nous faire oublier qu'ils sont cons, irresponsables ou égoïstes, pour « illuminer leur humanité ». Enfin, elle paillette surtout Adamsberg, hein, je trouve Danglard, Mathilde, Charles, vachement moins montés en mayonnaise (et je vous parle même pas des autres, les voisines ou les collègues, ceux-là, on peut s'essuyer les pieds dessus sans soucis).. Et autant a 20 ans, ça passait crème, je trouvais cela même formidable, ces humains exceptionnels et uniques, autant maintenant, je supporte plus.
Camille signale le retour de la Femme Éternelle, ROULAGE D'YEUX, qui vacille parce qu'elle doit être fragile pour être désirable, qui a le futile aux lèvres et le grave au front qui font des boucles en huit sur son visage (ça veut dire quoi au juste ?) mais elle ne sert pas a grande chose. Mathilde, Charles et Danglard sont bien plus chouettes au final.
Adamsberg. Je l'adorais, j'aimais son côté Grand Incompris, Pelleteux de Nuages, cette façon d'être à côté, décalé, poétique, sylvestre. Maintenant ? Déjà, utiliser« sylvestre » dans ce contexte, c'est un effet de style pour ajouter de la mystique au personnage, rien de plus, parce que cela ne veut pas dire grand-chose de concret. Et ensuite, nom d'un chien, les paragraphes qui expliquent a quel point cet homme est Exceptionnel durent des plombes, et vas-y qu'on en fait des caisses dans la description méliorative, qu'on nous rajoute des couches d'envolée lyriques, des farandoles de paraboles, de métaphores et de parallèles qui visent à nous en mettre plein la vue. Bien fait, ceci dit, hein, très bien écrites, les farandoles. Adamsberg a été créé par Dieu le Père, avec les fonds de tiroirs, qui en a fait un être d'exception, bla bla bla.
En vrai, Adamsberg, c'est le Ken de Vargas, son Homme Idéal, sa Mary Sue avec super pouvoirs. On nous explique que c'est un petit héro tragique, déçu sans cesse par l'humanité, si banale et prévisible, tandis que lui flotte tel un enfant sylvestre qui séduit tout le monde ROULAGE D'YEUX ROULAGE D'YEUX, et qu'il « voit » la cruauté suinter, et donc reconnait les assassins. MAIS BIEN SÛR. C'est dangereux, cette idée, chez un flic, non ?? Mais Danglard passe pour un con bouché auprès du lecteur quand il le dit, il devrait avoir la foi en Saint Adamsberg. Et ce pauvre chouchou se tape tout le voisinage et brise des coeurs a tout va, mais reste innocent comme un agneau, et amoureux de sa petite chérie, donc il peut bien maltraiter Christiane, on s'en fout, c'est une conne avec trois idées pivots.
Sa relation avec Camille !!!! A 20 ans, j'étais passionnée, admirative, jalouse ! Quelle amour pour elle, qui défie le temps, la distance, et reste aussi fort qu'au premier jour mais n'exige rien ! Quel Homme, qui tremble quand il rêve qu'elle est morte quelque part, qui la poursuit dans le train, veut la revoir une heure avant de crever, la petite chérie ! Aujourd'hui, rien que ce surnom « la petite chérie » me fait grincer des dents. Et sa comédie ridicule, là, parce que d'un coup il croit qu'elle serait morte : ce gros guignol se raconte des histoires sur la vie d'une fille qu'il a cassée 9 ans plus tôt ? La belle affaire. Et on ajoute évidemment une vraie scène de romance des années 90 : ouai il faut se souvenir qu'à l'époque, un mec qui insiste, qui pousse et qui force, on trouvait ca sexy et personne se posait de question. Indiana Jones, Ian Solo et tous les copains, vous connaissez. Tout ça pour ne pas avoir le début de l'ombre d'une conversation avec elle (visiblement sa vie, ses opinions, on s'en tape) la culbuter pendant 2 heures dans un train, et se séparer en en faisant des caisses dans le tragique des amants maudits. Non, gars, vous êtes pas des amants maudits : t'es un gros nombriliste que cette nana a carrément fuit a l'autre bout de la terre après que tu l'ai cassée en deux, et tu viens juste d'abuser de ton pouvoir de flic pour l'approcher alors qu'elle t'as dit qu'elle ne voulait pas te voir. Et en plus, comme je me souviens de la suite, ça m'agace encore plus. Tout ça pour ça. Franchement, Camille, t'aurais mieux fait de le foutre hors du train à coups de pied dans le fondement, encore heureux que tu es devenue Camarade et indifférente plus tard, au final, c'est toi qui a gagné (mais pas avant d'en avoir sacrément bavé).
Ah non vraiment, cette exaltation du « héros de base » des années 90, égoïste, forceur, irresponsable, mais irrésistible et poétique, ça ne me fait plus rêver du tout, peu importe la dose de paillettes et d'ampoulades littéraires que Vargas ajoute dessus.
J'arrête la relecture, je jette l'éponge, je laisse Adamsberg dans l'ombre de ma mémoire d'ado ou il était si bien, parce que je sais déjà la suite : je vais râler et m'agacer contre ce héros qui me sort par les trous de nez. A un moment, faut pas être maso : si ça te plait pas, ne lis pas.
Je passe chez Pratchett, voilà.
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Relecture de cette série qui ne m'avait pas convaincue quand je l'avais découverte. J'ai décidé de relire les tomes dans l'ordre, pensant que ça allait mieux m'attacher aux personnages et à leur évolution mais non ça ne le fait toujours pas. de tous les tomes que j'ai lu, pour l'instant, seul l'homme à l'envers a réellement retenu mon attention. Et celui-ci est celui que j'aime le moins. L'absence de chapitrage, le manque de rythme dans l'enquête et les personnages tout autant névrosés que le tueur, les dialogues creux et vides de sens, font que je n'adhère vraiment pas à l'histoire. Comme je suis quelqu'un de tenace, je vais relire les autres tomes présents dans ma PAL, mais je ne chercherai sûrement pas les suivants.
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J'avais commencé ce bouquin, il y des lustres et vite abandonné devant le côté brouillasseux et volatile du commissaire Adamsberg, facette venant en opposition à mon côté cartésien à la Danglard. Et puis, devant la pauvreté livresque de la bibliothèque du lieu où je suis retenu, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, j'ai repris le bouquin.
Dès le début, j'y ai retrouvé la même gêne dans cette écriture vaporeuse qui tourne et retourne autour du pot sans aller au fond des choses. Mon envie de lire ou est-ce la sagesse des ans m'ont conduit à perséverer. Et J'ai bien fait.

Ce qui m'a peut-être aidé, c'est qu'à la lecture seule du "commisssaire Jean-Baptiste Adamsberg et Danglard" les tronches de Jean-François Balmer et celle de Philippe Ambrosini se sont imposées à mon esprit, confusion avec ces deux acteurs de la série "Boulevard du palais" finalement à moi révélée en cours de lecture; Jean-Luc Anglade interprétant le rôle dans les téléfilms de José Dayan qui a porté à l'écran Fred Vargas, n'a pas marqué mon esprit. Les visages de ces deux acteurs ont donc accompagné mes envies d'enquêteur. J'aime bien traduire les personnages de romans en images fictionnelles ...qu'est-ce que prend ma pôvre mère !!!

Vargas, tel Janus, via Adamsberg, nous ferme les portes des classiques enquêtes, pour ouvrit celles d'un labyrinthe sous une nappe de brouillard où on entre sans savoir si on doit chercher une issue.
Ah ! difficile à suivre l'Adamsberg. C'est un peu comme s'il était archéozoologue. il met en oeuvre un ensemble de techniques de lecture des informations fournies par les vestiges laissés par les meurtriers et assassins, issus des lieux de crime et par les données qui leur sont associées (contextes chronologiques, spatiaux, fonctionnels). de quoi laisser perplexes les Danglard que nous sommes.
"Que vient donc faire ce petit bout d'os dans cette caverne alors qu'on retrouve son homologue dans la strate 69 bis de la grotte Machin ?"

Bref tout ça pour vous dire que j'ai bien aimé arriver à m'extraire de cet intrigue peuplée de personnes extrêmement étranges qui obligent à se questionner sur notre propre étrangeté.
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Le premier roman de la série de Fred Vargas avec le commissaire Adamsberg. J'avais lu "Pars vite et reviens tard" que j'avais appréciée et je me suis dit qu'il serait intéressant de commencer par le commencement.

Le commissaire Adamsberg se retrouve muter à Paris. Avec son collègue Danglard, il est en charge de l'enquête de l'homme aux cercles bleus. L'observant depuis les quasi premiers cercles jusqu'au meurtre, il va retrouver l'assassin.

Je suis moins séduite par cette histoire. Une intrigue bien et un dénouement que nous attendons le moins et nous tiens en haleine. Mais pour ma part, la résolution tombe "un peu du ciel".
et puis on a cette Camille, son amour, qui reste dans ses pensées et que nous voyons à peine. Mais pourquoi ?
Certes nous avons des personnages attachants, tous décalé à leur manière est bien dépaysant et permet un récit agréable à la lecture. Comme quoi nous ne sommes pas tous parfait !
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Adamsberg est un flic un peu bourru et assez étrange. Quand il arrive à Paris, un maniaque insolite pique sa curiosité. L'’homme trace des cercles bleus autour d’'objets abandonnés dans les rues de la capitale. Rien de très dangereux dans cette mystérieuse activité nocturne… jusqu'’à ce que l'’on trouve un corps inanimé au centre d’'un cercle.
Mathilde est une océanographe de renom qui s’'amuse à suivre des inconnus au hasard des rues. C’'est au cours de cette passion singulière qu’'elle croise un homme qui entoure des fragments de vie à la craie bleue. Cette filature va prendre une importance toute particulière…

Le style de Fred Vargas est net et efficace. Néanmoins, je regrette un peu de la voir parfois s'’enliser dans des phrases trop alambiquées. Elle est bien plus douée lorsqu'’elle assène ses phrases comme des couperets.
Je me suis immédiatement attachée au personnage insaisissable d'’Adamsberg. Vargas a réussi à créer un personnage qui porte l'’histoire à bout de bras. L’'intrigue est très bien ficelée et surtout très surprenante.
En bref, L'homme aux cercles bleus renferme toutes ces subtilités qu'’on aime retrouver dans un polar.
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Je suis d'accord avec certaines des critiques précédentes : si j'avais commencé par ce livre-ci de Fred Vargas il n'est pas certain que j'eusse continué. Il est beaucoup moins subtil et abouti que ceux que j'ai lus précédemment.Le lire à ce stade est plutôt comme de voir un prequel au cinéma, ou un "origines de". Ce livre nous apprend à mieux cerner Adamsberg et ses comparses. Et, reconnaissons-le, Vargas analyse et présente finement son personnage. Ce faisant, je me l'imagine beaucoup mieux, un peu comme Maigret ou Sherlock Holmes, des grandes figures.L'intrigue est correcte, pas phénoménale ni extrêmement prenante ou surprenante.A lire pour les aficionados.A priori plutôt à lire a posteriori d'autres opus.
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Faire connaissance avec le commissaire Adamsberg quand on a déjà lu ses histoires dans le désordre est assez troublant.
C'est un peu comme entamer une analyse en croyant que le passé avait peu d'importance dans nos choix de vie !
Le personnage est insaisissable et déjà perspicace, son équipe a bien du mal à le comprendre, mais on sent déjà dans ce premier roman respect et émulation naître de ces personnages attachants.
Quant à l'enquête elle est menée avec psychologie et finesse sans effusion de sang/
L'autrice favorise la noirceur des êtres en apparences ordinaires et s'avère fine analyste.
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