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3,75

sur 173 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Qu'ajouter à vos critiques enthousiastes, les amis ?

Que "Le Sphynx des Glaces" (1897) est EFFECTIVEMENT un magnifique roman d'aventures en tous points digne d'être la très "logique" continuation des toujours étonnantes et très étranges "Aventures d'Arthur Gordon Pym de Nantucket" d'Edgar Allan POE - qui constituait en 1828, à son insu, une sorte de "Tome I" de ce "Diptyque Antarctidien" poesque-vernien...

La verve narrative du "Sphynx" évoque pour nous celle de "L'île au Trésor" ("Treasure's Island", 1881) ou du "Maître de Ballantrae" ("The Master of Ballantrae", 1889) de Robert-Louis STEVENSON... voire même - dans un registre sensiblement plus cruel - celle de "Au coeur des Ténèbres" ("Heart of Darkness", 1899), de "Typhon" ("Typhoon", 1903) ou de "La Ligne d'Ombre" ("The Shadow Line", 1917) de ce bon Joseph CONRAD, qui "avait vécu" avant que d'écrire - tel notre natif de Nantes - afin de ne point risquer d'écrire pour ne rien dire...

Tous les vrais "fans" du Grand Jules VERNE (1828-1905) aiment jusqu'aux grands défauts et petites faiblesses de l'Oeuvre vernienne (Tenez, rappelez-moi le chiffre de ses "Voyages Extraordinaires" : près de soixante-dix, n'est-ce pas ?) ; jusqu'à ses rituels incorrigibles et très naïves maladresses... Parce qu'il y a de la Matière. du total respect pour son lecteur. L'artisan est solide et consciencieux, son positivisme a forgé pour nous un Continent à Rêves à réaliser sans délais...

Bien sûr, une ou deux fois, on sait que l'honnête forgeron s'était un peu "oublié" : et nous avions bien ri de voir combien certains étaient ressortis - fatalement - épuisés voire traumatisés des "ressources" énumératives botaniques et zoologiques de Vingt-Mille Lieues sous les mers" (1865) - Ah, ces imparables techniques de "remplissage énumératif" - à base de cet inépuisable matériau tiré des encyclopédies de son temps : elles ne concernaient évidemment pas que les seuls ballasts du "Nautilus"... "Mais là, non !" (comme disait Coluche) et même "Pôs du tout !"... Ici l'artisan a un long savoir-faire derrière lui et ne renouvellerait jamais les petites facilités du passé...

Et il adore son "modèle", sa base fictive, son plancton nutritif (le roman de Poe), il le soigne, le cite sans cesse, en parle avec un infini respect - par la psyché et la "voix-off" de son narrateur-mécène Jeorling, "l'embarqué pour le Pôle"...

Et "ça" fonctionne et fictionne vraiment ! On se frictionne avec icebergs et icefields... On est prêt à y croire - et même TOUT croire !

Ce Pôle Sud franchi dans la brume.... le magnétisme du Sphynx qui a cloué "ce pauvre Pym" avec son fusil métallique en bandoulière - telle une figure christique ou une mouche agonisant interminablement, pitoyablement engluée dans ce papier tue-mouche jaunâtre de "La campagne" de nos souvenirs... Les frères Capitaines Len Guy (pour la goélette "Hallbrane") et William Guy (pour la goélette "Jane" disparue), Jem West le lieutenant fidèle, ou ce bavard de "boute-en train" de bosseman Hurliguerly, ou encore l'étrange Hunt, nain qui se re-transformera en Dirk Peters, malade de se souvenir qu'il a dû tuer et manger la chair d'un camarade dans le terrible roman de POE...

L'emploi des termes techniques maritimes, ici d'une richesse infinie, ne gêne aucunement la lecture : faisant partie de la technique picturale de toute "Marine"...

Ce Pôle austral du "Sphynx" (roman de l'extrême maturité) est, bien sûr, aux antipodes existentielles de la revigorante fraîcheur narrative du Pôle boréal des "Voyages et Aventures du Capitaine Hatteras"(1864) imaginé par l'alors jeune Verne - roman si justement vanté et célébré par Julien GRACQ... Bref, on ne s'y ennuiera là, non plus, pas une once, au cours de cette longue traversée des 32 chapitres du "Sphynx" (divisé en deux Parties de XVI chapitres dûment titrés à l'Ancienne - encore un plaisir devenu bien rare, de nos jours !).

Et les 68 illustrations de Georges ROUX sont splendides, inoubliables, d'une finesse indescriptibles...

Disons donc encore plus clairement la chose ! Messieurs Jules VERNE,Pierre-Jules HETZEL et Georges ROUX, nous vous disons chaleureusement (pas moins de cent vingt-trois années plus tard) : "Encore merci !" :-)
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C'est la suite du roman inachevé d'Edgar Poe (les Aventures d'Arthur Gordon Pym), une suite imaginée, entreprise par Jules Verne.
Un récit de "merveilleuses et terribles" aventures maritimes.
Par ailleurs, des digressions, des réflexions intéressantes sur le récit d'Edgar Poe.
Un voyage à travers les profondeurs, les mers antarctiques.
Une excellente suite au roman d'Edgar Poe.
Un très grand roman.


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Dans la bibliographie de Jules Verne, « le Sphinx des glaces » tient une place à part, du fait même de sa nature : il s'agit, comme souvent chez notre auteur d'un récit de fiction, roman d'aventure axé sur le voyage. Mais ce récit part d'un postulat où les personnages prennent pour réel un autre récit lui aussi fictionnel, écrit par un autre auteur (« Les Aventures d'Arthur Gordon Pym » d'Edgar Allan Poe). Ce qui amène le lecteur à se poser la question : où commence la fiction ? où commence la réalité ? le savoir faire de l'écrivain est tel que nous, lecteurs et lectrices pourtant chevronnés, (je parle pour la majorité de la population babéliesque), nous devrions logiquement penser que tout est fiction, (fictio fictionum et omnia fictio), mais nous nous mettons à penser que Poe, finalement a écrit une relation de voyage authentique, et que, de fait, celle de Verne devrait suivre le même chemin. Etonnant, non ?
Edgar Poe, il y a déjà longtemps qu'il trotte dans la tête de Jules Verne. Les traductions de Baudelaire (pour la prose et un peu la poésie) et de Mallarmé (pour la poésie) ont familiarisé les Français (entre autres) avec l'univers de l'écrivain américain : Verne pour sa part s'est inspiré du « Canard au ballon » pour « Cinq semaines en ballon », et le message codé du « Scarabée d'or » est à l'origine de bien des énigmes-point de départ des aventures verniennes. Particulièrement, le seul véritable roman écrit par Edgar Poe « Les Aventures d'Arthur Gordon Pym » (1838, traduit en 1858) l'a passionné et il a toujours rêvé d'y donner une suite. Dans le même temps il souhaitait faire un pendant aux « Aventures du Capitaine Hatteras », en emmenant ses héros non plus vers le pôle Nord, mais vers le pôle Sud, ce qui « bouclerait la boucle » verticalement en suivant les méridiens, puisque le tour du monde avait été fait plusieurs fois horizontalement en suivant les parallèles. de ces deux idées : une suite au roman d'Edgar Poe et un voyage vernien vers le Pôle Sud, est né « le Sphinx des glaces ».
Jeorling, un américain, minéraliste de son métier, cherche un bateau pour regagner son Connecticut natal. le Capitaine Len Guy, qui dirige la goélette Halbrane, le prend à bord. Ce marin est persuadé que tout dans le roman d'Edgar Poe est vrai, et que donc il peut y avoir des traces de survivants (son frère William Guy était capitaine de la Jane, un bateau évoqué dans le roman). Jeorling est bien obligé de le croire quand la Halbrane rencontre sur sa route le cadavre du second de la Jane, Patterson, qui sur son carnet avait noté toutes les péripéties racontées dans le roman. Il est alors décidé de faire route vers le Sud pour éventuellement trouver des survivants, et connaître la fin de l'histoire…
A partir de là, Jules Verne jongle entre les deux romans, celui de Poe, qui entretemps est devenu une véritable relation de voyage, et celui qu'il écrit, qui oscille entre fiction et réalité. Des personnages passent d'un roman à l'autre. Parallèlement aux aventures maritimes (naufrages, mutineries, hivernage dans les glaces) s'établit une véritable enquête policière où la recherche d'indices, les fausses routes et les coups de théâtre ne font pas défaut. Finalement, le dénouement intervient aux environs du Pôle Sud quand un immense Sphinx magnétique, se dresse devant eux et livre la clé de l'énigme.
« le Sphinx des glaces » se place dans le droit fil des précédents romans « maritimes » de Jules Verne, entre autres « Les Aventures du Capitaine Hatteras » et « Vingt mille lieues sous les mers ». Il s'y ajoute ici une bonne dose de fantastique qui donne à l'ensemble un aspect fantasmagorique (que n'aurait pas renié Edgar Poe), mystérieux et séduisant.
Ce roman n'est pas (et de loin) le plus connu de Jules Verne. C'est bien dommage, parce que dans sa construction comme dans sa réalisation, il se place d'une part comme un hommage appuyé à Edgar Poe, dont il reprend les schémas dramatiques en les actualisant, et d'autre part comme une oeuvre typiquement vernienne, où plusieurs des grands thèmes de l'auteur sont abordés : la mer, le voyage, la destinée, l'exploration… ainsi que certains de ses défauts habituels : psychologie sommaire et volontiers manichéiste, culte du héros, absence des personnages féminins…
Un roman qui fait partie, indubitablement, de la quinzaine de romans indispensables pour tout amateur de Jules Verne (vous n'aurez pas de mal à les retrouver sur Babélio).

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Jules Verne (1828-1905) l'un des écrivains français parmi les plus connus, celui dont chacun d'entre nous pourrait citer de mémoire, deux ou trois romans qu'il a lus (Vingt mille lieues sous les mers, Michel Strogoff, le Tour du monde en 80 jours ...) Pénétrer, enfant, dans l'univers du grand romancier, c'est s'ouvrir les portes de magnifiques aventures où le rêve et l'approche scientifique se confondent pour nous offrir des moments de lecture inoubliables et qu'on chérira tout au long de sa vie. Si je me suis plongé dans la lecture de Jules Verne aujourd'hui, c'est parce que la Pléiade – fameuse collection de prestige – vient d'ouvrir ses portes au grand Jules avec deux volumes contenant quatre romans de l'écrivain dont le Sphinx des glaces.
Le Sphinx des glaces est particulièrement remarquable pour plusieurs raisons, non seulement c'est un roman d'aventures et d'exploration comme Verne nous en a donné d'autres, mais surtout parce que l'écrivain s'appuie sur un roman d'Edgar Poe (Les Aventures d'Arthur Gordon Pym) pour en écrire la suite ! Voilà qui n'est pas banal.
Le bouquin de l'écrivain américain parut en 1838 et sera traduit dans notre langue par Charles Baudelaire en 1858. Il s'agit du récit d'un soi-disant authentique voyage de découverte aux confins inexplorés de l'océan Antarctique au bout duquel périt mystérieusement, le héros, Gordon Pym. Jules Verne, admirateur de Poe, partira de ce trouble épilogue, pour construire son propre roman qui paraîtra en 1897.
Aux îles Kerguelen, Jeorling (minéralogiste américain et narrateur du roman) attend l'arrivée de la goélette l'Halbrane pour le ramener chez lui dans le Connecticut. le capitaine Len Guy commence par refuser de prendre un passager sur son navire avant de changer d'avis brusquement, la veille de son départ, pour une raison apparemment saugrenue, parce qu'il est américain ! La goélette en mer, Jeorling comprend que Len Guy s'imagine que son passager étant américain, il a peut-être connu la famille d'Arthur Gordon Pym et qu'il pourrait l'aider dans la recherche de sa trace. Jeorling qui sait que Pym n'est qu'un personnage de roman, craint que le capitaine ne soit fou, jusqu'à ce que des éléments probants en viennent à le faire changer d'opinion. Dès lors, Jeorling sera le premier à pousser de plus en plus loin dans l'Antarctique la mission de sauvetage de ces hommes qui n'ont que le roman d'Edgar Poe comme pièce de référence pour étayer leurs hypothèses.
Le lecteur se laisse embarquer avec délice dans cette nouvelle aventure concoctée par le maître du genre car on y retrouve tout ce qui fait le charme de ses romans. Une aventure épique, faite de dangers dans des zones inconnues de l'homme ; du mystère, la recherche d'un homme qu'on pensait héros de roman mais qui s'avère laisser des traces tangibles de son exitance ; des sentiments humanistes, car on découvrira au fil de la lecture, que le capitaine de la goélette recherche en fait son frère qui lui commandait le navire qui embarqua Pym, et qu'un des marins de l'Halbrane veut retrouver Pym car il le considère comme son fils… Je passe sur les rebondissements nombreux qui émaillent le récit.
Mais Jules Verne n'est pas qu'un romancier, le lecteur le sait bien, il est aussi un infatigable « passeur » des connaissances scientifiques de son époque. le texte est truffé des références aux expéditions faites dans ces terres australes par les explorateurs passés. Ce sont aussi des pages de termes de marine, un vocabulaire pointu pour citer toutes les sortes d'icebergs, nommer les espèces animales ou la flore rencontrées en ces parages. Une véritable encyclopédie dissimulée au coeur du roman, révélant parfois des mots rares ou moins usités aujourd'hui.
Bien sûr, l'écrivain n'est pas exempt de tout reproche, on repérera des répétitions ou des redites et le lecteur devra fermer les yeux sur des hasards ou des concours de circonstances favorables à nos héros, Jules Verne avouant même « Cela dépassait les limites du vraisemblable ! » Heureusement, le lecteur est un sage, il sait que « quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende » pour reprendre une formule tirée du film de John Ford L'Homme qui tua Liberty Valance. Et tout le monde s'en régale. Alors n'hésitez pas, ruez-vous sur ce bouquin, ou sur tout autre roman de Jules Verne d'ailleurs, vous ne le regretterez pas.
PS : il faut préciser que le texte est accompagné des reproductions des célèbres illustrations de l'édition originale Hetzel.
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D'abord une chose...je conseille fortement de lire avant " les aventures d'Arthur Gordon Pym " de Poe car" le Sphinx des Glaces " est la suite directe de ce superbe roman d'aventure.

Jules Verne met dés le départ l'eau à la bouche, en mettant en avant , la probabilité que l'histoire d'Arthur Pym soit vraie. Dans une dimension polaire, de découvertes en découvertes, de surprises en surprises... le livre devient de plus en plus mystérieux et envoutant.
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Ce récit s'approche un peu du Chancellor puisqu'il s'agit d'une aventure en mer, rapportée par un narrateur embarqué pour un voyage utilitaire et non d'agrément, de drames rencontrés au gré des éléments (les bas-fonds et les chaleurs extrêmes au large de la Guyane dans le cas du Chancellor et les icebergs et l'hiver polaire pour l'Halbrane du Sphinx des glaces). Jules Verne introduit les tensions entre membres de l'équipage dans un huis-clos étouffant pour ce qui concerne particulièrement le Chancellor, les traitres abandonnant le reste de l'équipe pour tenter de sauver leur peau (en empruntant le dernier canot disponible...), l'enjeu de préservation des réserves, la faim et la mort qui rôde (le thème du cannibalisme est également présent dans les deux récits) et puis, comme toujours avec Jules Verne, un dénouement heureux et un peu rapide.

Les éléments de connaissance scientifique sont très présents habituellement dans les récits de Jules Verne qui s'était fait un devoir de réunir dans ses romans l'ensemble de la connaissance scientifique d'une époque (les milieux marins, leur faune et leur flore, l'espace et l'environnement de la lune, les techniques d'observation du ciel, les pays connus et les moyens de transports...). C'est moins présent dans ces deux récits dont le suspens est particulièrement prenant avec le Chancellor. Moins de tension avec le sphinx des glaces, mais toujours autant de suspens, et un condensé de la connaissance du Pôle sud à la fin du XIXème siècle. Toutes les expéditions réalisées au moment où Jules Verne écrit son livre y sont recensées. Mais à ce moment, le Pôle sud n'était pas connu et tout le continent n'avait pas été exploré. de quoi laisser libre cours à l'imagination de Jules Verne, pour le plus grand bonheur de ses lecteurs !

A noter que dans ce roman, Jules Verne part du récit des aventures d'Arthur Gordon Pym écrit par Edgar Poe et publié aux Etats-Unis en 1838. le mystère planant sur la fin du récit a fait couler beaucoup d'encre et a donné envie à Jules Verne d'en écrire la suite, quelques 60 ans plus tard. J'avais commencé à lire le texte d'Edgar Poe avec ma fille, mais j'avais abandonné ne sachant pas trop ce que j'allais y trouver. Inutile de connaître ce premier récit car Jules Verne nous en offre un condensé dans les premiers chapitres. Cette filiation rend ce roman encore plus enthousiasmant ! Un grand roman d'aventure, malgré ses quelques longueurs. Allez-voir aussi du côté du Chancellor, génialissime !
Lien : https://itzamna-librairie.bl..
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Monsieur Jeorling attend avec impatience la goélette « Halbrane »qui est le prochain bateau qui doit relâcher aux Kerguelen (situées par 49°54' de latitude sud et 69°6' de longitude est). Il a en effet, hâte de rentrer chez lui, au Connecticut. La goélette arrive enfin... mais son capitaine Len Guy commence par refuser de le prendre comme passager, puis, brusquement change d'avis !
A bord, le capitaine Guy finit par lui dévoiler les raisons de son revirement : c'est parce qu'il est américain, et qu'ainsi il est possible qu'il ait connu la famille d'Arthur Gordon Pym... Pym connaitrait son frère disparu 11 ans plus tôt sur la route du pôle sud.
Sans doute connaissez-vous le procédé que l'on dénomme aujourd'hui « crossover » Des héros d'une série, policière d'abord, américains souvent, rencontrent les héros d'une autre série : les experts Miami ou Manhattan, le JAG et NCIS. En France le commissaire Magellan enquête avec le juge Mongeville, ou Section de recherches collabore avec « Alice Nevers » Jules Verne connaissait ce procédé. Ainsi dans l'île mystérieuse avions nous déjà croisé Ayrton l'un des protagonistes du livre« Les enfants du capitaine Grant » JV renouvelle là le procédé puisqu'il va donner une suite au livre de Edgar Allan Poe. Arthur Gordon Pym ! le héros dont Edgar Poe a raconté les surprenantes aventures à travers l'océan Antarctique ! le roman d'Edgar Poe pourrait-il être autre chose qu'une fiction, une oeuvre d'imagination du plus prodigieux des écrivains américains ? qui d'ailleurs déclarait avoir perdu les 2 ou 3 derniers chapitres de son livre laissant libre cours à l'imagination des lecteurs. Les événements qui surviennent alors vont démontrer à Jeorling que le capitaine Len Guy n'est pas fou, et l'entraîner dans d'extraordinaires aventures... à la découverte du Sphinx des glaces.
Le Sphinx des glaces, suite inattendue des aventures d'Arthur Gordon Pym, est l'un des derniers grands romans de Jules Verne. C'est aussi un chef d'oeuvre d'écriture mais aussi une remarquable leçon de courage de ces valeureux marins partis à la découverte du monde.
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