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EAN : 9782896998128
Éditions L'Interligne (06/09/2023)
2.75/5   4 notes
Résumé :
Incapable de faire son deuil, un homme peint pour oublier son mal. Afin de profiter de son talent, l’aubergiste du coin l’invite à suspendre quelques tableaux dans son établissement. La fille de l’aubergiste viendra troubler sa vie et son œuvre. Et, à l’Auberge de la Tourmente, qui était ce monsieur qui étudiait le génie de l’artiste ?

Un roman palpitant où l’art et l’amour tentent de démasquer le mystère de la vie.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai abandonné la lecture de ce livre après avoir lu environ un quart de celui-ci. J'ai pourtant essayé, investie par la tâche que Babelio et la maison d'édition L'interligne m'avaient confiée dans le cadre de la dernière opération Masse Critique. Malheureusement, je n'ai pas réussi à m'impliquer dans l'histoire, ni à éprouver une quelconque empathie envers les personnages.
Cela est sans doute dû au style d'écriture car l'histoire, telle que résumée par l'éditeur, m'avait semblé intéressante. Mais, la surutilisation de phrases courtes a rendu ma lecture monotone et n'est pas arrivée à me transmettre l'émotion que j'aurais pu ressentir si l'auteure avait utilisé des phrases plus élaborées, ce qui lui aurait permis de développer des idées plus en profondeur. Aussi, la surabondance de métaphores de genre « associations inattendues » dans certains passages, au lieu d'éveiller ma curiosité et mon imagination m'a rendu la lecture ennuyeuse car elles n'apportent aucun développement à l'intrigue et ne servent que peu à dessiner la personnalité du personnage qui les utilise.
Cette critique peut vous sembler sévère, mais elle n'exprime que mon ressenti. Je ne dis surtout pas que ce livre est mauvais, je dis simplement qu'il n'est pas fait pour moi.
Merci à la maison d'édition L'interligne (dont je ne connaissais pas le catalogue) de m'avoir offert cet ouvrage et à Babelio de m'avoir permis de participer une fois encore à l'opération Masse Critique.
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J'ai lu ce roman dans le cadre de Masse Critique Québec et je remercie Babelio et les éditions l'Interligne de me l'avoir envoyé.
C'est un objet assez étrange que ce livre, qui raconte l'histoire d'un peintre de 40 ans blessé par la disparition de son amoureuse qui connait un immense succès à exposer ses toiles d'abord dans une auberge puis dans une salle d'exposition. Il va rencontrer une série de personnages dont une jeune fille qui va tomber en amour avec lui et un drame va s'ensuivre. On devine que l'histoire se passe quelque part au Québec mais les lieux et la période restent vagues.
J'ai eu un peu de difficulté à rester concentré tout au long de l'histoire, le style d'écriture est souvent composé de phrases courtes avec un verbe et un complément, ou deux noms avec un trait d'union, on se demande ce que l'autrice veut dire au juste. On peut admirer le vocabulaire très riche, remarquable même mais que ne parvient pas à honorer un scénario plutôt décousu et pas vraiment intéressant pour ma part. Les personnages nous laissent de glace et les scènes se succèdent sans nous émouvoir.
Bref un roman qui aurait gagné à être plus épuré au niveau du style et plus original et prenant au niveau du scénario car aucun doute, le talent d'écrivain est là !
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Le commentaire de Martine :
Jaz est un artiste-peintre, il n'arrive pas à faire le deuil d'une femme, il peint afin de calmer la douleur, offrir le silence à sa peine et dénaturer le mal qui l'habite. Il met ses tableaux dans l'auberge du coin de sa rue, la collection présentée s'intitule Lumières, peint dans l'obscurité, comment faire pour se sortir de ce tirage de chignons entre l'ombre et la lumière ? Les oeuvres sont toutes vendues et la clientèle de l'aubergiste en redemande. Chaque tableau trouve un acheteur, l'art de Jaz lui permet de vivre un moment de satisfaction pour tout le travail réalisé. Après les deux collections Lumières et Série obscure, il se lance dans une longue quête intérieure afin de réaliser L'absence, celui qui est caché au fond de soi, la contemplation de son essence, etc.
Jaz a fini par se faire remarquer puisque son talent a intéressé une grande galerie pour une exposition internationale, tous ses tableaux ont pu être exposés, sauf un qui est une chasse gardée au fond de son atelier et qui ne sortira pas de ce lieu, on peut s'imaginer qu'il s'agit d'un portrait féminin, celle qu'il a perdu, un jour dans cet accident de la route.
Michèle Vinet a une plume qui a un soupçon de poésie, pour les mots de Michèle et les couleurs de Jaz, c'est l'amalgame afin de réaliser des oeuvres qui nous touchent, nous ébranlent, nous bouleversent, nous confrontent dans nos émotions, nos attentes, nos envies, nos souvenirs, etc. J'avoue qu'à un certain moment, je pensais que l'auteure et son personnage menaient un orchestre de mots, de couleurs et de sentiments pour la lectrice sensible que je suis. Je vous le recommande, c'est un roman qui nous aide à mettre en lumière les aléas et les mystères de la vie et de l'être humain.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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