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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Boris Vian avait une imagination débordante !
Il a écrit de nombreuses nouvelles et il existe pas mal de recueils. J'ai opté pour une lecture audio de six nouvelles animalières parfaitement contées dans ce recueil intitulé "Les fourmis" : François Marthouret lit Les fourmis (beau texte antimilitariste), Les Poissons morts et L'Ecrevisse et Thibault de Montalembert lit le Loup-garou, Blues pour un chat noir et L'Oie bleue.
Ces nouvelles fantastiques sont animalières car elles évoquent toutes des transformations physiques, celles du corps de l'homme (et pas de la femme même si la gente féminine est présente dans ces histoires). On retrouve d'ailleurs l'esprit de "L'écume des jours" ce qui est fait pour me plaire comme dans "L'écrevisse" où un musicien qui se produit dans un couloir attrape une drôle de maladie. On voit parfaitement où il veut en venir avec l'étroitesse de la place accordée aux artistes. On y retrouve aussi un chat, des poissons et des fourmis mais celui que je préfère c'est quand même le loup garou. Parce que dans cette nouvelle délirante, à la fois drôle et grinçante, c'est l'animal qui se transforme en homme. Il en profite pour découvrir Paris où sa journée ne sera qu'une succession de découvertes sur le mauvais comportement humain.
À lire sans modération et sans cauchemars car tout est inventé, quoi que ?


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Cet ouvrage est un recueil de nouvelles. Son titre est tiré de la première d'entre elles, sans doute ma préférée.
C'est le Vian de l'absurde, du surréalisme, du loufoque et de la provocation que l'on retrouve ici. Mais les thèmes abordés sont toutefois sérieux : la guerre, l'armée, le statut précai
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Les nouvelles présentées dans ce recueil sont d'une valeur inégale mais on reconnaitra déjà dans ces oeuvres de jeunesse le style Boris Vian, son goût du non-sens, des situations absurdes, des jeux de mots, des néologismes. On trouvera aussi les thèmes qui lui seront chers : l'antimilitarisme, la musique afro-américaine, la dénonciation des travers de ses contemporains.
Ma préférence va aux fourmis qui ouvrent cet ouvrage. La candeur avec laquelle nous est racontée le débarquement sur cette plage balayée par les tirs ennemis nous démontre l'absurdité de la guerre comme personne d'autre n'aurait osé le faire.
3,5/5.
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»11 nouvelles qui pour une bonne part appartiennent à la veine potache de Vian. J'excepte bien entendu la nouvelle éponyme qui est un beau texte antimilitariste. Sinon , c'est très inégal , marrant (Blues pour un chat noir) mais aussi d'un humour assez éculé (le brouillard) .
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Recueil de nouvelles qui dans mon souvenir étaient de qualitées inégales.
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Les onze nouvelles de jeunesse qui composent les Fourmis contiennent en germe aussi bien la violence des romans signés Vernon Sullivan que la fantaisie mélancolique de l'Ecume des jours. Qu'ils soient soldats, plombiers, chasseurs de timbres figurants de cinéma, leurs héros ont tous en commun leur façon nonchalante de s'opposer à l'hostilité du monde qui les entoure. Car si Vian évoque tour à tour les boucheries sanglantes des guerres du XXe siècle, l'absurdité de la vie de bureau ou les violences policières, et s'il révèle partout la cruauté, la violence et la stupidité, c'est pour mieux les conjurer par la fertilité de son imaginaire biscornu, la vivacité de sa langue et l'acidité de son humour. Les Fourmis rappelle ainsi à quel point Vian reste un écrivain profondément original et subversif, qu'on ne saurait réduire à la simple image de poète lunaire ou de jazzman "snob" et zazou qui lui colle à la peau. ⠀
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On retrouve la quintessence du génie de Vian dans le recueil de nouvelles Les Fourmis. C'est un condensé de sa fantaisie, de son goût pour l'absurde, de son sens de la dérision permanente ; il rassemble tous les ingrédients d'un surréalisme parfois foutraque mais assurément drôlatique.
Ainsi, dans ces nouvelles, l'environnement physique, les objets et la nature sont de véritables personnages :
- « la route s'embobinait à grande vitesse autour des pneus de la voiture, mais un système perfectionné dérivé de l'arrache-clous « Super » en vente aux Comptoirs Cyclistes, l'en détachait automatiquement et elle retombait derrière en molles ondulations » (L'Oie Bleue).
Tandis que les personnages ont des comportements soit étranges soit loufoques, comme ce directeur d'asile :
- « Il sortit son paquet de cigarettes, s'en fourra une dans l'oreille, se mit à chiquer l'allumette en sautillant d'un pied sur l'autre et regagna, à quatre pattes, son bureau ». (Le Brouillard)

Epris de liberté, Boris Vian démolit avec délectation les figures de l'autorité, des militaires aux flics. Il crée des personnages qui suffoquent, toujours prisonniers d'un carcan, pris dans un piège formel ou même une bouche d'égoût (Blues pour un chat noir), et qui sont malmenés comme ce « Figurant », qui fait moins que figurer (exister ?).

Ressortent très nettement la contestation voire la détestation de la guerre, de la puissance, de l'asservissement et surtout de la mort. Une angoisse que Vian a illustrée par ailleurs dans le poème « Je voudrais pas crever », et qui est ici omniprésente.
A la fin de la première nouvelle (Les Fourmis), le personnage principal est bloqué, il a la jambe posée sur une mine et ne peut plus bouger sauf à déclencher l'explosion. Il conclut par « J'en ai assez de la guerre », qui aurait pu être « J'en ai assez de la vie ». Les fourmis désignent l'engourdissement, qui va contraindre le personnage à déplacer sa jambe...
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Un lot de nouvelles toutes plus drôles et noires les unes que les autres, une recueille qui marque les esprits et donne envie de connaître Vian ^^
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