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3,55

sur 244 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une magnifique page de couverture toute de bleu vêtue.

Un bleu qui apaise mais tourmente tout autant.
Bleus à l'âme, Bleus profonds à la tristesse amère.
Lorsque nos rêves bleus se teintent d'une peur inexplicable, d' une angoisse oppressante, d'une morbide terreur...


Voici une bande dessinée aux allures enchanteresses si l'on se contente juste de la feuilleter.
Entrer dans l'univers d'Aurore, pétillante blonde au cœur gros comme ça, c'est se préparer au pire.
Lorsque la mort s'empare des ténèbres, lorsque légèreté rime avec cruauté, lorsque le vert espérance des feuilles printanières se ternit d'un rouge orangé meurtrier, lorsque festin devient orgie...


Vous l'avez compris...Jolies Ténèbres nous emporte dans un monde à la fois onirique et cauchemardesque et même si j'étais prête à suivre l'attachante petite Aurore, à qui on peut trouver bien des points communs avec l'Alice de Lewis Carroll, je n'ai pas vraiment été conquise par l'univers glauque dans lequel elle "tombe".
C'est joli, c'est beau, c'est charmant mais c'est atrocement impitoyable !
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Aurore est en plein goûter avec Hector son amoureux mais de mystérieuses gouttes achèvent ce moment. Aurore, Hector, Plim et les autres doivent quitter leur demeure... qui n'est autre que le corps mort d'une jeune fille. Ces toutes petites personnes vont devoir refaire leur vie, leur abris, trouver de la nourriture et apprivoiser leur nouvel environnement dans la forêt.

Y-a-t-il vraiment du beau dans les ténèbres ? En tout cas, à la lecture de cette BD l'aspect gentillet, le crayonné des personnages et les couleur sont en total contradiction avec leur comportement. Ils sont cruels, font souffrir les autres et nombrilistes. Une BD qui laisse un goût amer quand on tourne la dernière page.
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J'avais lu cette BD, il y a fort fort longtemps. Quelle ne fut pas ma surprise de la redécouvrir à la médiathèque.

Le début de l'histoire est assez particulier : Aurore et ses amis prennent un goûter... Quand le décor se met mystérieusement à se liquéfier et à leur tomber dessus. Prenant leur jambes à leur coup, ils sortent... du cadavre d'une petite-fille de là s'enchaînent les péripéties de tous ceux qui sont sortis... La survie commence !

Je ressors secouée de cette lecture. Avec la sensation d'avoir raté quelque chose. Comme si je m'attendais à mieux, mais sans être déçue de ce que j'ai lu... Bref, je ne peux que vous conseiller de vous faire un avis. Ne serais-ce que pour le sujet d'écriture, qui est assez original ma foi !
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Je trouvais la couverture très jolie.
J'ai donc été assez étonnée par le dessin sur les premières planches qui ne correspondait pas trop à ce que j'en attendais.
Puis il y a cette histoire, une sorte de conte... Mais malheureusement je ne pense pas avoir tout compris à ma lecture. Tout va de mal en pis dans cette histoire. C'est sombre au début et noir glauque à la fin.
C'est pas très joyeux et d'ailleurs il m'a fallut quelque jours pour aller au bout de ma lecture
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La couverture m'avait attirée, ce visage digne d'une Ophélie couchée en des longs voiles...( On passe sur Rimbaud).
Puis je l'ai ouvert, premières pages: j'en suis restée pantoise: un dessin enfantin, mièvre, grossier aux antipodes de ce que j'aime. Puis et puis... J'ai compris.
L'irruption de ce monde féerique met en exergue le glauque, le terrible de la situation. le titre choisi est bien trouvé: cette BD n'est qu'oxymores. Elle a été un véritable choc.
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Cette bande dessinée met en scène un peuple qui semble vivre en harmonie jusqu'à ce qu'un incident les oblige à quitter leur habitat : le corps d'une petite fille. Ils vont devoir s'organiser ensemble pour survivre dans ce nouvel univers. Tous les personnages ont des caractères bien à eux et personnifient ce que l'on pourrait dire une qualité ou un défaut. Certains ont des noms, d'autres pas. Aurore est naïve et généreuse. Il y a une orgueilleuse, une aventurière, un opportuniste. Il y a les suiveurs et les meneurs. Et dans ce monde dont ils ne savent rien, ils vont faire preuve d'égoïsme, de cruauté gratuite et la mort y semble absurde.

« Jolies ténèbres » est desservie par des dessins qui mettent en valeur cet univers glauque par un contraste frappant entre les détails du réel comme la petite fille, la forêt où elle est, le chalet de l'homme et les personnages du petit peuple. Ces derniers ont un côté très enfantin par les coloris vifs utilisés et un trait qui rappelle les dessins animés. Cela créé une opposition forte entre l'innocence que véhicule les dessins des personnages et la cruauté dont ils sont capables ainsi que la dureté de la situation réelle.

Cette bande dessinée m'a rappelé l'univers malsain du roman « Sa majesté des mouches » de William Goldwing. J'ai quitté cette bande dessinée avec un sentiment mitigé sans savoir si j'en ai réellement apprécié la lecture. Mais elle joue son rôle : Fabien Velhmann et Kerascoët réussissent à créer un sentiment fort de malaise mais aussi d'absurdité : les auteurs nous promènent dans un monde où les personnages ont une existence non expliquée, où la cruauté est dispensée de manière enfantine, où la mort y est banale et où l'histoire n'a pas vraiment de sens ni n'offre un message ou une fin qui apporte une vraie réponse.

« Jolies ténèbres » est une bande dessinée à découvrir que vous aimerez ou que n'aimerez pas mais qui ne vous laissera pas indifférent.

Lien : http://antredelivres.free.fr..
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Aurore et son amoureux font un goûter au moment où le plafond s'écroule. En compagnie d'une foule de créatures étranges, ils sortent de leur maison : le corps sans vie d'une fillette, morte au milieu des bois. Il va leur falloir s'organiser et trouver un endroit et un moyen de vivre dans ce nouvel environnement.

Bon... me voilà bien embêtée après la lecture de cette BD... Dire que je l'ai vraiment appréciée serait un mensonge, tout comme le fait de dire qu'elle est sans intérêt et ne vaut pas le détour.

Au premier abord, je me suis dit : "Mais quelle horreur !" L'intrigue m'est apparue cruelle, morbide, décousue, incompréhensible. J'avais comme l'impression d'être complètement passée à côté du sens de cette BD, je n'en percevais absolument pas la finalité.

C'était dommage parce que, visuellement, elle est très belle. Les décors sont magnifiques et très réalistes même dans ce qu'ils ont de plus morbide (pensez donc, le cadavre d'une fillette qui se décompose dans une forêt...). Les petits êtres sont moins précis, plus enfantins et, de prime abord, cela m'a paru dénoter avec le reste des illustrations, me laissant à nouveau dans l'incompréhension.

J'ai dormi une nuit dessus, j'ai réfléchi et j'ai rapidement feuilleté à nouveau sans la relire la BD. Une fois qu'on a compris que les petits êtres sortis du corps de la petite fille sont des parts de son imagination, on comprend mieux l'aspect enfantin des personnages et surtout pourquoi certains sont doux et naïfs, d'autres cruels et méchants comme peuvent l'être les enfants entre eux parfois... Et quand ces deux parts de l'imagination se rencontrent et doivent prendre leurs propres décisions, faire appel à leur libre arbitre et surtout apprendre à vivre ensemble, ce n'est pas toujours simple...

Ce conte cruel offert par Vehlmann et Kerascoël demande une (re)lecture attentive et est définitivement dédié aux adultes. Ce n'est pas une mauvaise lecture, je ne suis finalement pas déçue de l'avoir lue mais je ne suis pas certaine que je l'ouvrirai à nouveau.
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Avec « Jolies ténèbres », Fabien Vehlmann (Le marquis d'Anaon, Les cinq conteurs de Bagdad, Seuls) et le duo Kerascoët (Miss pas touche), alias Marie Pommepuy et Sébastien Cosset, livrent un conte de fée morbide inspiré par Marie Pommepuy.

Alors que le récit débute comme un joli conte enfantin, le lecteur se retrouve soudainement (et sans la moindre explication) en face du corps inanimé d'une fillette gisant dans la forêt. de ce cadavre en pleine putréfaction sortent de petits êtres qui vont, tant bien que mal, tenter de s'organiser pour survivre. C'est pour le moins surprenant !

Ce petit peuple représente-t-il des morceaux de la personnalité de cette fille qui vient de décéder ? Quoi qu'il en soit, de cette petite communauté hétéroclite vont lentement émerger les nombreuses individualités. Au fil des pages, égoïsme, orgueil, méchanceté, indifférence, cruauté et autres mauvais penchants de la fille vont réduire la part d'humanité et plonger le récit dans l'horreur. Déjà dans « Seuls », Fabien Vehlmann mettait en scène un groupe d'enfants privés d'adultes et tentant de s'organiser, mais ici il pousse la barbarie et l'horreur beaucoup plus loin, tout en conservant le côté enfantin et magique du récit.

Ce contraste se retrouve également au niveau du graphisme avec d'un côté, un dessin qui pourrait faire croire que cet album est destiné à un jeune public, et de l'autre, la brutalité et l'horreur (souvent suggérées) du récit.

Mais, malgré l'originalité indéniable de ce one-shot sombre et féerique et les nombreux sentiments qui envahissent le lecteur lors de la lecture, allant de l'émerveillement au dégoût, le côté trop ouvert du récit est quand même un peu dommage. Vehlmann a d'ailleurs souvent tendance à laisser quelques portes ouvertes à ses récits, mais ici il laisse la quasi totalité de l'interprétation, de l'origine et de la conclusion au lecteur. Ce côté «meuble IKEA» qui oblige le lecteur à faire la majeure partie du boulot m'a quand même un peu dérangé au final.

Un conte horrifique surprenant, voire magistral, mais qui manque quand même cruellement d'explications.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Je ne suis pas encore très sûr de ce que je viens de lire, c'est une bande dessinée assez atypique qu'on nous propose là : évoquant, sans vraiment s'y plonger, des thématiques d'une rare violence avec un trait très enfantin, merveilleux. C'est glauque, violent, il ne faut pas se laisser tromper par la couverture. Difficile vraiment de s'en faire un avis.
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A la lecture de cette BD, on est tiraillé entre l'attachement que l'on porte d'emblée à ces petites créatures et l'horreur de la situation dans laquelle il se trouve. On jubile bien malgré nous à la manière dont ils disparaissent et l'on culpabilise d'en rire. C'est tout le côté sombre du conte qui nous ait imposé : il fonctionne comme une catharsis. Vous serez séduits, ou pas, devant cette relecture inventive de Poucette, le conte d'Andersen…
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