De la Terre à la Lune

Et voilà un nouveau Jules Verne terminé. Commencé il y a plusieurs mois, je l'avais abandonné pour ... une absence d'intérêt dans l'histoire, une impression d'ennui? Un ras le bol de Jules Verne? Je ne sais...

En tout cas je l'ai repris puisque diverses occupations sans intérêt m'attendaient, l'écoute de ce livre allait les rendre moins pénibles.

L'histoire : un club américain d'artilleurs s'ennuie après la guerre de sécession. le président décide donc de trouver un défi pour remobiliser ses troupes et canaliser leurs instincts pugilaires (oui je sais ce terme n'existe pas mais cela résume bien ce qu'ils sont). Décision : faire un canon et envoyer un boulet sur la lune.

Dans ce texte les points suivants m'ont interpelés :
- les remarques sur la guerre et la finance sont toujours d'actualité.

- le nom du président : dans le livre Barbicane. Mais l'interprète de l'audio livre, le prononce à la façon Barbie Ken et je n'ai cessé d'imaginer les 2 poupées tout le long du récit... Ce qui est perturbant.

- le livre est truffé de référence pour les ingénieurs / physiciens / astronomes... ce qui peut intéressant pour des étudiants de vérifie l'évolution de ces sciences / connaissances mais peut être rébarbatif pour les autres.

- Aucune femme dans ce livre... Comme dans beaucoup de Jules Verne et beaucoup de caricatures des personnages... mais cela fait partie du style de ce type de roman.

- des remarques pas piquées des hannetons sur les personnes handicapées.

J'ai décidé de lire la suite car il me faut terminer l'aventure.

Ce roman est juste "hallucinant " du point de vue de la justesse de l'anticipation.
Et je reste scotchée par ce que j'ai pu y lire.

J'ai surtout eu des difficultés dans la compréhension des différentes dimensions....
Et certaines explications un peu technique sur la façon de réaliser les opérations ont pu me laissé indifférente.

Mais on trouve également dans ce livre une description du rapport aux armes des américains, qui laisse songeur : c'est tellement d'actualité.

Bref j'ai été conquise par ce récit, même si je suis un peu surprise par le dernier chapitre.
Je regarderai la lune différemment maintenant.

Un de mes voyages extraordinaires préférés où quelques hommes pleins de conviction dirigent leur regard vers la lune pour s'en rapprocher.
On retrouve dans cette aventure le photographe Félix Tournachon, dit Nadar, transformé pour l'occasion en Michel Ardan.
Une énorme Columbiad (un canon géant) se charge de propulser le petit groupe vers notre satellite.
On lit avec délectation le récit de ce périple plein du charme du XIXème Siècle où on ne peut s'empêcher de penser aux hommes qui, une centaine d'années plus tard, marcheront sur leurs traces. le canon est entretemps devenu la fusée Saturn, mais l'esprit pionnier demeure !

Jules Verne nous montre ici toute l'étendue de son talent. En effet, dans le roman, son équipe d'aventuriers part pour un voyage sur la Lune. Cela semble à la fois très réaliste, avec le scénario de la mise en orbite, et incongru, avec les descriptions de l'intérieur de la fusée. Cela m'a évoqué les décors de l'intérieur du sous marin dans Vingt mille lieues sous les mers.

Mais quelle anticipation !
Jules Verne mélange avec brio vulgarisation scientifique et aventure. Mais comment a fait cette homme pour être autant visionnaire ? Il a publié ce roman de « science fiction » un siècle avant que Neil Amstrong pose le pied sur la Lune. le roman est un doux melange entre procédés techniques ( quelle poudre ? Quel matériaux ? Depuis quel endroit ? Etc) et la fantaisie (surtout avec l'arrivée de Michel Ardan !).
Tout au long du livre on a la sensation que tout est sous contrôle, et pourtant ...

Dans mon enfance, la lecture de Jules Verne était plutôt destinée aux garçons et je le regrette. Heureusement cela a changé car si les métiers scientifiques doivent être partagés, il faut commencer dès le plus jeune âge.
Avec "De la Terre à la Lune", roman d'anticipation publié en 1865, Jules Verne vulgarise ses connaissances en artillerie, en astronomie et en astronautique. Toutefois, les descriptions sont parfois fastidieuses surtout en ce qui concerne la balistique parce que je déteste les armes.
L'aventure commence dès la fin de la guerre de Sécession. Un club de marchand de canons américain, le Gun Club de Baltimore dirigé par Barbicane, décide de se rendre utile en construisant un canon géant pour expédier un obus sur la lune. Et voilà un pas vers l'obsession de conquête des Américains. Mais les Français ne sont pas en reste, puisque Michel Ardan est volontaire pour tenter un vol habité. C'est finalement à trois qu'ils partiront avec succès sans pourtant aboutir à un alunissage (il parait qu'on peut dire atterrissage), mais ils n'ont pas dit leur dernier mot… et pour connaitre la suite il faut lire "Autour de la Lune".
Je dois dire que la verve de Verne est un mélange improbable d'intelligence, de techniques, de poésie et d'humour... de bons ingrédients pour voyager avec plaisir.

J'aime de temps en temps me plonger dans un Jules Verne, même si la lecture de 20 000 lieues sous la mer m'avait un peu refroidie, trop de descriptions techniques m'avaient ennuyée. Ici pas de place à ces fameuses longues descriptions, seulement quelques passages avec des données techniques, des sommes d'argent de différentes devises et des distances écrits en chiffre ont rendu la lecture un peu longuette par moment mais ces passages sont tellement courts que le plaisir de lecture n'a pas été gâché.
On retrouve une nouvelle fois le côté visionnaire de Jules Verne car ce livre raconte l'histoire d'artilleurs américains qui pour tuer l'ennui à défaut de pouvoir tuer l'ennemi (et oui, plus de guerre pour le moment donc plus d'armes à utiliser), décident de créer un énorme canon qui permettra de rentrer en contact avec notre satellite la lune, mais au moment de la diffusion mondiale de leur projet, un français les contacte en leur proposant de monter à bord du projectile afin de rencontrer les habitants de la lune.
Cette histoire en vue de son grand âge est vraiment très agréable à lire, ce livre se dévore rapidement, j'ai aimé les personnages, leurs répliques, leurs raisonnements, l'histoire est vraiment très bien racontée et l'envie de tourner les pages pour savoir si le projet va aboutir est vite apparue. Je vous recommande donc volontiers ce livre et pense rapidement lire de nouveau un livre de ce très grand Jules Verne.

La suite des aventures de Jules Verne m'a amené à découvrir « De la terre à la lune ».

Je croyais bêtement qu'il s'agissait d'un voyage de la terre vers la lune au moyen d'une fusée, classique, quoi, si on peut dire.

Eh bien non, en fait l'association « Gun Club », qui s'ennuie ferme depuis la fin de la guerre de sécession, décide, sur une idée originale de son président Impey Barbicane, d'envoyer un projectile sur la lune.

Ce projectile est d'abord un énorme boulet, puis un personnage original, Michel Ardan, propose de creuser ce projectile pour y faire tenir des personnes qui participeront au voyage.

Tout le monde est emballé par l'histoire. S'en suit une collecte de fonds, des études détaillées pour la conception du canon, du projectile, le choix du site de lancement idéal. Il faut aussi suivre ce projectile : alors, télescope ou jumelles ?

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L'histoire par elle-même est intéressante mais j'ai trouvé barbant tout le bla-bla scientifique sur le calcul de la distance entre la terre et la lune, le choix du projectile, la matière, sa vitesse à atteindre, la force de poussée, etc… tout est beaucoup trop détaillé ! ça m'a ennuyé profondément.

La fin de l'histoire m'a laissé sur un sentiment d'inachevé mais… il paraît qu'il existe une suite intitulée « Autour de la lune », suite directe de ce roman. Cela ferait bien mon affaire !


En résumé une (première partie d') histoire « sympa ». J'attends la suite avec intérêt. Mon livre était agrémenté de gravures, ce qui est assez plaisant.

Fantaisie et humour. On y retrouve tout le goût de Jules Verne pour le théâtre et "les comédies de boulevard", en particulier... mais aussi pour la science - les avancées de la science - et ses chiffres. Heureusement, l'humour et la légèreté l'emportent... Impey Barbicane, président du Gun Club", est d'emblée un "allumé" complet (bien que d'apparence austère, obsessionnel et tenace), le capitaine Nicholl - caractériel et emmerdeur patenté - et ce brave Michel Ardan (anagramme du photographe-aventurier "fou de dirigeable" Nadar), un type assez dingue pour croire en tous ses rêves (précurseur du colonel Fawcett retrouvé dans "The Lost City of Z" par David Grann)... Un des premiers grands succès populaires de l'auteur nantais, succès amplement mérité et fruit des tout débuts de sa collaboration avec l'éditeur Hetzel... Personnellement, j'échangerai aisément 10 millions de tomes et de tonnes de "VernonSubutexeries" pour trois lignes savoureuses de dialogues de ce roman paru en 1865... suivant dignement "Cinq semaines en ballon" (1862) , "Les Aventures du capitaine Hatteras" (1864) qu'adulait Julien Gracq et "Voyage au centre de la Terre" (1865). Ob admirera toujours les 41 dessins de Montaut de l'édition originale Hetzel... (Et un conseil : FUYEZ les autres éditions illustrées et le bâclage d'une édition récente "en bande dessinée", adaptation insipide de "Classiques" à destination des seules feignasses...)
Lien : http://www.latribudhotel.can..

Roman d'anticipation, de la Terre à la Lune raconte la reconversion du Gun Club de Baltimore ! Ces artilleurs, s'ennuyant à la fin de la guerre de Sécession, retrouvent la raison d'exister après que leur président, le charismatique Impey Barbicane désigne la Lune comme objectif. S'en suivent des préparatifs assez énormes ! le principal défaut du roman résulte du fait qu'on assiste aux préparatifs mais que le voyage en lui-même sera raconté dans Autour de la Lune (1870) : on reste un peu sur sa faim. Autres défauts ? des passages sur les avancés de la science (datant de 1865) qui n'intéresseront que les historiens, sous réserve qu'ils soient dotés d'une solide culture mécanique et scientifique (artillerie, balistique, astronomie, sélénographie …). le roman n'est donc pas accessible à tous et pourra rebuter les plus jeunes lecteurs dont on pense pourtant qu'ils sont les plus à même d'apprécier l'oeuvre de Verne. Malgré cela, l'idée d'exploration spatiale associée à un énorme canon est quand même assez bonne, et le style de Verne s'améliore avec quelques traits d'humour.