AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 3397 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Série: Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg livre 6/10
A nouveau une enquête incroyable terrifiante et même dramatique où éclate le talent de notre chère autrice Fred Vargas. le fameux commissaire Adamsberg entre Londres et les fins fonds de la Serbie risque sa vie mais aussi sa carrière, serait-il suspect lui-même ? Il risque sa vie mais pourrait bien la perdre à moins qu'un miracle venu du sud ne terrasse les nouveaux vampires des lointaines Carpates qui le traquent… Une nouvelle aventure complexe, des situations inextricables, et un meurtrier diabolique qui nous échappe comme toujours jusqu'aux dernières de ces 380 pages-publiées en 2010- dans un suspense total. Un grand cru, du grand art, un très bon Rompol !! Pour les amateurs à lire absolument comme les 5 précédents d'ailleurs…
Commenter  J’apprécie          242
Retrouver le commissaire Adamsberg est toujours un plaisir. Néanmoins, j'ai trouvé les références à des affaire antérieures particulièrement nombreuses dans ce tome (je ne respecte pas du tout l'ordre pour le coup) et cela a pu me déstabiliser par moments. Si cela peut être perturbant par moment, cela n'est cependant en aucun cas gênant pour la bonne compréhension de l'enquête.

J'apprécie tout particulièrement l'atmosphère créée autour du commissaire et des lieux qu'il traverse durant son enquête : cette sensation de lenteur, de calme, trop souvent délaissée dans les polars actuels, est très appréciable. Lenteur qui ne rime en aucun cas avec ennui, et c'est là l'essentiel !

Encore une fois, on retrouve un certain nombre de personnages entourant Adamsberg dont les caractères sont bien affirmés. L'entourage du commissaire évolue également .

La marque "historique" de Vargas est encore bien présente avec une histoire de vampires qui nous emmènent d'Angleterre en Serbie, dans le petit village de Kiseljevo (qui par ailleurs, existe bien).

La fin est également très bien réalisée, inattendue et parfaitement expliquée et compréhensible (contrairement à certains passages durant la lecture où j'ai eu du mal à faire le lien entre deux éléments, mais sans rendre problématique la lecture).

C'est donc avec plaisir que je me replongerai dans une nouvelle aventure du commissaire Adamsberg, en essayant de prendre les aventures dans l'ordre cette fois.
Commenter  J’apprécie          90
C'est du Vargas , du bon, du lourd. le commissaire Adamsberg est égal à lui-même et tous les bras cassés qui forment son équipe sont au sommet de leur formes. On a l'impression de voir des super héros Marvel, a la fois fragiles et possédant des super pouvoirs qui les rendent asociaux. Bref , ils sont attachants. L'énigme est au second plan et c'est tant mieux car elle est un peu confuse et finalement ce n'est pas grave.
Commenter  J’apprécie          50
Un roman policier français de grande qualité. Fred Vargas nous entraîne dans une enquête haletante du commissaire Adamsberg, qui vous tient de la première à dernière page.

Une histoire à plusieurs niveaux, du cimetière de Highgate de Londres aux pieds des Carpathes.

A lire, pour son plus grand plaisir.
Commenter  J’apprécie          70
Tout commence par une petite escapade à Londres. Au lieu de visiter la National Gallery, rendons-nous au cimetière Highgate. Une jolie collection de chaussures nous y attend… Les chaussures ne sont pas vides ! Ensuite, retour en région parisienne avec un meurtre horrible : où est le corps ? Un peu partout, dans la pièce.

Avec ce roman, on voyage… Si on se doute qu'il existe un lien entre la découverte macabre de Londres et le meurtre en région parisienne, on peut s'étonner d'atterrir dans un petit village serbe, au bord du Danube. Pour cette enquête, Adamsberg s'offre un petit circuit en Europe qui le mènera jusqu'à un lieu incertain, un endroit imprégné de superstitions… Ce volume n'est sans doute pas le meilleur de la série avec Adamsberg, mais cela reste une lecture assez agréable et divertissante.
Commenter  J’apprécie          40
Adamsberg va beaucoup voyager dans ce roman. Il démarre en Angleterre, lui qui ne parle quasiment que la langue de Molière. Il va se connecter avec l'Allemagne et l'Autriche, pour partir en Serbie, où il fera même l'effort d'apprendre quelques rudiments de langue...

On démarre avec 17 chaussures dans le cimétière de Highgate à Londres. L'originalité, si je puis dire, c'est que les pieds sont toujours dedans. On continue avec un meurtre sordide à Garches... un corps intégralement pulvérisé (façon puzzle, comme dirait Bernard Blier). C'est une véritable boucherie (cf. La Cité de la Peur...). Puis les dysfonctionnements de l'enquête commencent. Un adjoint un peu trop zélé. Un coupable idéal qui s'enfuit puis se fait tirer dessus. le tueur qui semble jouer au chat et à la souris avec Adamsberg... L'enquête s'annonce difficile, car beaucoup de monde semble vouloir la peau d'Adamsberg, lequel n'est pas au bout de ses peines, ni de ses découvertes...

C'est disjoncté, comme souvent avec Fred Vargas. On passe d'un peurtre sordide à l'accouchement d'une chatte. Les circonvolutions du cerveau d'Adamsberg en déroutent plus d'un, dont le lecteur. Imposible d'en dire plus sans dévoiler, et ce serait quand même bien dommage.

Fred Vargas possède un univers poétique, très original. Quelque chose d'unique qui me séduit bien souvent. Ici, j'ai senti cet univers poétique moins présent. Moins convaincant. Fred Vargas lorgne du côté des tueurs en série plus conventionnels (avec une belle touche personnelle, toutefois). Je n'en dévoile pas davantage, mais pas mal de ressorts de l'enquête sont moins originaux que d'habitude.

Cela reste une belle lecture où on ne s'ennuie pas un instant. Et pour être sûre que le lecteur saisisse bien les rouages de l'affaire, l'autrice mène le lecteur pas à pas dans le déroulement de l'histoire et récapitule plusieurs fois le fil rouge (sur le bouton rouge, comme de bien entendu).
Commenter  J’apprécie          140
Les polars qu'on lit en ce moment –mais c'était sûrement vrai pour Poirot ou pour Sherlock – font que l'on aime retrouver certains personnages comme l'Etatsunien Harry Bosch chez Connelly, le Suédois Wallander chez Mankell ou encore le Français Adamsberg chez Fred Vargas. On s'y attache, on les fréquente de temps à autre comme de vieux amis, on les suit dans leur carrière. C'est le troisième opus de Fred Vargas que je lis – si je compte les nouvelles de Coule la Seine- et il semble qu'elle se soit faite le chantre des vieilles lunes. Après la peste bubonique (Pars vite et reviens tard – à mon sens très mal rendu à l'écran-), voici le temps des vampires. le narrateur s'amuse à mêler son intrigue de superstitions et de vérités scientifiques. La raison ici se tient du côté de Danglard, le commandant, fidèle second d'Adamsberg, véritable puits de science. En plus de trouver assez drôle la contrepèterie sur son nom, j'ai été assez étonné de cette évolution du personnage que je ne croyais pas si intello.
Quant au voyage dans les Carpates, on ne nous épargne aucun cliché sur les habitants taiseux, les plats typiques et épicés, le vieux sage, le tombeau maléfique avec, en prime, le compagnon érudit et gothique et une aubergiste peu farouche pour la romance. Guide du routard pour la Serbie un peu longuet, voire indigeste. Mais on n'est pas à un délire près, puisque tout commence avec cette série de pieds de cadavres amputés et exposée aux portes du cimetière de Highgate que Danglard et Adamsberg découvrent un soir de demi-brume à Londres. On y note une allusion très documentée sur le tombeau d'Elizabeth Siddal, la muse flamboyante des peintres préraphaélites, égérie de Dante Rossetti – dont on ne précise jamais le patronyme pour mieux approcher peut-être l'enfer de l'autre, amoureux de Béatrice – qui fut ensevelie avec ses poèmes qu'il récupère ensuite en exhumant la pauvresse dont le corps était demeuré intact. Tout est dans Wikipédia à l'article consacré à la dite Elizabeth Siddal. Mais de là à en faire une vampire….Merci Danglard pour ces explications scientifiques. Que le peuple peut être crédule !
N'empêche. J'avais vite deviné qui manipulait le « méchant » qui éparpille ses victimes façon puzzle. La réponse est dans le verbe. A lire pour ses personnages plutôt que pour l'histoire abracadabrantesque…
PLOG !
Commenter  J’apprécie          90
Le héros de Fred Vargas, Adamsberg, se retrouve outre Manche, accompagné de ses fidèles équipiers, Estalère et Danglard pour un colloque.

Mais un événement macabre alerte un de leur collègue de Scotland Yard. Des chaussures avec des pieds coupés sont retrouvées à proximité d'un cimetière. Une enquête qui les mène en France jusqu'en Serbie en quête de tueurs de vampires....
Commenter  J’apprécie          150
Un polar de Vargas reste une valeur sûre, documenté, historique, un poil d'humour, une brigade aussi unie et divisée qu'une famille et des intrigues qui tiennent en haleine jusqu'au bout.
Le mode opératoire de la pensée d'Adamsberg devient presque familier à force de cheminer à ses côtés !
Commenter  J’apprécie          90
J'adore les romans de Fred Vargas, son style d'écriture et ses allusions, cette atmosphère qu'elle pose sur papier et les personnages auxquels elle donne vie, que j'imagine à ma façon. À chaque fois, chaque mot a son importance et il n'y en a jamais un de trop. C'est une fois encore le cas avec Un Lieu Uncertain, dans lequel je suis contente de retrouver, entre autres, Adamsberg et Danglard. Seul bémol pour moi, il est question de vampire et mis à part l'univers de Tolkien, je n'aime pas l'irréel.
Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (13503) Voir plus



Quiz Voir plus

Fred Vargas

Au fait, Fred Vargas, c'est...

Un homme
Une femme

10 questions
653 lecteurs ont répondu
Thème : Fred VargasCréer un quiz sur ce livre

{* *}