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sur 171 notes
babelio_id:Verne-Le-sphinx-des-glaces/26057
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le sphinx des glaces de Jules verne

Je dois dire que j'ai commencé cette lecture avec appréhension, à cause de l'écriture que l'auteur emploie dans son oeuvre! La conjugaison est souvent au plus que parfait du subjonctif? au futur antérieur ! etc. ...
peut être plus employé au temps d'aujourd'hui! et puis voila je m'y suis fait , et j'ai lu .
Ce n'est pas du Freud quoi!!
Cette conjugaison ,participe à exprimer avec plus de force ,cette relation, pas toujours cordiale entre les héros, avec toujours un petit arrière gout de suspicion entre eux .

Je dirai au sujet du roman : c'est un voyage extraordinaire dans les eaux australes , en Antarctique plus précisément sur une goélette l'Halbrane , avec à bord le Capitaine , Len Guy, le narrateur de toute l'histoire Jeorling, un lieutenant, un maitre d'équipage, un cuisinier, huit matelots (je ne vous dit pas les noms !
plus amplement car vous les découvrirez au fur et à mesure de votre lecture)
Pour construire ce roman Jules Verne à un talent fou, et une langue du XIXème siècle .
Tous les mots qu'il emploie sont juste avec une précision délirante . Aucune erreur.
J'avoue m'être servi du dictionnaire pas mal de fois , car le vocabulaire de la marine autant celui concernant la description de la nature est d'une méticulosité extrêmement précise.
Je suis néophyte en terme de navigation et détails des manoeuvres exécutées sur une Goélette et ce livre est une mine de renseignements sur la marine et surtout la géographie (faire le point avec la longitude et la latitude qui disent avec exactitude ou vous vous trouvez ) .
Une petite carte est dessinée dans le livre , pas mal !.
Si Jules verne ,eut fait ces voyages dans les pôles ,cela ne m'étonnerait pas !
Le plus surprenant c'est que l'auteur prend comme référence un livre écrit
par Edgar Poe
"Aventures d'Arthur Gordon Pym," là aussi je ne vous en direz pas plus ,il y a eu tant de controverses à ce sujet !
Jeorling le narrateur , découvre que ce récit, qu'il croyait fictif, est en réalité authentique.

Bon , la lecture de ce roman est difficile , les langages sont un peu ampoulés mais c'est comme cela
que les personnes parlaient dans ce monde de marins, entre gradés et subalternes , et civils
Une grandiloquence apparait souvent ,mais bon , c'est un enrichissement pour nous de "bon français "c'est l'expression de notre belle langue .
Il y a des temps longs , on s'y habitue, enfin lisez avec délectation, lentement et savourez cette histoire fantastique , extraordinaire , que Jules Verne nous a laissé en lui insérant ( je me répète !)
les héros d'un livre écrit par Edgar Poe et en les transcrivant ici ,non pas comme fiction mais comme réalité!!

PS: de grâce n'appliquez pas un des commandements de Daniel Pennac ""vous pouvez sauter des pages !""
alors se serait la cata , car tout est lié , et , le fil de l'histoire se déroule pour aboutir à .......
Vous le saurez si vous vous donnez la joie de lire jusqu'au bout ce trésor
de voyage extraordinaire
Bonne et studieuse lecture .
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À l'instar des autres Babelnautes, j'ai bien relevé certains événements fortement capilotractés,
Aucune idée philosophique maîtresse ne ressort de cet ouvrage comme c'était le cas dans "L'île mystérieuse" où l'auteur valorisait la rédemption, l'évolution de l'humanité par le progrès technique, l'ingéniosité humaine dans une naïve utopie. Non ... ici rien de tout cela, ou si peu. Nous sommes ici dans de l'aventure pure et dure. Amateurs d'histoires de pirates qui n'en sont pas vraiment, d'îles sans trésor, de récits de survie, ce roman est fait pour vous. En préalable, lisez le court livre d'Edgar Poe "Les aventures d'Arthur Gordon Pym" sinon vous n'allez pas tout comprendre.

L'île mystérieuse était un roman plus étoffé, plus long, plus riche. Je l'avais beaucoup aimé (à ce jour, c'est mon Jules Verne préféré) mais j'avais trouvé qu'il péchait par une psychologie des personnages superficielle, caricaturée. Ici, elle est plus profonde, les personnages sont plus intéressants, ont des motivations complexes, parfois secrètes. Par exemple, pour parler seulement des personnages secondaires, on en voit quelques-uns tentés par la mutinerie, et le lecteur ne peut être certain de ceux qui y participeront, jusqu'au dernier moment.

Le sphinx des glaces est un roman de maturité de Jules Verne, le récit est rondement mené, on voit que l'écrivain maîtrise son art, il connaît les pièges du genre. Par exemple, il se doute bien que le lecteur aura deviné quel personnage du livre de Poe se cache derrière tel nom.
J'ai donc trouvé qu'il s'agissait là d'un roman à la narration efficace dans lequel Jules Verne a corrigé bien des défauts de sa jeunesse dans son métier d'écrivain. Une histoire qui n'a certes pas l'envergure de L'île mystérieuse mais qui satisfera le lecteur amateur de cet auteur.
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Dans la bibliographie de Jules Verne, « le Sphinx des glaces » tient une place à part, du fait même de sa nature : il s'agit, comme souvent chez notre auteur d'un récit de fiction, roman d'aventure axé sur le voyage. Mais ce récit part d'un postulat où les personnages prennent pour réel un autre récit lui aussi fictionnel, écrit par un autre auteur (« Les Aventures d'Arthur Gordon Pym » d'Edgar Allan Poe). Ce qui amène le lecteur à se poser la question : où commence la fiction ? où commence la réalité ? le savoir faire de l'écrivain est tel que nous, lecteurs et lectrices pourtant chevronnés, (je parle pour la majorité de la population babéliesque), nous devrions logiquement penser que tout est fiction, (fictio fictionum et omnia fictio), mais nous nous mettons à penser que Poe, finalement a écrit une relation de voyage authentique, et que, de fait, celle de Verne devrait suivre le même chemin. Etonnant, non ?
Edgar Poe, il y a déjà longtemps qu'il trotte dans la tête de Jules Verne. Les traductions de Baudelaire (pour la prose et un peu la poésie) et de Mallarmé (pour la poésie) ont familiarisé les Français (entre autres) avec l'univers de l'écrivain américain : Verne pour sa part s'est inspiré du « Canard au ballon » pour « Cinq semaines en ballon », et le message codé du « Scarabée d'or » est à l'origine de bien des énigmes-point de départ des aventures verniennes. Particulièrement, le seul véritable roman écrit par Edgar Poe « Les Aventures d'Arthur Gordon Pym » (1838, traduit en 1858) l'a passionné et il a toujours rêvé d'y donner une suite. Dans le même temps il souhaitait faire un pendant aux « Aventures du Capitaine Hatteras », en emmenant ses héros non plus vers le pôle Nord, mais vers le pôle Sud, ce qui « bouclerait la boucle » verticalement en suivant les méridiens, puisque le tour du monde avait été fait plusieurs fois horizontalement en suivant les parallèles. de ces deux idées : une suite au roman d'Edgar Poe et un voyage vernien vers le Pôle Sud, est né « le Sphinx des glaces ».
Jeorling, un américain, minéraliste de son métier, cherche un bateau pour regagner son Connecticut natal. le Capitaine Len Guy, qui dirige la goélette Halbrane, le prend à bord. Ce marin est persuadé que tout dans le roman d'Edgar Poe est vrai, et que donc il peut y avoir des traces de survivants (son frère William Guy était capitaine de la Jane, un bateau évoqué dans le roman). Jeorling est bien obligé de le croire quand la Halbrane rencontre sur sa route le cadavre du second de la Jane, Patterson, qui sur son carnet avait noté toutes les péripéties racontées dans le roman. Il est alors décidé de faire route vers le Sud pour éventuellement trouver des survivants, et connaître la fin de l'histoire…
A partir de là, Jules Verne jongle entre les deux romans, celui de Poe, qui entretemps est devenu une véritable relation de voyage, et celui qu'il écrit, qui oscille entre fiction et réalité. Des personnages passent d'un roman à l'autre. Parallèlement aux aventures maritimes (naufrages, mutineries, hivernage dans les glaces) s'établit une véritable enquête policière où la recherche d'indices, les fausses routes et les coups de théâtre ne font pas défaut. Finalement, le dénouement intervient aux environs du Pôle Sud quand un immense Sphinx magnétique, se dresse devant eux et livre la clé de l'énigme.
« le Sphinx des glaces » se place dans le droit fil des précédents romans « maritimes » de Jules Verne, entre autres « Les Aventures du Capitaine Hatteras » et « Vingt mille lieues sous les mers ». Il s'y ajoute ici une bonne dose de fantastique qui donne à l'ensemble un aspect fantasmagorique (que n'aurait pas renié Edgar Poe), mystérieux et séduisant.
Ce roman n'est pas (et de loin) le plus connu de Jules Verne. C'est bien dommage, parce que dans sa construction comme dans sa réalisation, il se place d'une part comme un hommage appuyé à Edgar Poe, dont il reprend les schémas dramatiques en les actualisant, et d'autre part comme une oeuvre typiquement vernienne, où plusieurs des grands thèmes de l'auteur sont abordés : la mer, le voyage, la destinée, l'exploration… ainsi que certains de ses défauts habituels : psychologie sommaire et volontiers manichéiste, culte du héros, absence des personnages féminins…
Un roman qui fait partie, indubitablement, de la quinzaine de romans indispensables pour tout amateur de Jules Verne (vous n'aurez pas de mal à les retrouver sur Babélio).

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Le Sphinx des glaces, déjà un titre improbable, chargé de mystère, qui donne envie de se précipiter vers les pages de ce roman passionnant, puis de ralentir car sa lecture est tellement passionnante qu'il faut prendre le temps pour en savourer toutes les péripéties.

Ce livre ne cause pas de tort aux aventures d'Arthur Gordon Pym, le héros célèbre de Poe, dont l'aventure prenait fin de manière abrupte alors que tant d'événements pouvaient encore être attendus par le lecteur. Non aucun tort, même si Verne a pris le relais de Poe pour finir le boulot.

Et il le fait magnifiquement, en ponctuant les aventures de descriptions abondantes et soignées qui peuvent paraître longues mais qui pourtant me semblent bien servir l'histoire.

L'ambiance est toutefois moins glauque et stressante que celle du roman de Poe, mais les deux écrivains n'ont pas les mêmes objectifs, Jules Verne donnant une impression de cartésinisme et de rigueur, Poe laissant aller ses divagations vers le fantastique avec des scènes assez dures. Verne est bien plus "soft".

Si je préfère le style de Poe, je reste admiratif devant la performance de Jules Verne qui réussit à donner un sens nouveau à une histoire avec cet énigmatique Sphinx des glaces.
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Il y aurait tout pour faire un excellent roman : le décor d'abord, soit les mers australes du Sud avec les îles qui ne sont souvent que des noms qui éveillent l'imagination des lecteurs - les Falklands, les Îles Sandwich...; une quête : sauver un équipage en détresse et avancer vers le pôle Sud ; de nobles sentiments entre le capitaine animé par l'amour fraternel, le Narrateur voulant aider les autres, un marin prêt à la noyade pour sauver un autre ; un traître dans l'équipage et des sauvages violents pour représenter l'opposition et les antagonistes... Dans une dimension plus méta, de mise en abyme, le roman se veut une poursuite d'une nouvelle d'Edgar Allan Poe, mais avec une dimension scientifique, réaliste.
Oui, il y aurait tout pour faire un grand roman d'aventures et d'exploration : voyage, naufrage, icebergs, hivernage, sauvetage, équipage...
Mais cela ne fonctionne pas, en grande partie à cause de la narration. Jules Verne fournit un long résumé de la nouvelle de Poe - que je ne connaissais pas, mais tout est repris dans les moindres détails. Puis, les personnage en parlent, font des hypothèses, résument encore la situation, font de nouvelles hypothèses... le récit aurait gagné à être concis, ramassé sur les événements plutôt que de raconter encore et encore des éléments déjà connus car déjà donnés plusieurs fois, ce qui donne une impression de redite, de répétition. le Narrateur fait ainsi des analyses scientifiques des événements de la nouvelle, essayant de trouver des explications rationnelles aux faits non explicités par Poe : tremblement de terre, délires des matelots liés à la faim...
Ensuite, les personnages ne sont pas forcément intéressants, car peu individualisés, ils sont des types : le brave capitaine, le lieutenant habile, le marin bavard, le traître... On ne comprend pas bien l'intérêt du Narrateur : pourquoi s'engage-t-il dans cette expédition ? pourquoi prend-il les événements si à coeur ?
Certains rebondissements sont très prévisibles, comme l'identité de Hunt. Et d'autres sont complétement invraisemblables, comme la rencontre d'un matelot mort dérivant sur un iceberg au milieu de l'océan...
Et la fin semble bâclée, précipitée : tout le monde se retrouve, les "gentils" survivent et sont sauvés sans affronter de réelles souffrances, le "Sphinx" du titre n'apporte rien, on ne sait pas si c'est un mystère fantastique à la Lovecraft ou une pseudo-rationnalité.
Bref, une oeuvre qui avait un très bon point de départ, mais long, très long.
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J'étais curieux de lire la suite du roman inachevé d'Edgar Allan Poe " Les aventures d'Arthur Gordon Pym".
Malheureusement, Jules Verne ne m'a pas convaincu et ennuyé sur une grande partie du livre. le tout est convenu et beaucoup trop long pour soulever un intérêt quelconque.
En revanche, il préférable d'avoir lu précédemment le roman d'Edgar Allan Poe pour apprécier les allusions faites par les héros de J.Verne.
C'est ce que je m'étais imposé afin d'anticiper l'imaginaire de Monsieur Verne.
Je reste tout de même un inconditionnel de l'oeuvre vernienne.
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C'est la suite du roman inachevé d'Edgar Poe (les Aventures d'Arthur Gordon Pym), une suite imaginée, entreprise par Jules Verne.
Un récit de "merveilleuses et terribles" aventures maritimes.
Par ailleurs, des digressions, des réflexions intéressantes sur le récit d'Edgar Poe.
Un voyage à travers les profondeurs, les mers antarctiques.
Une excellente suite au roman d'Edgar Poe.
Un très grand roman.


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Un Jules Verne, ça faisait longtemps.
Alors, on prend les mêmes et on recommence ?
Oui et non.
Car c'est un peu ça, un narrateur témoin embarqué avec un groupe d'hommes dans une aventure périlleuse et héroïque sur un terrain peu ou mal connu, ici l'antarctique.
A son habitude Jules Verne laisse libre cours à son extraordinaire imagination tout en balisant son récit avec les connaissances géographique et scientifiques disponibles à l'époque.
Pour qui est familier de l'auteur, la routine quoi.

Cependant Verne use ici d'un procédé que je ne lui connaissais pas. Je ne suis pas spécialiste de son oeuvre, je l'ai vu reprendre ses propres personnages, Nemo par exemple, d'un roman à l'autre mais il m'a surpris avec cette suite ou ce spin-off des "Aventures d'Arthur Gordon Pym" d'Edgar Allan Poe.

Afin de ne pas perdre ceux à qui il aurait échappé, Verne résume opportunément en cours de route le roman de Poe, c'est heureux car je n'en avais qu'un vague souvenir.

On ne tient pas là le meilleurs de l'auteur mais il est agréable de renouer avec lui.
Léger bémol toutefois, Verne qui est souvent, et à juste titre, salué pour sa vista, s'est un peu fourvoyé dans ses spéculations géographiques sur le continent antarctique.

Le voyage reste agréable.
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Ce récit s'approche un peu du Chancellor puisqu'il s'agit d'une aventure en mer, rapportée par un narrateur embarqué pour un voyage utilitaire et non d'agrément, de drames rencontrés au gré des éléments (les bas-fonds et les chaleurs extrêmes au large de la Guyane dans le cas du Chancellor et les icebergs et l'hiver polaire pour l'Halbrane du Sphinx des glaces). Jules Verne introduit les tensions entre membres de l'équipage dans un huis-clos étouffant pour ce qui concerne particulièrement le Chancellor, les traitres abandonnant le reste de l'équipe pour tenter de sauver leur peau (en empruntant le dernier canot disponible...), l'enjeu de préservation des réserves, la faim et la mort qui rôde (le thème du cannibalisme est également présent dans les deux récits) et puis, comme toujours avec Jules Verne, un dénouement heureux et un peu rapide.

Les éléments de connaissance scientifique sont très présents habituellement dans les récits de Jules Verne qui s'était fait un devoir de réunir dans ses romans l'ensemble de la connaissance scientifique d'une époque (les milieux marins, leur faune et leur flore, l'espace et l'environnement de la lune, les techniques d'observation du ciel, les pays connus et les moyens de transports...). C'est moins présent dans ces deux récits dont le suspens est particulièrement prenant avec le Chancellor. Moins de tension avec le sphinx des glaces, mais toujours autant de suspens, et un condensé de la connaissance du Pôle sud à la fin du XIXème siècle. Toutes les expéditions réalisées au moment où Jules Verne écrit son livre y sont recensées. Mais à ce moment, le Pôle sud n'était pas connu et tout le continent n'avait pas été exploré. de quoi laisser libre cours à l'imagination de Jules Verne, pour le plus grand bonheur de ses lecteurs !

A noter que dans ce roman, Jules Verne part du récit des aventures d'Arthur Gordon Pym écrit par Edgar Poe et publié aux Etats-Unis en 1838. le mystère planant sur la fin du récit a fait couler beaucoup d'encre et a donné envie à Jules Verne d'en écrire la suite, quelques 60 ans plus tard. J'avais commencé à lire le texte d'Edgar Poe avec ma fille, mais j'avais abandonné ne sachant pas trop ce que j'allais y trouver. Inutile de connaître ce premier récit car Jules Verne nous en offre un condensé dans les premiers chapitres. Cette filiation rend ce roman encore plus enthousiasmant ! Un grand roman d'aventure, malgré ses quelques longueurs. Allez-voir aussi du côté du Chancellor, génialissime !
Lien : https://itzamna-librairie.bl..
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