AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,87

sur 468 notes
5
47 avis
4
68 avis
3
15 avis
2
3 avis
1
0 avis
Une bonne enquête policière dans un environnement qui, malheureusement, ne nous est plus tout à fait inconnu en 2022.

Le Donbass et la guerre qui y sévit depuis 2014. Autour de l'intrigue, Benoît Vitkine dépeint le quotidien de ses habitants.

Les bombardements, les checkpoints, les magouilles, les petits arrangements... Sans prendre parti, sans jugement, il peint un tableau où les gens n'ont qu'une envie : vivre normalement.

Une bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          120
Elle sourd, elle sourd la colère…
Donbass qui connaissait ce territoire avant le 21 février 2022 ?
Pourtant depuis 2014, à la suite du renversement du président ukrainien, ce territoire est en proie à un conflit armé entre les séparatistes russophones et le nouveau régime ukrainien. le protocole de Minsk en 2015 n'a jamais été appliqué d'où l'invasion russe. C'est un résumé grossier mais derrière ces mots c'est une population qui souffre et des êtres qui meurent où qui sont en butte à des exactions barbares.
« le Donbass s'était retrouvé d'un coup comme une baleine échouée sur le rivage, rouillé, inutile, trop grand pour le pays nouveau et inconnu auquel il appartenait désormais. Ses habitants avaient assisté au dépeçage de l'outil industriel. Les oligarques achetaient et vendaient les usines comme des jetons de poker, pendant que les maraudeurs en arrachaient le métal pour le revendre sur des marchés noirs de misère. »
Avdiïvka, hiver 2018, le petit Sacha, six ans, est retrouvé assassiné.
Pour certains ce n'est qu'un « incident » mais pour le colonel Henrik c'est une priorité.
Désabusé, depuis son retour d'Afghanistan, par la situation de son pays, la corruption qui règne et étend ses tentacules partout, l'indifférence devant les horreurs commises et le peu d'empressement à résoudre ce qui pourrait l'être, il va remuer terre et ciel, pour punir cet assassin d'enfant, ce pilleur d'innocence.
La tâche sera ardue, les bombes sont devenues une musique quotidienne et pourtant, la majorité de la population essaie de vivre comme si cela était normal. S'habitue-t-on aux horreurs, à la folie des hommes.
L'intrigue est intéressante et tenue jusqu'à la fin.
Mais j'ai été plus passionnée par la manière dont Benoît Vitkine, nous donne à voir la vie dans un pays en guerre.
L'entraide côtoie la corruption et les trafics en tout genre. Et en même temps le quotidien continue à tracer sa route.
Cette population si fière, autrefois, de ce Donbass fournisseur de charbon et d'acier, où chaque membre des familles s'enorgueillissait de faire partie de ce monde ouvrier, tous ont vu en quelques années seulement la mondialisation gangréner tout ça.
L'auteur, correspond du Monde à Moscou, connait bien le sujet et chaque figure de son roman, devient une réalité pour les lecteurs.
La vieille Antonina, Ioula, Vassili l'enfant, Arseni et les autres sont tous des visages, comme si vous viviez avec eux. C'est cette réalité qui rend ce roman passionnant. Si les lecteurs sursautent à chaque déflagration il n'en est rien pour les habitants de la ville, eux c'est le silence qui leur parait suspect.
Le lecteur peut se perdre lui qui ne connait pas cette terre, mais ce qu'il retiendra, ce qui s'imprimera dans sa mémoire, c'est cette tension palpable, cette résistance, cette fierté de ceux qui luttent pour survivre coûte que coûte.
Il y a la musicalité du désespoir, de l'incompréhension de ce qui se passe au-dessus d'eux simples habitants de ce territoire convoité, comme s'ils n'étaient rien.
C'est prégnant, l'auteur les aime ces gens-là, pour tout le reste il arrive à décortiquer chaque vilénie sans juger, il constate une situation.
Pour un premier roman, c'est très réussi, j'ai plus appris avec ce livre qu'au travers des reportages diffusés en boucle.
Un prix Albert Londres qui a du sens.
©Chantal Lafon


Lien : https://jai2motsavousdire.wo..
Commenter  J’apprécie          120
Tout comme "De bonnes raisons pour mourir" de Morgan Audic que j'ai lu juste avant "Donbass", j'ai beaucoup apprécié d'avoir un éclairage à la fois politique et intime sur cette guerre de frères ennemis qui dure depuis plusieurs années, au moins depuis 2014.
Benoit Vitkine est bien placé pour cela : journaliste au Monde (quoique le Monde ne soit plus tout à fait le journal de référence qu'il a été...), Prix Albert Londres pour une série de reportages sur l'Ukraine, sa qualité d'écrivain nous permet de prendre conscience que les choses ne sont pas aussi simples que prétendues et que la corruption dans l'armée, la police est également répartie entre les deux camps...
Prendre conscience également du traumatisme qu'a été la guerre d'Afghanistan pour les jeunes russes et leurs familles.
Dur d'assumer les crimes commis.
La folie guette, non seulement les anciennes recrues à leur retour, mais aussi les mères qui n'acceptent pas la mort de leur fils.
Commenter  J’apprécie          120
Donbass de Benoît Vitkine se déroule dans la ville d'Avdiivka en 2018

L'auteur, Benoît Vitkine est journaliste, correspondant du journal le Monde et a couvert l'actualité de la région pendant 6 ans . Il est le lauréat du Prix Albert Londres . le livre est donc très bien documenté.
Polar ou Docu-fiction?
L'auteur revendique le terme de roman-policier puisqu'il correspond aux codes du genre : un policier doit élucider l'affaire à la suite d'un meurtre. Il utilisera les facilités d'enquête que la police lui confère. L'intrigue permet de pénétrer dans la grande usine de coke qui fait vivre la région (voir la carte ci-dessus), de rendre compte de cette guerre de positions qui fait rage depuis 2014. Il met en scène une galerie de personnages variés : les grands-mères qui jouent un rôle insoupçonnés et qui font vivre leur quartier apportant un peu de chaleur humaine, gardant les enfants..

Il rencontre  les soldats avec leur violence, l'alcoolisme, mais aussi les questions et les doutes. les hommes d'affaire et la corruption, les trafics.

Le policier Henrik  est un vétéran de la guerre d'Afghanistan, il en conserve des séquelles, homme intègre il est tout à fait désabusé quant à l'honnêteté des hommes de pouvoirs, même des amis de longue date.

Quant à l'intrigue, je préfère n'en rien dévoiler, lisez-le

Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
Commenter  J’apprécie          120
Kavadze est un officier de police qui apprécie son métier même s'il doit composer avec les envies politiques de sa hiérarchie et la corruption endémique de ses collègues. Ancien soldat qui a connu la guerre, il est quelque peu cynique et blasé. Voilà le portrait de nombre de flics, me diriez vous? Oui mais Kavadze est colonel au Donbass, région revendiquée par les séparatistes russes depuis 2012, en guerre larvée ou ouverte. Dans les faits quand les forces russes ont envahi sa petite ville, il est parti, refusant de rester flic sous l'emprise russe. Quelques semaines plus tard quand les urkrainiens ont repris la ville, il a été décoré et bombardé colonel malgré lui. Aucun fanatisme chez lui, juste un lent desespoir lié à la mort de sa fille à 10 ans. Il préfére le régime ukrainien au russe pour des raisons qui sont lié à la démocratie, mais pas que. Et il n'est pas dupe sur les défauts du régime.
Bref c'est un bon flic qui doit exercer sa mission sous les bombardements, la ligne de front est très proche. Il a des amis restés dans la partie russe.
Alors quand un petit garçon est retrouvé poignardé dans la neige , en dépit du fait que les morts sont permanents, il va enquêter pour découvrir si le meurtre est lié à un pervers, un accident et s'il y aura récidive. Cela va l'ammener à enquêter chez les ex soldats comme lui qui ont officié en Afghanistan, mission de sinistre mémoire. Tout semble lié à cette guerre ancienne mais toujours vivante pour les soldats traumatisés par l'échec et les exactions qu'ils ont pu mener.
Un excellent policier qui dans un contexte de guerre moderne proche de chez nous, nous parle aussi de l'Afghanistan, des traumatismes chez les soldats et les civils, et d'une guerre étrange qui persiste dans une région sinistrée. Les quelques portraits sont assez forts mais semblent presque fades par rapport à la personnalité de notre héros.
L'intrigue n'est pas toujours linéaire et parfois les réactions des uns et des autres ne semblent pas réalistes. Quelques ellipses aussi. Mais la narration reste d'un très bon niveau, il sait bien nous faire ressentir l'ambiance et nous fait vivre la vie très particulière de ces ukrainiens perdus. L'auteur est un journaliste reconnu. Ce qui donne du poids à son témoignage. A lire.
Commenter  J’apprécie          120
Sur fond de conflit Ukrainien, une guerre qui dure depuis six années, qui s'enlise et qui n'en finit pas. On découvre le corps d'un jeune garçon de 6 ans, lui ce n'est pas la guerre qui l'a tué mais bien un homme, un psychopathe dont on devine qu'il va sans doute recommencer c'est ce que font les psychopathes non ? Au milieu des bombardements constants, le colonel Henrik Kavadze va mener son enquête en franchissant régulièrement la ligne de front. On a affaire à un flic complètement blasé, usé par la situation de son pays mais aussi par ses problèmes familiaux. Au-delà dune intrigue policière passionnante, on apprend à connaître ce conflit sur lequel je ne savais pas grand-chose, même le mot Donbass m'était inconnu, c'est dire. C'est là tout le talent de l'auteur qui sait si bien nous faire partager la petite et la grande histoire, pour un premier roman c'est remarquable. Il faut dire que Benoît Vitkine est le correspondant du Monde à Moscou depuis quinze ans ceci explique cela. Pourtant même si son style est direct et sa façon de nous faire vivre cette ambiance apocalyptique réaliste, il possède une belle plume qui ne fait pas abstraction des émotions. J'ai été touché par le statut des femmes et particulièrement des vielles femmes, ces babouchkas, celles qui sont encore là alors que leurs maris sont tombés depuis bien longtemps. La pauvreté, la misère, l'alcool, la drogue, le manque de tout, nourriture, chauffage nous donne un aperçu des conséquences de la dislocation de l'URSS et de ses guerres intestines. Un bel ouvrage à la fin surprenante. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/02/09/37892580.html

Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          120
Écrit bien avant le déclenchement de l'invasion russe en Ukraine, ce polar est particulièrement éclairant sur la guerre qui se déroule au Donbass depuis 2014.
Les meurtres d'enfants se produisent dans ce Donbass, qui a sombré dans une guerre larvée mais aussi réelle, dans l'indifférence de l'Occident.
Les réminiscences de la guerre menée en Afghanistan dans les années 80 sont omniprésentes et Benoît Vitkine parvient à nous faire ressentir toutes les conséquences de la guerre et des malheurs qu'elle charrie sur les destins individuels et collectifs.
Prix Albert Londres amplement mérité pour ce travail
approfondi et cette plume ciselée !
Commenter  J’apprécie          110
Donbass de Benoit Vitkine
Avec sa couverture rouge tranchée par deux saignées dans la neige qui s'infiltrent dans un petit bois dont les arbres sont nus, le livre de Benoit Vitkine Donbass, sommeillait sur une étagère de ma petite bibliothèque de campagne. Est-ce la brutale actualité de la guerre en Ukraine qui a été un élément supplémentaire pour le prendre en main ! Je l'avoue, mais surtout lorsqu'à la deuxième page de couverture, j'ai lu que « Benoit Vitkine lauréat du Prix Albert Londres en 2019 pour sa série d'enquêtes sur l'influence Russe, notamment au Donbass, est le correspondant du Monde à Moscou et que depuis quinze ans il a notamment couvert la guerre dans l'Est de l'Ukraine. Un marque page glissé dans ce livre m'a conforté dans mon choix, bien avant que je ne lise la quatrième page de couverture. « Trouver un sens au chaos ». C'est bien la réflexion que j'aurai après avoir lu Donbass de Benoît Vitkine. Ce livre, ce roman prend une résonnance toute particulière en ce moment. Dans cette région du Donbass, limitrophe avec la Russie, un conflit armé entre les pro-européens gouvernés par Kiev et les séparatistes soutenus par Vladimir Poutine a éclaté en 2014 ou sur l'impulsion de la Russie et l'annexion de la Crimée, deux provinces Russophones ont déclaré leur indépendance, que Kiev ne reconnait pas. Les accords de Minsk en 2014 et 2015 signés donneront une expression d'autonomie aux territoires autoproclamés de Louhansk et de Donetsk. Malgré ces accords entre Russe et Ukrainien, des affrontements continuels opposent les pro-européens et les Russophones. C'est alors que Poutine décide de lancer ses troupes massées aux frontières de l'Ukraine, sur les territoires du Donbass, reconnaissant l'indépendance de Louhansk et Donetsk et rendant ainsi caduques les accords de Minsk. Ce rappel des faits actuels me parait un préalable pour revenir au roman de Benoit Vitkine Donbass, car dès les premières lignes, nous sommes plongés dans cette guerre, en totale intimité avec leurs habitants et nous allons vivre au gré des chapitres, leur quotidien, fait d'explosions, de bombardements d'attaques et de contre-attaques, d'exactions. Un quotidien devenu routine dans la vie de ces hommes et ces femmes coupées d'une partie de leurs racines, selon la position qu'ils auront prises dans cette guerre d'attrition. C'est dans la petite ville d'Avdiïvka, écrasée sous les bombes, un nom que l'actualité vient de nous épeler, que le Colonel Henrik Kavadze, chef de la police locale, ancien militaire ayant servi dan les troupes Russes en Afghanistan, va mener une enquête sur le meurtre d'un jeune garçon âgé de six ans, Sacha Zourabov, arrivait trois semaines plus tôt et habitant chez sa grand-mère Isabella Tomtchinskaïa, moitié sourde et sérieusement sénile. le corps de cet enfant avait été retrouvé transpercé par un poignard. Ce garçonnet avait disparu deux ou trois jours auparavant, mais la vieille Isabella était incapable de donner le jour précis et n'avait pas prévenu la police. « Pourquoi faire avait-elle répondu sans une once de malice ou de moquerie. » Ce poignard, Henrik Kavadze, le reconnait immédiatement. Celui-ci va réveiller en lui l'horreur des combats d'Afghanistan et lui faire perdre son flegme légendaire. Tout en menant son enquête, nous allons traverser avec lui cette zone de guerre , cette terre dévastée ou l'on ne sait plus qui tire sur qui, retrouver des personnages hauts en couleurs, parmi des dignitaires mis en place par le frère Russe, ou d'autres servant les deux parties gangrénées par une corruption officialisée, les trafics en tout genre, allant du coke pour les aciéries à l'héroïne ; rencontrer des prostituées qui survivent , faisant des passes avec des militaires s'octroyant le repos du soldat avant de rejoindre le front et s'alcoolisant pour se donner plus de courage ; des oligarques naviguant en eaux troubles, des fonctionnaires corrompus, des policiers et militaires à la solde de truands plus aguerris. « L'héroïsme est les grands principes ont longtemps laissé la place à la routine d'un conflit qui jusqu'à présent était à bas bruit » lit-on. C'est ce propos que j'ai trouvé le plus intéressant du livre de Benoît Vitkine Donbass, qui nous offre ainsi un autre regard. Côté enquête le colonel Henrik Kavadze chef de l'élucidera-t-il à son rythme, ces deux crimes ? Je vous laisse le découvrir. Bien à vous.
Commenter  J’apprécie          110
Il n'y a pas que l'Ukraine qui est en deux, la France aussi. On dit que l'opération militaire russe en Ukraine fait resouder l'Europe et son Otan, raffermit le patriotisme de l'Ukraine. En France, le conflit de l'Est fait remonter à la surface tous les indignés de salon qu'on pensait morts avec la gauche, tous ces artistes plus ou moins tocards qu'on ne voulait plus voir, ces intermittents vivant aux frais de la princesse..
Commenter  J’apprécie          112
Avec Donbass, Benoit Vitrine nous emmène dans cette région d'Ukraine en 2018. Cinq années ont passé et le récit prend déjà les traits d'un témoignage historique ,sur une région déchirée, embourbée dans une guerre sans nom, avec tous les signes d'un avenir promis à une guerre sans fin.
Impossible de le lire en effet sans y penser. Au fil des pages, tout renvoie le lecteur à l'invasion de l'Ukraine par les armées de Poutine, on y cherche en vain ce qui aurait pu empêcher la spirale du pire. le tableau des forces en présence, dressé par l'auteur, fait bien le constat d'une apocalypse annoncée. le passé industriel du Donbass, a largement contribué à façonner une classe ouvrière attachée à ses racines, sous la tutelle de l'Union soviétique dont les valeurs sociales glorifient le travail et l'usine. le roman plante le décor avec beaucoup d'exactitude en montrant le désarroi né de l'éclatement de l'Union soviétique, plongeant le Donbass dans une crise profonde entre corruption et marasme économique, les séparatistes ukrainiens y ont puisé leur raison d'être. le conflit actuel est bien le prolongement de ce qui s'est joué en 1991, un monde à reconstruire avec ses profiteurs et ses perdants. Les profiteurs sont bien présents dans le récit de Vitkine, de Levon Andrassian le directeur de l'usine de coke à Ivan Bélouga le flic, ils utilisent le front pour faire fructifier des affaires autrement plus rentables que ne le sont les armes. Par ailleurs, la prostitution, la drogue, les enfants séparés de leurs parents, la misère du quotidien, l'ensemble du paysage social brossé par le roman confinerait au pire si l'intrigue elle même n'atteignait le paroxysme dans ce domaine, avec le meurtre d'un enfant.
Le roman prend ainsi les chemins de l'intrigue policière, avec son flic patenté, sur les traces du tueur, il est dépeint dans ses doutes, ses incertitudes, ses fragilités et ne déroge pas à ce titre à ce qui est convenu dans le genre. Certes l'avancée de l'enquête connait ces rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine mais l'épilogue toutefois m'a laissé sur ma faim. J'ai regretté qu'après l'aspect témoignage du réel, l'auteur ne se soit senti contraint à renouer le drame au passé proche de l'Union soviétique, la figure du criminel s'avère u bout du compte assez peu crédible.
Malgré tout, la lecture du livre tient le lecteur en haleine.
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (944) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3184 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}