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3,9

sur 628 notes
Etrange roman dans lequel Vian joue : il joue avec l'histoire littéraire , il fait son « Jacques le fataliste « en intervenant dans le récit , il fait son Balzac en insérant des personnages que l'on retrouve dans d'autres livres (Angel, le docteur…) . Il joue avec sa propre vie en glissant des allusions à ses adversaires ou concurrents heureux. Il joue avec les mots bien entendu . est plus désespéré que l'Ecume des jours , on est dans un monde totalement privé de sens , un désert … Nous avons tous nos Exopotamies intérieures.
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J'ai beaucoup aimé ce roman. Il prendra place dans ma bibliothèque à côté de" Gargantua" de Rabelais. Je suis sûre que ces deux auteurs auront des choses à se dire.
Boris Vian part en Exopotamie... Disons, ses personnages quittent la ville pour le désert. Plusieurs corps de métier se retrouvent réunis dans un hôtel tenu par un italien, érigé sur du sable. On y rencontre aussi un archéologue et son équipe ainsi qu'un ermite que vient évaluer un curé. Des individus improbables pour un univers improbable. Et tout ça pour construire une ligne de chemin de fer qui s'effondrera à la fin.
J'apprécie chacun des protagonistes de ce roman qui ont une identité propre, un langage. le style est esthétiquement travaillé.
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Dans la digne veine de l'Ecume des jours, bien que moins évident, moins immédiatement séduisant.
Si l'on a aimé le premier, pourquoi se priver du second ? Aucune raison valable.
Ce n'est pas parce que quelque chose n'est pas facile d'accès qu'il n'en est pas beau, n'est-ce pas ?
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L'AUTOMNE A PÉKIN – Boris VIAN.
 
A l'heure où chacun rend hommage à Michael Jackson, je ne voudrais pas laisser passer le cinquantenaire de la mort de Boris Vian [1920-1959] sans évoquer cet écrivain qui a illuminé mon adolescence. Je ne veux pas me livrer à une étude exhaustive de l'homme et de l'oeuvre, d'autres l'on fait brillamment avant moi et ces quelques lignes n'ont évidemment pas cette prétention.

Oublié pendant longtemps des manuels scolaires, délibérément écarté des anthologies de la littérature française , Vian n'en a pas moins déroulé son voyage dans l'absurde et la dérision, dans un décor qu'il tissait page après page et qui emporte encore aujourd'hui l'attention de son lecteur devenu au fil des chapitres un véritable complice.
Je ne vais pas reprendre à mon compte tout ce qui a été dit et écrit sur le divin Boris, mais dans toute cette oeuvre protéiforme et souvent imprévue, faite de mots mais aussi de notes de musique, de projets fous et parfois suicidaires, il a marqué d'une trace indélébile son passage sur terre et dans la littérature. Il y a un roman pour lequel j'ai une tendresse particulière, c'est « l'automne à Pékin ». Étonnant, ce récit qui ne se passe ni en automne ni à Pékin où l'on trouve, comme ailleurs dans son oeuvre, des précisions sémantiques inattendues et parfois bizarrement techniques, des créations improbables de mots qui voisinent avec des délires créatifs que ni l'ingénieur ni le pataphysicien n'eussent évidemment renié.

Dans cette fiction, je retiens la jubilation de son auteur au simple niveau des mots et cela est d'autant plus important à mes yeux qu'il entraîne souvent son lecteur dans cet univers qu'il a lui-même construit et où il invite chacun à le suivre en lui laissant le soin et la liberté d'apporter à ce qu'il lit sa propre explication. C'est que notre auteur, sous des dehors incongrus, malicieux et décalés jette sur notre société et sur les gens qui la composent un oeil réellement critique. Pourquoi, par exemple, la ligne de chemin de fer qui doit traverser l'immense désert d'Exopotamie doit-elle impérativement passer au beau milieu de l'unique hôtel qui s'y trouve ? Allez comprendre la différence, s'il y en a une, qu'il y a entre la « ligne de foi » et la ligne de chemin de fer, mais admettez quand même qu'elles sont sans doute complémentaires et que leur rencontre [travail humain et matériel contre pensées profondes] sont parfois à l'origine de catastrophes qu'on pourrait éviter !

Absurde ou dérisoire, la réponse appartient à chacun mais n'est pas sans rappeler [déjà] les décisions prises par d'autres et qui gèrent notre quotidien. Ce qui fait que Vian est proche de son lecteur, ce n'est pas qu'il parle comme lui, au contraire, mais c'est qu'il l'étonne, qu'il l'entraîne dans un microcosme qu'il doit connaître déjà puisqu'il y entre de plain pied , qu'il y a déjà ses marques et où il se reconnaît. Et puis, cultiver le dérisoire dans un monde sérieux est plutôt salutaire !

Il ne faudrait pas oublier que le monde de Vian est romanesque et même s'il ne peut s'empêcher de régler quelques comptes personnels, il y parle d'amour et de mort, comme dans tous les romans. La femme qui inspire le sentiment amoureux présente plusieurs visages évocateurs[Rochelle, Lavande, Cuivre...], et comme dans la vraie vie, les amours sont souvent malheureuses. Certaines sont liées à la mort, comme celle de Choé dans « l'écume des Jours » que le professeur Mangemanche ne peut oublier parce que, sans doute, les héros de Vian s'usaient à vivre, comme si la vie était une maladie qu'on soigne difficilement, qui mange inexorablement nos jours et nous fait souffrir...

Il ne faut pas rester au seul niveau des mots, au jeu sur les phrases, aux calembours humoristiques qui peuvent résulter d'une lecture en surface, « l'automne à Pékin », comme « l'écume des jours » sont des oeuvres qui empruntent beaucoup à l'angoisse, au mal de vivre qui nous visitent tous un jour ou l'autre.

Je ne sais pas si je dois m'en réjouir ou m'en féliciter, mais je souscris pleinement à la remarque de Raymond Queneau «  L'automne à Pékin est une oeuvre difficile et méconnue ».


© Hervé GAUTIER – Juillet 2009.http://hervegautier.e-monsite.com



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N°351– Juillet 2009.
L'AUTOMNE A PÉKIN – Boris VIAN.
 
A l'heure où chacun rend hommage à Michael Jackson, je ne voudrais pas laisser passer le cinquantenaire de la mort de Boris Vian [1920-1959] sans évoquer cet écrivain qui a illuminé mon adolescence. Je ne veux pas me livrer à une étude exhaustive de l'homme et de l'oeuvre, d'autres l'on fait brillamment avant moi et ces quelques lignes n'ont évidemment pas cette prétention.

Oublié pendant longtemps des manuels scolaires, délibérément écarté des anthologies de la littérature française , Vian n'en a pas moins déroulé son voyage dans l'absurde et la dérision, dans un décor qu'il tissait page après page et qui emporte encore aujourd'hui l'attention de son lecteur devenu au fil des chapitres un véritable complice.
Je ne vais pas reprendre à mon compte tout ce qui a été dit et écrit sur le divin Boris, mais dans toute cette oeuvre protéiforme et souvent imprévue, faite de mots mais aussi de notes de musique, de projets fous et parfois suicidaires, il a marqué d'une trace indélébile son passage sur terre et dans la littérature. Il y a un roman pour lequel j'ai une tendresse particulière, c'est « l'automne à Pékin ». Étonnant, ce récit qui ne se passe ni en automne ni à Pékin où l'on trouve, comme ailleurs dans son oeuvre, des précisions sémantiques inattendues et parfois bizarrement techniques, des créations improbables de mots qui voisinent avec des délires créatifs que ni l'ingénieur ni le pataphysicien n'eussent évidemment renié.

Dans cette fiction, je retiens la jubilation de son auteur au simple niveau des mots et cela est d'autant plus important à mes yeux qu'il entraîne souvent son lecteur dans cet univers qu'il a lui-même construit et où il invite chacun à le suivre en lui laissant le soin et la liberté d'apporter à ce qu'il lit sa propre explication. C'est que notre auteur, sous des dehors incongrus, malicieux et décalés jette sur notre société et sur les gens qui la composent un oeil réellement critique. Pourquoi, par exemple, la ligne de chemin de fer qui doit traverser l'immense désert d'Exopotamie doit-elle impérativement passer au beau milieu de l'unique hôtel qui s'y trouve ? Allez comprendre la différence, s'il y en a une, qu'il y a entre la « ligne de foi » et la ligne de chemin de fer, mais admettez quand même qu'elles sont sans doute complémentaires et que leur rencontre [travail humain et matériel contre pensées profondes] sont parfois à l'origine de catastrophes qu'on pourrait éviter !

Absurde ou dérisoire, la réponse appartient à chacun mais n'est pas sans rappeler [déjà] les décisions prises par d'autres et qui gèrent notre quotidien. Ce qui fait que Vian est proche de son lecteur, ce n'est pas qu'il parle comme lui, au contraire, mais c'est qu'il l'étonne, qu'il l'entraîne dans un microcosme qu'il doit connaître déjà puisqu'il y entre de plain pied , qu'il y a déjà ses marques et où se reconnaît. Et puis, cultiver le dérisoire dans un monde sérieux est plutôt salutaire !

Il ne faudrait pas oublier que le monde de Vian est romanesque et même s'il ne peut s'empêcher de régler quelques comptes personnels, il y parle d'amour et de mort, comme dans tous les romans. La femme qui inspire le sentiment amoureux présente plusieurs visages évocateurs[Rochelle, Lavande, Cuivre...], et comme dans la vraie vie, les amours sont souvent malheureuses. Certaines sont liées à la mort, comme celle de Choé dans « l'écume des Jours » que le professeur Mangemanche ne peut oublier parce que, sans doute, les héros de Vian s'usaient à vivre, comme si la vie était une maladie qu'on soigne difficilement, qui mange inexorablement nos jours et nous fait souffrir...

Il ne faut pas rester au seul niveau des mots, au jeu sur les phrases, aux calembours humoristiques qui peuvent résulter d'une lecture en surface, « l'automne à Pékin », comme « l'écume des jours » sont des oeuvres qui empruntent beaucoup à l'angoisse, au mal de vivre qui nous visitent tous un jour ou l'autre.

Je ne sais pas si je dois m'en réjouir ou m'en féliciter, mais je souscris pleinement à la remarque de Raymond Queneau «  L'automne à Pékin est une oeuvre difficile et méconnue ».




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L'histoire ne se passe ni pendant l'automne ni à Pékin, mais c'est un titre poétique et décalé pour ce roman tout aussi poétique et loufoque.
Amadis Dudu se dirige à son travail. Après avoir raté le bus, il réussit à monter dans celui conduit par un chauffeur fou qui ne s'arrête qu'au terminus : dans le désert d'Exopotamie. Notre héros y voit les possibilités d'exploitation d'une ligne de train. C'est ainsi qu'on retrouve dans la deuxième partie une fine équipe d'ingénieurs, secrétaire, médecin et autres ouvriers qui s'y rendent pour achever la construction d'une voie ferrée. Dans le désert, nos héros feront connaissance, entre autres, avec un Abbé, un archéologue, un ermite et le patron du seul et unique hôtel. D'ailleurs, ce seul et unique hôtel traverse pile la futur voie ferrée.
Bref, vous l'aurez compris, il y a de l'absurde (mais quel absurde ! Magistral !), de l'amour, de la jalousie, du "blasphème" (les phrases de "bénédiction" de l'abbé m'ont fait mourir de rire).
Un roman à lire absolument (surtout pas au premier degré) et à relire pour comprendre et analyser le sens de ses divagations.

En bonus ce petit extrait qui a fait ma journée :
"Il vit un oiseau penché sur un tas d'ordures, qui donnait du bec dans trois boîtes de conserves vides et réussissait à jouer le début des Bateliers de la Volga; et il s'arrêta, mais l'oiseau fit une fausse note et s'envola furieux, grommelant, entre ses demi-becs, des sales mots en oiseau. Amadis Dudu reprit sa route en chantant la suite; mais il fit aussi une fausse note et se mit à jurer."
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En commençant ce livre, j'ai voulu me rappeler que Boris Vian n'avait pas écrit que "j'irai cracher sur vos tombes" ou “L'écume des jours”. le récit ne se passe pas à Pékin, mais est bien dans le style de Boris Vian : loufoque, absurde, acerbe, hilarant, burlesque et enchanteur. Pour moi, ce livre n'est pas d'une lecture aisée si l'on ne veut pas perdre l'essentiel du fil des évènements.
Une de ses citations a depuis toujours retenu mon attention : "Les prix littéraires sont remis dans l'indifférence générale par des collèges de vieux gâteux qui ont rangé leur révolte au vestiaire depuis bien longtemps". Elle ne s'applique d'ailleurs pas qu'aux écrivains, mais est tout aussi valable pour les politiciens, les acteurs, les cinéastes, les musiciens, les penseurs et les hommes en général....
Un grand écrivain méconnu (il a fait l'objet de multiples censures), musicien de jazz hors-pair, acteur, poète et peintre. Ami de Raymond Quenau, JP Sartre, Simone de Beauvoir et Camus. Tout est dit.
Mais malgré tout cela, je suis déçu par cette relecture, tant d'années après la 1ere, probablement parce que Vian était mon héros littéraire à 19 ans et que je l'ai peut-être trop idéalisé.
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Les filles sont belles, les personnages loufoques, les situations farfelues, le langage inventif : c'est Vian, unique, inimitable.
Pourtant, j'ai moins accroché avec ce roman qu'avec "l'Ecume des Jours", qui est tout simplement fabuleux.
L'Automne à Pékin ne porte pas en lui, selon moi, la même poésie que l'Ecume des Jours. Dans ce dernier, j'ai très fréquemment été saisi par des phrases dont les sonorités, les couleurs, les images me retenaient, m'appelaient à les relire plusieurs fois avant de passer à la suite. Et puis, dans l'Ecume des Jours, il y a aussi les passages sur le Jazz, les métaphores des nénuphars ou des pièces qui rétrecissent, et puis le pianocktail, la petite souris, l'obsession de Chick pour Jean-Sol Partre... Ah, ça y est, me voilà en train de parler d'un roman à la place d'un autre !
Revenons donc à l'Automne. Ce que j'ai bien aimé, ce sont les situations : la construction du chemin de fer en plein désert, l'obligation de le faire passer au milieu du seul bâtiment qui y a été construit, et aussi tous les travers des différents personnages : le médecin qui est passionné de modélisme et se fout complètement de ses malades (du moment qu'il arrive à en guérir plus qu'il n'en tue, sa carrière n'est pas remise en cause), l'archéologue qui casse toutes les poteries qu'il met au jour, afin de pouvoir les faire entrer dans les boîtes standard, l'abbé qui se signe des indulgences à tire-larigot, l'ermite, perdu au milieu du désert (pas si désert, vu le monde qui y passe) et qui se doit d'accomplir, comme tout ermite qui se respecte, et afin d'édifier ses visiteurs, un "acte saint" continu ; il fait donc l'amour à longueur de journée.
Parmi les autres personnages, il faut aussi signaler les membres du conseil d'administration de la société qui fait construire le chemin de fer. On assiste à quelques séances du conseil, histoire de voir comment des décisions arbitraires et injustes et souvent loufoques sont prises. Toutes cette injustice et cette loufoquerie se retrouvent sur le chantier de construction : le directeur est infect, le contremaître est un salaud (d'ailleurs on ne le voit jamais, mais tout le monde en parle et ne le désigne que de cette façon : "ce salaud d'Arland"), les ingénieurs passent leurs journées à faire des calculs et des plans et tentent en vain d'expliquer au directeur que l'on pourrait peut-être dévier la voie pour éviter de détruire le bâtiment dans lequel ils sont installés, les deux ouvriers construisent à eux seuls la voie de chemin de fer, en posant les rails sur des cales, parce qu'ils attendent la livraison du ballast qu'il leur faudra mettre en dessous et auquel on n'a pas pensé en préparant le chantier. Ceci étant, pour se venger de la "mauvaise volonté" des ingénieurs et des ouvriers, le directeur enverra un rapport très négatif au conseil d'administration qui décidera, en trois secondes, de réduire de 20 % le salaire de tout le monde... sauf ceux du directeur et de ce salaud d'Arland.

Avec le personnage de l'abbé et celui du médecin, tout aussi azimuthés l'un que l'autre, c'est cette vision de l'entreprise et de ces aberrations qui m'a plu le plus. Les relations entre les personnages m'ont semblé moins intéressantes. Peut-être est-ce mon côté "romantique" qui joue, mais je préfére justement l'Ecume des Jours pour les sentiments qui y sont dépeints, tandis que je trouve que, dans l'Automne à Pékin, les sentiments sont absents : toutes les relations entre les différents protagonistes sont évoquées sur le plan uniquement sexuel.
Entre les deux ingénieurs existe une jalousie, liée au fait que l'un couche avec la secrétaire du patron et pas l'autre. Ce dernier se dit amoureux parce qu'il veut la "baiser". Et les deux tourtereaux, quant à eux, ne voient pas autre chose que les moments qu'ils passent au lit ensemble. Et il est clair que, pour eux, dès qu'ils en auront assez de la bagatelle, ça sera fini entre eux. Concernant le directeur du chantier, il est haï par tous ses employés, non seulement parce qu'il est injuste, mais aussi (et peut-être surtout) parce qu'il est homosexuel. Car dans ce roman, tout le monde hait les homosexuels, comme ça, a priori, et on ne se gêne pas pour le dire. Comme on ne se gêne pas pour parler des autres (homme ou femme, selon son inclination personnelle) comme d'une marchandise sexuelle. de sentiment, là-dedans, je n'en vois pas. Mais, bon, c'est sans doute mon côté fleur-bleue. Ou peut-être Vian a-t-il voulu forcer le trait d'une réalité qui existe quand même et dans laquelle tout le monde se cache derrière des faux semblants, des sourires et des amabilités, mais n'en pense pas moins.
De toute façon, je ne me souvenais pas de cette facette du roman (que j'avais lu il y a quinze ou vingt ans). Ce n'est donc peut-être pas le plus important. le plus important, c'est l'univers et les personnages incomparables que sait créer Vian, et sa façon de jouer avec le langage.
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
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Toujours un régal de lire Boris Vian. Sens de la formule, imagination, impertinence et du style. A lire avec un Bémol sur le canapé, fenêtres ouvertes.

Cпаси́бо Boris
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Un premier chapitre drôle et délirant qui donne tout de suite le ton de ce roman déjanté mais assez inégal.
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L'univers de Boris Vian est unique, poétique et loufoque à la fois, avec un vocabulaire sorti de son imagination et des personnalités excentriques, cocasses ou tourmentées. L'intrigue en elle même, la construction d'une voie ferrée dans un désert fictif, relève de l'absurde (mais les agissements dans notre monde contemporains ne sont-ils pas absurdes ?). A travers ce récit, ponctué de critiques de l'église , de l'administration et de la médecine. Vian nous livre une réflexion sur l'amour, la sexualité, le travail, et en définitive le sens de la vie.
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