Temps glaciaires

Tout commence par une lettre qui faillit ne pas être envoyée. Puis une série de suicides suspects qui vont conduire l'inspecteur Adamsberg et son équipe à une première piste : un voyage en Islande qui a mal tourné, dix ans auparavant. Un groupe de Français happé par une nappe de brume sur un mystérieux îlot islandais...Deux d'entre eux n'en revinrent jamais...

Mais alors que l'effet glaciaire de cette découverte se répand déjà, une nouvelle piste s'y entrecroise : un signe étrange auprès de chaque victime qui n'est pas sans rappeler une guillotine. Et de là à l'Association d'études des écrits de Maximilien Robespierre, il n'y a qu'un pas...qui nous emmène au coeur du 18e siècle où ces passionnés d'Histoire organisent des reconstitutions vivantes des...séances de l'Assemblée nationale pendant la Révolution, et dont le clou est Robespierre lui-même !

Oui mais alors l'Islande me direz-vous ? Un simple petit clin d'oeil aux adeptes de polars nordiques ? Doublé d'un autre pour ceux qui adorent se promener dans L Histoire ? Avec en prime une croustillante équipe de policiers comme on les aime, pas complètement rationnels, un peu déjantés, experts pour dénouer une enquête en forme de pelote d'algues desséchées...

Pas seulement. Car un îlot perdu au bout du monde et balayé par des vents glaciaires peut recéler quelques précieux secrets égarés parmi les spécialistes, les amateurs, les descendants, de la Révolution française...

Un polar contemporain, ambiance années 50, à déguster avec ou sans un petit verre de vin blanc, à la Brasserie des Philosophes ou au bar d'en face, le Cornet à dés. A moins que vous ne préfériez aller faire un tour à l'Auberge du Creux....

Dans ce polar, on retrouve, pour notre plus grand plaisir, toute l'équipe d'Adamsberg : Danglard , l'érudit, qui est alcoolique et père d'une tribut qu'il a élevé seul, Estalère, préposé au café et qui met en confiance ceux qu'il interroge, Violette Retancourt, 1m84 pour 110 kg, qui a pour habitude d'être très directe et que rien n'impressionne, le lieutenant Noël, l'officier le plus trivial de l'équipe, le commandant Mordent, spécialiste en contes de fées, Voisenet, spécialiste en ichtyologie, Justin, qui tape à la machine plus vite que son ombre, très pointilleux et parfait pour rédiger les procès-verbaux, Veyrenc de Bilch, qui vient du même endroit que d'Adamsberg, Mercadet, quant à lui souffre d'insomnies et a besoin d'une sieste toutes les 3 heures, et est calé en chiffres. Hélène Froissy, qui a peur de manquer et a une réserve remplie de vivres de toutes sortes, et qui est la meilleure informaticienne de toute l'équipe et Kernokian. Et pour clôturer le tout, Il ne faut pas oublier le chat Boule…

Ce polar… Je l'ai goûté, je l'ai dégusté comme un bon vin qu'on laisse vieillir, qu'on a hâte de boire, mais à qui on laisse prendre tout son arôme. Je lisais un ou deux chapitres, je le refermais, je le reprenais et ainsi de suite. Savoureux ! Arrivée au bout, je me suis dit « déjà ! » J'aurai voulu continuer à parcourir les méandres du cerveau d'Adamsberg, ou du moins, ce qu'en laissait discerner Fred Vargas… Il nous a fait parcourir bien des pays et bien des époques, l'Islande, mais aussi le 18ème siècle du temps de Robespierre… Que s'est-il passé sur la petite île de Grimsey , plus exactement sur l'îlot du « Rocher Tiède » où a décidé de se rendre Adamsberg contre l'avis de son équipe, poussé par l'Afturganga et parce qu'il faut savoir gratter jusqu'au bout ce qui vous a piqué ? Qui a tué deux membres de l'expédition ? Pourquoi ? Et que vient faire Robespierre dans cette histoire ?

Si vous voulez le savoir, n'hésitez pas, lisez ce polar. Vous ne serez pas déçu. Un très bon cru !

Fred Vargas et moi, nous avons brisé la glace il y a quelques années déjà.
Refroidie par une attente si longue, j'attaque avec fièvre ce nouveau roman.

- Tu viens te coucher… ?
- Nan. Je lis. Quatre ans d'attente… Regarde quand on s'est rencontré.
- Ben, j'vois pas l'rapport. Et justement, tu m'as dit de rester « dormir » dès le premier soir, même pas un jour d'attente.
- Si, si, c'est toi que j'attendais dans ma vie. Et quand t'as attendu un truc si longtemps, tu le lâches pas et tu savoures… Bonne nuit quand même hein !



Adamsberg et son intuition, Danglard et ses connaissances, Retancourt et sa force, Lucio et ses deux bières (dans une seule main, à cause du bras qu'il a pas), Estalère et son incompréhension, Veyrenc et ses mèches rousses… Et tous les autres…

Tous sont là, les personnages récurrents de Vargas, aux personnalités très marquées qui les rendent si attachants.


La touche d'improbable aussi : le sanglier plus intelligent qu'Estalère et Zerk réunis.


L'histoire, compliquée : quelques cadavres.
Les plus anciens, bien refroidis, pour une histoire vieille et lointaine.
Les plus récents, encore tout chauds, pour une histoire plus vieille encore que les vieux cadavres, ceux dont l'histoire revient récemment... Enfin bon.

Quoique. Peut-être. Ou pas.


Dans ce livre, pas de développements de la vie personnelle des policiers. Il y a déjà tant à dire avec l'enquête que cela ne manque pas.
Juste quelques allusions pour donner envie de mieux connaître les personnages.
Pourquoi pas lire les Vargas précédents ? Zut, déjà lus. Bon, plus que quatre ans à attendre le suivant alors… Putain, quatre ans !


L'écriture de Vargas, de haute qualité, très renseignée sur tous les sujets qu'elle aborde, de la révolution française à la géographie islandaise en passant par l'anatomie humaine et par les sangliers de la vallée de Chevreuse…


Il est rassurant de voir que certains auteurs savent prendre leur temps pour nous livrer un nouveau roman à la hauteur de nos attentes, quitte à laisser passer quelques rentrées littéraires.





Parfois il existe aussi des chanteurs qui ont de vraies choses à dire (enfin, c'est que lui aussi, avec sa voix il continue d'exister dans notre monde à la con) :

« […]
The ice age is coming, the sun is zooming in
Engines stop running and the wheat is growing thin
A nuclear error, but I have no fear
Cause London is drowning - I, I live by the river

Now get this
London calling, yes, I was there, too
An' you know what they said ? Well, some of it was true !
London calling at the top of the dial
And after all this, won't you give me a smile ?
London Calling […] »

Extrait de « London calling », The Clash :
https://www.youtube.com/watch?v=EfK-WX2pa8c

C'est avec un grand plaisir mêlé d'appréhension que j'ai ouvert Temps glaciaires , le dernier roman de Fred Vargas et ..... merci Mme Vargas ! . Vous êtes venue au rendez-vous de vos admirateurs les plus anciens . Que n'ai-je pas lu de vous ? je ne saurais dire.
Mais quel plaisir de retrouver le commissaire Adamsberg et sa brigade au complet, les commandants Danglard et Veyrenc, l'incontournable lieutenant Retancourt et tous les autres .
Le commissaire Adamsberg , grand pelleteux de nuages devant l'Etenel !!
Cette fois ci l'enquête nous mène tambours battants oh non grossière erreur ! je devrais dire au pas lent des caravaniers d'Islande où des évènements tragiques se sont déroulés il y a plus de 10 ans à l'Association d'Etude des Ecrits de Maximilien Robespierre , association qui permet à ses membres de rejouer les minutes de l'Assemblée constituante textes à l'appui .
Quel rapport entres les deux ? et bien si rapport il y a il vous faudra pour le découvrir rencontrer tout d'abord l' afturganga et Maximilien Robespierre ..
Très bonne lecture et croyez moi Temps glaciaires c'est du grand du très grand Vargas

Lu sur les conseils de "mon bouquiniste attitré" car je venais de lui dire quand il me l'a proposé que je n'étais pas très "Romans policiers"!...

Mais J'ai rudement bien fait de l'écouter car "Temps glaciaires" n'est pas qu'UN roman policier, on y parle d'Histoire et plus particulièrement de la Révolution Française,de paysages et de légendes d'Islande, de perceptions de la nature, d'animaux....Bref, j'ai passé un très bon moment de lecture et l'intrigue tient d'un bout à l'autre du roman.

J'espère qu'à ma prochaine visite, le Bouquiniste n'aura pas vendu les trois autres enquêtes du Commissaire Adamsberg qu'il avait sur son étal....

CHALLENGE ATOUT PRIX 2015/2016 (4/5)

Prix Landerneau polar 2015

Je suis ravie d'avoir retrouvé l'inénarrable Adamsberg que j'avais perdu de vue depuis quelques années, sans oublier bien sûr sa fidèle troupe : Danglard, Veyrenc, Retancourt, le chat, j'en passe et des meilleurs, qui officient tous dans le si célèbre commissariat parisien.

Dans "Temps glaciaires" la nonchalance de notre enquêteur va être bousculée par deux affaires à résoudre simultanément, sans lien apparent à première vue. Les faits concernant la première remontent à une dizaine d'années : un groupe de touristes s'était retrouvé bloqué par la brume sur une petite île islandaise pendant plusieurs jours, deux d'entre eux n'en étaient pas revenus. Une lettre postée par une survivante de l'épopée apprend au fils d'un autre rescapé, que sa mère, l'une des deux victimes, n'aurait pas péri de froid comme il a été dit à l'époque mais qu'elle aurait été tuée. La dénonciatrice est retrouvée assassinée quelques jours après. D'autres participants à l'expédition décèdent aussi de façon mystérieuse.
La seconde affaire concerne l'association des écrits de Maximilien Robespierre, groupe de passionnés qui font revivre théâtralement les lendemains de la Révolution, et qui déplore aussi parmi ses membres des morts suspectes. Ayant confirmation que les touristes d 'il y a dix ans sont tous devenus des admirateurs de Robespierre, l'équipe du Commissaire doit découvrir si le mobile du crime s'est forgé sur une île perdue d'Islande ou s'il date de cette fin du XVIIIe siècle où les têtes tombaient sur l'échafaud.

En partant du roman policier de base, à savoir une enquête menée par des flics, l'auteure recrée dans chaque opus où officie notre commissaire une ambiance qui n'appartient qu'à lui. Adamsberg est à Vargas ce que Sherlock Holmes était à Conan Doyle : un univers à lui tout seul. J'adore cette façon qu'elle a de faire tourner en rond son lecteur pour, sur les dernières pages, le porter à bras le corps pour lui faire franchir la ligne d'arrivée. J'adore cette brigade de flics peu communs qu'elle nous dépeint, et qui parviennent à faire une équipe honorable avec pour chacun, ses tics, ses vices et ses défauts. J'ai adoré le voyage sur l'île mystérieuse, domaine de l'afturganga, tout comme le fait de redécouvrir Robespierre, Danton, Desmoulins et le bourreau Sanson autrement que dans un livre d'histoire. J'aurais aimé pouvoir glisser mes doigts sur la hure de Max. Bref, vous comprendrez que j'ai ADORE démêler cette pelote d'algues si décriée par Adamsberg. Le cheminement de cette histoire est tout aussi tortueux que celui de l'Histoire : Robespierre ne périra-t-il pas sous la lame de la guillotine dont il avait tant abusé ?
A ce dépaysement aussi bien géographique qu'historique, j'accorde un 19/20.

Temps glaciaires - Fred Vargas

J'attendais le dernier Vargas avec impatiente tant l'avant dernier me paraissait déjà très loin.
Et là pas de déception, l'histoire est originale, elle nous mène de l'Islande à Robespierre en passant par un haras parisien.

Tout est à sa place : le commissariat, Adamsberg, Danglard et les autres, Lucio sans son bras mais avec sa démangeaison et même Zerk le fils improbable.
Et là le voyage commence physiquement jusqu'en Islande et dans le temps à l'époque de la révolution et de Robespierre.

Quel rapport entre tout cela ? Les pages se tournent l'énigme s'éclaircie. Et je tourne la dernière page, c'est déjà fini ! Et je m'écris SUPER!!!

Et le soleil se lève sur une île de Bretagne et dans mes souvenirs de vacances il y a la mer les plages et les algues enchevêtrées d'Adamsberg, les paroles de Robespierre et une bête fabuleuse l'afturganga.

Lisez le vous ne serez pas déçu

Challenge abc 2014/2015

Les fans de Fred Vargas n'ont nullement besoin de mon avis : ils se sont déjà précipités chez leur libraire préféré, ont acheté le livre, commencé à le lire, et peut-être même, comme moi, l'ont-ils terminé. Quant à ceux qui ne connaissent pas encore cette auteur, je ne puis que vous conseiller vivement de découvrir son oeuvre.
Temps glaciaires nous permet de retrouver Jean-Baptiste Adamsberg, Danglars, Retancourt, Veyrenc, et tant d'autres. Ils sont toujours présents au poste, toujours prêts à suivre leur chef sur les chemins de traverse. Enfin… presque tous, et les dernières pages sont percutantes. Adamsberg serait-il un lointain cousin d'Hercule Poirot ? Certaines de ses phrases résonnent comme celle du détective belge – avec plus de pugnacité. Certains appellent cela acharnement, perte de temps, suivi d'une piste froide depuis longtemps. N'empêche..
Il n'empêche que, comme le précédent opus, Dans les vents éternels, c'est une visite qui n'aurait pas eu lieu d'être qui permet à l'enquête de débuter, et de redéfinir la notion de « conscience ». C'est pour apaiser la conscience d'un enquêteur que l'immense savoir de Danglard est sollicité. C'est pour soulager sa conscience qu'une femme sur le point de mourir révèle ce qui s'est passé dix ans plus tôt, sur une île perdue en Islande – et tant pis pour les dégâts qu'elle cause post-mortem. Certains n'ont pas eu conscience de ce qu'ils ont fait. D'autres n'auraient pu vivre avec certains actes sur la conscience, tandis que d'autres ont agi en leur âme et conscience.
Fred Vargas nous invite à un très beau voyage, à de très belles rencontres – je pense à Célestine, Victor et Marc. Elle nous interroge sur la filiation, bien plus sûrement que dans une belle démonstration bien lourde. Elle écrit un roman policier sanglant sans tomber dans le sordide, ce qui est un exploit. Au bout du chemin, avec Fred Vargas, il y a toujours une lueur d'espoir, pour ceux qui ont pensé aux autres avant de penser à eux-mêmes – encore une fois, je pense à Célestine, à Victor, et même à Marc. Ses personnages ont la force d'aller de l'avant, toujours, et c'est ce qui fait de Fred Vargas, plus qu'une grande auteur de romans policiers, une grande auteur avec un univers singulier et généreux.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..

Brrrrr voilà un titre qui promettait de me sortir de la douce torpeur printanière installée ces derniers jours, et surtout d'avoir une pensée pour ma belle-soeur partie un mois en Islande pour un séjour #nomanslandondortsoustenteonselesgele.

Si si il y a des gens qui aiment ça, mais je m'égare (qu'Adamsberg protège ma belle-soeur de l'Afturganga)

En grande fan de Fred Vargas, j'ai adoré cette nouvelle enquête du commissaire Adamsberg, cette fois aux prises avec des revenants glacés, des révolutionnaires enfarinés, un marcassin apprivoisé, des canards sans tête et une piqûre qu'il faut gratter.

Vous n'avez rien compris ? Normal, en même temps je ne voudrais surtout pas vous gâcher le plaisir d'une enquête sans queue ni tête mais au final terriblement efficace, avec un petit plus pour les données historiques en ce qui me concerne (c'est ma fibre révolutionnaire ça).

En bref, un excellent moment, toujours trop court !
Lien : http://oxybeurresale.canalbl..

Avec ma p'tite femme, on a découvert Fred Vargas il y a une dizaine d'années.

Non en fait ça s'est pas tout à fait passé comme ça.
D'abord j'ai découvert ma p'tite femme. Et elle avait déjà quelques Vargas.
Enfin à l'époque je pouvais pas savoir que c'était ma p'tite femme.
Alors j'ai lu.
Pas ma p'tite femme, hein ! Vargas, j'ai lu ! Ma p'tite femme, je lui ai fait d'autres trucs.

Et j'ai aimé. Autant qu'elle.
Non j'ai pas aimé Vargas autant que ma p'tite femme, j'ai aimé Vargas autant qu'elle a aimé, elle ! Ma p'tite femme ! Tu suis déjà plus ? Bé recommence au début alors ! (C'est en haut, le début.)

Alors du coup on a acheté ceux qui manquaient.
On les a lus aussi. Puis les nouveaux qui paraissaient.
On a découvert ça ensemble.
Et d'autres choses aussi d'ailleurs. Qu'on a découvertes ensemble. Mais je vais pas t'embrouiller avec ça.

Mais quand même, avec Vargas on apprend des trucs.

Nous par exemple on savait pas qu'il y avait un os dans la bite du chat.
Hé ben c'est dans un de se bouquins. Dans les bois éternels, je crois.
Et elle a bien vérifié, je suis pas un chat. Pas Vargas, hein, c'est ma p'tite femme qu'a vérifié. Plusieurs fois même, à chaque fois elle disait qu'elle était pas sure.

En 2004, Sous les vents de Neptune, puis 2006, Dans les bois éternels et 2008, Un lieu incertain.
Un nouveau Vargas tous les deux ans, quoi !

Et en 2010, rien !
Hé ho, Fred, tu fous quoi là ?
Faut qu'on découvre des nouvelles choses nous, trois ans qu'on est mariés, ça va quand même pas déjà être la routine quand même !

Mais L'armée furieuse débarque en 2011. Ouf, on a failli attendre…
Tiens 2011, naissance de notre deuxième fille.
On veut pas de troisième enfant, de toute façon on a prévu que deux chambres pour les mômes.
Bon y a bien la chambre d'amis, mais c'est pour les amis. Logique.

Et là depuis 2011, rien.
Les mois passent, les années passent, pas de nouveau Vargas.
Du coup la routine s'installe… C'est vrai que les enfants, ça vous change un couple. Bon y a pas que ça, c'est vrai. Y a aussi pas de Vargas.

De temps en temps une petite recherche sur le Net, pas de rumeur de nouveau bouquin.

Et puis il y a quelques mois, soubresaut.
Avec ma p'tite femme, on recommence à forniquer comme au début. Plus qu'au début, même ! Et on s'améliore !
C'est un signe ça, va y avoir un nouveau Vargas !

Et hop bingo ! Mars 2015, Temps glaciaires.

Bon maintenant ça y est, le nouveau Vargas c'est déjà du passé.
Annoncé, attendu, paru, acheté, lu.

Et du coup c'est à nouveau calme plat sous la couette.
Bon Fred c'est pour quand le prochain ?
Pasque nous faudrait pas qu'on s'endorme, quand même.



Sinon, Temps glaciaires…
Un grand Vargas : tout y est.

L'enquête policière bien sûr, mais les personnages et leurs petites et grandes manies surtout. Mis à part Camille, on les retrouve tous.
Adamsberg dans les nuages mais toujours trop fort, Danglard et son vin blanc – un peu énervé le Danglard ces temps-ci, Retancourt en bulldozer taciturne, Noël le connard à qui on pardonne quand même, Lucio qu'a pas encore fini de gratter son bras qui manque, Estalère qui sert les cafés à défaut de savoir réfléchir…
Et tous les autres qu'on retrouve, inchangés, après quelques années d'absence.

Presqu'aussi agréable qu'une partie de jambes en l'air après une longue période d'abstinence. Non pas à ce point quand même, mais bien, bien !