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3,3

sur 1813 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai lu le dernier Vargas en essayant d'oublier les billets très sévères survolés sur Babelio...
Le ton, plus bavard que d'habitude, les personnages, moins surprenants, Adamsberg, moins laconique, les autres moins fantaisistes..., tout m'a rappelé que nous sommes nombreux à avoir jadis adoré les trouvailles de Vargas et à être déçus par son dernier livre.

Pourtant, l'idée de situer la trame à Combourg permettait de laisser vagabonder l'imagination entre légendes bretonnes et fantômes d'outre-tombe, mais je l'ai trouvée bien longue cette enquête...
Des habitants se font tuer, avec un mode opératoire semblable, le couteau manié par un gaucher, un oeuf dans la main...
Et malgré l'armada de policiers venus à la rescousse, les crimes continuent...
Les suspects ne manquent pas : le sosie De Chateaubriand, le bossu (là on est chez Hugo;-) ), la simili-sorcière, le patron d'entreprise véreux...
Pourtant l'équipe d'Adamsberg, celle de Mathieu, le local, et les renforts de Rennes, veillent, enfin quand ils ne mangent pas dans l'auberge de Johan (je pense qu'un quart du livre se passe à l'auberge à boire du chouchen et à manger...) ( à noter que j'habite en Bretagne depuis un an et je n'ai jamais vu quelqu'un boire de chouchen, ou alors des touristes égarés...)

La résolution de l'enquête renoue avec la fantaisie et la noirceur des précédents livres de Vargas, mais ça ne suffit pas et l'on ressort déçu, et surtout triste de ce rendez-vous manqué avec l'auteur...
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Quand on attend aussi longtemps après un roman on s'attend toujours a quelque chose d'exceptionnel. Si parfois ça fonctionne, d'autres fois ça ne colle pas du tout.

Malheureusement pour ce dernier Vargas, il n'a absolument rien d'exceptionnel.

J'ai une affection particulière pour Adamsberg et ses acolytes. Mais bizarrement, je ne les ai pas trouvé a la hauteur dans ce roman.
Je sais très bien que souvent les aventures d'Adamsberg sont tirées par les cheveux, pas toujours très crédibles, mais les personnages avec leurs caractéristiques font quasi tout le job dans les romans de Fred Vargas
Et donc tout en étant présents, ils étaient aux abonnés absents.

L'écriture de Fred Vargas reste agréable, le scénario tordu comme a son habitude et l'intrigue quasi absente elle aussi.
On devine très tôt qui est l'assassin de l'histoire, même si nous n'avons pas les motifs de ces meurtres.

Une énorme déception pour moi.
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Pour qui suit Fred Vargas depuis des années et adore sa fantaisie, son ésotérisme et sa singularité, pas de doute à propos de Sur la dalle : le verdict ne peut-être que négatif, une déception à la hauteur des attentes, si l'on ose dire, après 6 ans d'absence. L'envie ou l'inspiration, à moins que cela soit les deux, a fui la romancière, dont on peut présumer qu'elle a été plus ou moins sommée de remettre une nouvelle livraison à son éditeur. En même temps, pour l'amateur de polar, disons moins aficionado de ses oeuvres précédentes, ou encore qui la découvre, pour l'occasion, Sur la dalle est-il un livre dénué d'intérêt ? Certainement pas, si on le compare à d'autres publications dans le genre policier, puisqu'il y a du suspense, des surprises et un brin d'excentricités, quand même. La première intrigue est par moments relativement plaisante, avec son atmosphère bretonne et quelques personnages extravagants. La seconde, plus banale et dénuée de toute crédibilité, ensevelit le pauvre Adamsberg sous un déluge de forces policières et fait appel à moult hasards et coïncidences, bien pratiques pour conclure l'affaire. Dire que tout est lourd et peu subtil serait un peu injuste mais Vargas nous a tellement habitués au caviar que les oeufs de lump passent mal. D'ailleurs, à propos de bouffe, comment ne pas déplorer toutes ces scènes de ripaille, répétitives et même pas appétissantes ? Décidément, non, peu de choses incitent à se féliciter que Sur la dalle soit tombé dans le dolmen public !
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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C'est peu dire qu'on l'attendait avec impatience ce nouveau roman de Fred Vargas, polar mi-animalier aux allures de conte. Mais quelle déception de ne pas retrouver la plume alerte de l'autrice au service d'une intrigue bizarroïde et jubilatoire qui a fait son succès. Ce gros pavé tortueux et tarabiscoté est aussi indigeste qu'une tortilla au beurre salé. Qu'a-t-il pu arriver à l'autrice ? Pour le coup, me voilà inquiète.
J'imagine qu'elle n'avait pas une envie folichonne de l'écrire, ce polar, mais j'imagine fort bien son éditeur lui mettre le couteau sous la gorge, et pas n'importe quel couteau ! Un Ferrand à trois rivés dorés, parfait pour l'arme du crime. Puis, d'un ton tranchant comme un Ferrand, il lui ordonne de le pondre fissa, ce polar. D'où l'idée de l'oeuf dans la main des victimes. Mais Fred a beau s'allonger sur la dalle du dolmen, l'inspiration la boude. Lassé de ne rien voir venir, l'éditeur finit par séquestrer Fred dans un manoir breton, il la met au pain sec et à l'eau. Affamée, elle imagine alors des repas roboratifs, une cuisine en dehors des sentiers battus et trouve ainsi le personnage de Johan qui lui concocte des gratins de brocolis au roquefort avec force rasades de chouchen.
Regardant le jardin par la fenêtre de son manoir, Fred Vargas, voit les roses fragiles se balancer dans le vent et voilà comment apparait la fillette nommée Rose.
Lorsque l'éditeur passe le soir pour voir l'avancement du chantier, il marche sur l'ombre de Fred sous la lampe, ce qui l'agace, il pourrait blesser son âme. Ainsi naissent les « Ombreux », sorte de loge secrète en lutte contre les « ombristes » qui piétinent leurs ombres.
L'histoire partait pourtant bien partie avec son lot de légendes, son menhir, son fantôme bancroche et son sosie du vicomte De Chateaubriand sans parler du clan des ombristes pétris de superstitions. Oui, il y avait matière pour passer un bon moment de lecture mais j'ai eu du mal à suivre Mathieu, Adamsberg, Retancourt, Veyrenc … sur la piste de malfrats méchants comme des teignes.
On trouve tout un bestiaire, comme il est coutumier chez l'autrice, et c'est un hérisson blessé qui ouvre le bal aux chiens, chats, et même un âne. Mais la bestiole qui tient le haut du pavé, c'est la puce qui pique même les morts ! Curieux lorsqu'on sait que c'est le gaz carbonique dégagé par la respiration qui les attire. Bon, passons, on n'en est plus à une excentricité prés.
« Sur la dalle » m'a laissée, hélas, de marbre.
Allez, je ne lui en veux pas ...et j'attends son prochain roman!

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Depuis le dernier roman policier de Fred Vargas, il s'est écoulé six ans. Autant dire que la sortie de Sur la dalle faisait figure d'évènement. J'ai dû attendre longtemps avant de l'emprunter à la médiathèque, attente qui, hélas, n'en valait pas la peine. Mais où est donc le charme des livres de Fred Vargas ?

Le commissaire Adamsberg se lie d'amitié avec un de ses homologues bretons et ils sont bientôt appelés à travailler sur la même affaire, une bien curieuse affaire, fantôme compris, forcément, on est chez Vargas. Adamsberg, grâce à son observation aiguë, innocente d'abord un lointain descendant De Chateaubriand qui ressemble comme deux gouttes d'eau à son ancêtre (on est chez Vargas, hein !). Ceci étant fait, il faut quand même trouver le véritable assassin.

Je n'ai pas retrouvé ce qui fait le charme des livres de Vargas, son atmosphère très particulière. Les péripéties (tout comme les personnages) sont difficilement crédibles. C'est une lecture agréable, rapide malgré les 500 pages, mais pas de celle qui fait rechercher d'autres livres de l'auteur. Un roman policier tout-venant.

Lien : https://dequoilire.com/sur-l..
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Quand résonne la jambe de bois du fantôme du Boiteux, chacun sait à Louviec qu'un crime va être commis.
Ça ne loupe pas.
Adamsberg va se lancer dans cette enquête avant même que ses supérieurs ne la lui confient.
Accompagné de Veyrenc, Mercadet, Noël et Retancourt, il prête main forte au flic du coin, Matthieu, pour résoudre cette affaire qui voit les meurtres s'enchainer et se mêler à une autre affaire de gangsters.
Comme d'autres avant moi, je suis un peu déçue.
Je n'ai pas retrouvé dans Sur la dalle la petite musique si particulière des enquêtes d'Adamsberg. C'est comme si Fred Vargas avait appliqué une recette bien rodée mais avec un tour de main bien mécanique : des personnages atypiques et pittoresques mais pas réellement attachants, des bestioles, des superstitions…
Et qu'Admsberg est bavard dans ce volume !! Lui si laconique habituellement !
Et puis Danglard est absent.
Et puis, qu'est-ce que cette piste reposant sur des avortements réalisés par des faiseuses d'anges ? Aujourd'hui ? Je n'ai pas compris.
Pour faire bref, je dirais que ce n'est pas une lecture ennuyeuse – même si elle m'a fait tiquer par ci par là. Pour autant, je n'ai pas trouvé le plaisir de lecture escompté.
PS : les coquilles de typographie sont dommageables surtout pour une maison comme Flammarion !
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Mais où est donc passée Fred Vargas ? Y a-t-il encore Fred à bord de cet avion ?

J'avoue, je suis un tantinet ingrate. Car, à y regarder de près, on retrouve les mêmes schémas de fonds concernant les éléments clés qui jalonnent la majorité de ses romans policiers. Cette fois c'est une histoire d'ombre humaine, une histoire d'hérisson à sauver, un lieu du romantisme situé à Combourg et lié à Chateaubriand ainsi qu'une thématique archéologique constituée de dolmens vieux de 4 000 ans. Jusque là, c'est bien elle qui a choisi les contenants du concept.

Pareillement, pour la structure et l'écriture, c'est bien elle qui est aux commandes. Les dialogues ont ce même charme un peu désuet, un peu commun mais parfaits (je pense à Simenon et quelques autres « grands »). Bref, tout ce que j'aimais tant retrouver à chaque nouvelle parution.

Pareillement, les personnages du commissariat ont tous répondu présents. le commissaire Adamsberg et sa ravissante nonchalance, le commandant Danglard et son éblouissante culture générale, l'agent Froissy et ses préoccupations de survie alimentaire, Veyrenc et bien d'autres collègues.
Par contre quelques autres personnages ont perdu ce charme que l'autrice mettait habituellement dans le choix des noms où des traits de caractère des personnages secondaires. Pour exemple, cette mercière qu'elle a trop facilement appelée Mme Serpentin et qui a un regard de vipère. Dommage, dommage !

Pareillement, elle navigue entre la perversion de l'âme des uns et la perfection de certaines autres. Elle passe toujours et encore par des chemins tortueux essayant de nous balader entre les deux enquêtes du thriller.

Oui, mais alors pourquoi cela n'a pas fonctionné, pour moi, cette fois encore. Simplement parce que je n'y ai repéré ni le plaisir de l'écrivain de nous emporter dans un labyrinthe, ni celui de sa délectation à semer des indices, ni sa jouissance à réussir son coup, à savoir celui d'occuper nos neurones à la résolution d'une énigme.

Alors pourquoi trois étoiles ? Tout bonnement car j'estime que Fred Vargas fait partie des auteurs français majeurs de romans policiers et qu'elle va certainement retrouver sa foi en l'écriture, sa foi en l'homme et qu'elle ne paniquera plus autant pour la planète ( cette grande obsession qui doit la ronger ).

J'avais peur qu'elle n'écrive plus de polars et suis d'autant plus indulgente que je veux, par là, l'encourager à l'écriture. lui montrer que nous sommes nombreux à attendre la parution de ses livres. Comme elle, nous sommes nous aussi préoccupés pour l'avenir de notre planète, mais nous avons encore, et plus que jamais, besoin d'autrices comme elle pour vivre ici et maintenant.
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Chouchen.

Le commissaire Adamsberg doit résoudre une nouvelle enquête en Bretagne.

Je l'ai attendu avec impatience ce nouvel opus d'Adamsberg, mais les premiers retours sur Babelio m'ont fait très peur. J'ai hésité à le lire m'attendant à une purge trahissant l'esprit de la série. J'ai débuté ma lecture avec appréhension, mais la lecture fût plutôt agréable.

Soyons honnête ce n'est clairement pas le meilleur Adamsberg. Notre "pelleteur de nuage" a un mystère à résoudre en Bretagne cette fois-ci. Mais seul une partie de la brigade l'accompagne, Veyrenc, Mercadet et Retancourt sont de la partie, exit Danglard. Je n'ai pas compris ce choix. Sa présence a vraiment manqué dans ce polar.

J'ai aussi eu du mal avec l'action. Les dialogues sont nombreux et interminables. La brigade passe la moitié du roman à table à boire du chouchen. Certains passages partent dans le grand n'importe quoi et n'ont rien à voir avec l'ambiance posée de la série. Quant aux personnages ils ne sont que l'ombre d'eux-même.

Mais par moment, j'ai retrouvé cette atmosphère propre à Fred Vargas. Tout particulièrement lors de la résolution de l'enquête. Pour moi "Sur la dalle" n'est pas une purge, mais la continuité du déclin des enquêtes d'Adamsberg. Depuis "Temps glaciaires" je trouve qu'il manque de plus en plus quelque chose dans l'écriture de Fred Vargas. le dernier que j'ai pris un immense plaisir à lire est "L'armée furieuse".

Bref, une déception prévisible.
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Aie!
Aie aie aiyeeuuuu ! J'ai mal.
J'ai essayé de jouer le jeu, de lire, de comprendre ce que l'auteure voulait mettre en place et j'ai échoué.
J'ai sauté des pages, j'ai abordé quelques rivages avec parfois l'impression de lire du Agatha Christie sous amphétamines. L'humour distancié était à nouveau présent. Distancié, oui. Mais trop, pour moi. Au fil de la la lecture Je me suis souvent demandée ce qui animait encore la femme écrivain...
J'ai quelques fois retrouvé entre deux lignes le style inimitable de Vargas et je m'y suis accrochée... En vain. Mince. J'aurais tant voulu aimer.

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"Pour ceux qui connaissaient Adamsberg, réfléchir ne signifiait nullement s'asseoir à une table, le front posé sur une main. Mais marcher de son pas lent, laissant les idées de toute sorte – il ne faisait pas le tri – flotter au rythme de sa marche, tanguer, se croiser, s'entrechoquer, s'agglomérer, se disperser, en bref les laisser agir à leur guise. Bien entendu, comme tout flic, il mémorisait les faits matériels et les témoignages.... " Mais quand les éléments pratiques résistaient et ne permettaient pas de désigner tel ou tel, alors il n'avait pas d'autres choix que de s'immerger dans l'univers des libres rêveries et de leurs idées envasées, de tenter de les faire éclore, de forcer leur naissance. Il ne connaissait pas d'autre méthode."

C'est pour ces divagations, ces lieux invraisembables qu'il arpente pour faire émerger des liens improbables et des hypothèses étonnantes que j'avais hâte de lire cette nouvelle enquête. Hâte aussi de retrouver cette équipe d'enquêteurs disparates et atypiques, Veyrenc, Mercadet, Rétancourt..., qui convertissent en faits et en preuves les errances de leur commissaire. Ils m'avaient manqués.

Mais voilà, ce fut une déception. Rien de catastrophique pourtant.

Les personnages sont singuliers et plutôt attachants, comme le Josselin le sosie de Châteaubriant (nous sommes près de Combourg) ou Johan l'aubergiste généreux.

Adamsberg a trouver un lieu ésotérique pour se "pelleter ses nuages", un dolmen sur lequel il peut s'allonger.

Alors pourquoi cela ne fonctionne t'il pas vraiment, au point que je n'ai pas trop accroché à l'intrigue?

Trop brouillon peut-être, trop d'improbable, trop de gendarmes en renfort. Et puis un Adamsberg très bavard, qui explicite beaucoup. Une intrigue compliquée qui mêle deux enquêtes, des vrais méchants, des histoires personnelles douloureuses, un coupable que j'aimais bien. Et en plus le très cultivé Danglard, resté à Paris, m'a beaucoup manqué...

Pour être honnête je ne me suis pas vraiment ennuyée, juste le regret des moments fabuleux passés dans l'univers si personnel de Fred Vargas et de ses personnages attachants.
.





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