Et voilà, volume 4 de Ex-Machina : check !
C'est toujours aussi bon, même si la redondance du type de scénario commence à émousser mon intérêt (sacrés humains ! faut toujours du neuf, même quand ce qu'on a est très bien).
La courte aventure du volume 3 qui nous avait fait goûter aux possibles origines des pouvoirs de Mitchell Hundred reste en sommeil. Ici, c'est retour à la politique.
D‘abord, Mitchell est convié à Rome par le pape
Jean-Paul II en personne. Un maire de New York qui possède le don de parler aux machines et a sauvé une des tours le 11 septembre, ça intrigue même celui qui détient une ligne directe avec Dieu. Certains méchants tenteront de profiter de l'aubaine pour faire assassiner le très Saint Père.
Puis c'est George W. Bush qui fait confiance à Hundred pour l'organisation de la Conférence Nationale Républicaine à New York (Eh oui, Hundred est Républicain !). On est en 2004. Ce que Bush ne sait pas, c'est que Hundred commence à penser à la présidence des USA. Seul petit problème : une nénette en costume, un peu barrée, met quelque peu le souk à New York ; tout ça parce qu'elle veut revoir La Grande Machine (bref le retour du maire au job de super-héros).
Enfin on a droit à un petit bijou de mise en abîme, où les auteurs
Brian K. Vaughan et
Tony Harris rencontrent Hundred, ce dernier cherchant à écrire ses mémoires sous forme de comics. Hundred ADORE les comics et moi j'adore ce genre de trip !
Mon intérêt s'émousse, disais-je ? Voire. le simple fait d'écrire ces lignes m'a redonné envie de me plonger dans les aventures « mairiques » de Hundred. C'est quand même un comics qui sort des sentiers battus, et qui nous fait toucher du doigt les problèmes sociétaux et politiques de New York au début du 21ème siècle.
Plus qu'à attendre le dernier volume qui ne devrait plus tarder.