Certaines anecdotes et épisodes sont rapidement contés, ce qui les rend peu intelligibles pour des non-spécialistes. Je me suis perdu avec les noms.
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Pourquoi, dans une société qui se veut chrétienne et qui attache tant de prix à la fidélité, se comporter d'une manière qui contrevient aux commandements de Dieu et de l'Eglise d'une part, à ceux du monde chevaleresque d'autre part ? Et comment procèdent les hommes qui violent ces commandements ?
Les motivations relèvent essentiellement du désir du pouvoir, de la cupidité ou de sentiments opposés comme l'amour et la haine.
Entre l'intrigue et la trahison il existe de nombreux stades. L'intrigue peut être anodine et la trahison horrible. Mais l'une et l'autre présentent deux faces, selon le but poursuivi et le résultat obtenu. Et pour Machiavel, "les grands hommes appellent honte le fait de perdre et non celui de tromper pour gagner".
Ce ne sont pas seulement les grands, qu'il s'agisse de laïcs ou de clercs, qui recherchent pouvoir et richesse par des moyens peu avouables, mais des membres de toutes les catégories sociales, avides eux aussi d'améliorer leur situation en ce bas monde.
La dispersion de l'autorité en Italie entraîne un affrontement des membres des classes dirigeantes désireux de prendre le pouvoir ou de se venger de ceux qui en abusent à leur détriment.
Les cours sont évidemment les principaux foyers d'intrigues car toutes les causes énoncées ci-dessus s'y trouvent réunies.
Etre chrétien au Moyen Age, de Jean Verdon