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EAN : 9782848782164
288 pages
In Octavo (07/07/2016)
1/5   2 notes
Résumé :
À la fin de la première guerre punique, les Romains s’emparent de la Sicile et considèrent les Siciliens qui ne les ont pas combattus comme des vaincus.
Daphné, une Sicilienne d’origine gréco-carthaginoise, hait ces envahisseurs responsables des nombreux malheurs qu’elle subit.
Mais, «FATUM », le destin va lui prouver que chaque être lui est soumis en mettant sur sa route un séduisant tribun né à Rome.
Brûlante et désespérée, une histoire d’amou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions In Octavo pour ce roman.
Malheureusement, une déception pour moi, mon avis rejoignant les critiques précédentes.
Tout d'abord, j'ai été attirée par l'époque, les romans historiques se situant durant les guerres puniques ne sont pas légion (c'est le cas de le dire).
Hélas, j'attendais un roman historique avec entre autre une histoire d'amour (la quatrième de couverture le signalant), et j'ai plutôt eu l'impression de me trouver dans une romance avec un "verni" historique. Il n'y a en effet pas d'autre intrigue que les sentiments entre les deux principaux protagonistes.
N'étant pas du tout une adepte des romances, je serai mauvais juge.
Quoi qu'il en soit, l'écueil évident de ce roman est le placage des informations historiques. L'autrice s'est documentée... et elle le montre. Un peu, beaucoup, trop, mais surtout de façon peu naturelle. Les personnages passent leur temps à palabrer pour expliquer des détails sur la façon de vivre, sur leur monde. On dit toujours "il faut montrer et non raconter". ici, on a l'inverse. Au lieu de faire vivre le mode de vie à travers les personnages dans leurs actions quotidienne, l'autrice nous les raconte par pavés, alors même qu'ils n'ont aucun intérêt dans l'intrigue.
Ajoutez à cela une erreur, malheureusement fréquente dans les historiques, qui est de donner une pensée totalement moderne aux personnages principaux : ils vivent dans un monde où il est normal d'avoir des esclaves, de prier les dieux pour tout, où les femmes n'auraient pas d'éducation... mais l'héroïne est élevée comme un homme et très libre, est bien sûr anti-esclavage, ne croit pas aux dieux (celui qu'elle aime non plus d'ailleurs). Et d'échanger des propos "philosophiques" sur ces questions,le tout avec des termes très modernes.

Dommage, la documentation de base était faite, le style est correct et plutôt agréable à lire. Peut-être ce roman peut-il plaire à des lecteurs qui cherchent une histoire d'amour sans se soucier de vérités historiques? Je ne saurais pas en juger.
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En ce moment, j'ai vraiment des lectures en dent de scie avec les romans historique mais je n'ai pas pu résister au thème de ce livre qui faisait parti de la Masse critique du 14 septembre dernier. Que voulez-vous, dès que je vois un Romain ou un Grec en jupette, je craque. En plus, la quatrième de couverture évoquait la guerre punique, que je n'avais encore jamais vu traitée dans une fiction, aussi étais-je grandement intriguée par ce roman. Hélas, si le début a pu faire illusion un temps, je dois avouer que la déception l'a finalement emporté.

Je n'ai jamais ressenti la passion censée brûler Daphné la Sicilienne et Lucius le Romain, vendue par la quatrième de couverture. Ni les malheurs frappant l'héroïne, à part au début de l'histoire. Il faut dire que le récit est rapporté à la première personne (procédé dont je ne suis d'ailleurs pas friande, ce qui a dû jouer un peu dans mon ressenti mais pas que). Malheureusement, je me suis progressivement désintéressée de la destinée de ce couple fade. J'ai trouvé en effet que les personnages manquaient terriblement de relief, de chair, de passion. Je me suis sentie complètement détachée de leur histoire, aussi détachée que les personnages eux-mêmes quand ils racontaient leurs malheurs. Car l'auteure utilise les dialogues pour faire débattre les protagonistes sur la situation géo-politique du monde antique, les détails de la vie quotidienne, leurs croyances, leurs réflexions, leurs souvenirs, (...) en de loooongs monologues ressemblant plus à l'exposé d'un cours d'histoire qu'à un roman. Ce procédé, très maladroit et artificiel, devient vraiment lourd à la longue et a fait naître chez moi un ennui de plus en plus profond. C'était tellement lassant que la majorité des informations passe par les dialogues (et des dialogues aussi longs qu'un jour sans pain) que j'en venais à lire mécaniquement ! En plus, je n'ai pas du tout été convaincue par les révélations concernant Daphné ou les détails (inutilement) sordides révélée par l'histoire personnelle de Lucius, tant ils sont mal intégrés au récit et sonnent faux.

Ajoutez à cela que l'intrigue fourmille d'inexactitudes historiques, malgré l'impression de documentation. Par exemple (et comme souvent), le principe des tria nomina n'est pas du tout respecté et les mentalités de l'époque où est censée se déroulait l'histoire sont calquées sur les nôtres rendant certaines réflexions ou décisions des protagonistes totalement inappropriées, anachroniques et impensables pour un Romain. Certains actes, ou certains modes de pensée, qui nous paraissent naturels, seraient perçus comme un déshonneur ou une infamie par les Romains (par exemple l'esclavage, les considérations sexuelles, débattus par les héros...).

Pour conclure, la lecture de ce roman n'a provoqué aucune surprise chez moi, ni aucune émotion, à peine un intérêt poli. Les procédés narratifs pour amener les informations et les révélations apparaissaient artificiels, d'autant que certains épisodes sont traités de manière expéditive et un peu trop opportunément. J'attendais un romain historique vraiment fouillé, et si certains faits sont exacts, d'autres sujets sont traités maladroitement et ne correspondent pas à la mentalité ou au fonctionnement de l'époque. Je n'ai pas non plus adhéré à l'écriture qui utilisait les dialogues pour nous donner la majorité des informations sur les détails de la vie quotidienne et politique ou les souvenirs des héros, enlevant de ce fait toute tension dramatique au récit, en plus de nous donner l'impression que les héros n'étaient pas eux-mêmes concernés par ce qu'il leur arrivait. Et pour finir, Carthage n'apparaît qu'en filigrane...
Bref, comme vous le constatez, je suis passée à côté du roman !

En tout cas, je remercie Nathalie des éditions In Octavo ainsi que Babelio pour ce partenariat !
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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J'ai reçu ce livre grâce à l'opération masse critique du mois dernier... les lettres classiques étant mon domaine, j'avais hâte de me plonger dans ce roman historique. Hélas, je me suis plutôt ennuyée : l'auteur semble "plaquer" le résultats de ses recherches dans des dialogues artificiellement explicatifs. du coup, on se sent détaché de l'histoire des deux héros, je n'ai ressenti ni passion ni émotion.
Si vous voulez vous plonger dans un roman savamment documenté et passionnant, optez alors pour "la première femme nue".
Merci Babelio, on ne peut pas avoir la main heureuse à tous les coups !
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