Toni, ou l'art de la débrouille pour trouver de l'argent afin de s'acheter la paire de chaussures de sport Renato Flash...
Car elles en jettent, ces pompes. C'est de la tatane de compèt', de la godasse maousse, super çacom...
Alors au fil des chapitres, on suit
Toni aux prises avec sa mère qui refuse, puis qui va essayer de gagner suffisamment d'argent pour se les acheter, ces Renato Flash. Tout y passe, sauf faire la manche, maman s'y oppose.
Toni va distribuer des prospectus, chanter au marché de Noël, revendre ses anciens jouets, faire du dog-sitting... il va même trouver un billet par terre...
Mais à chaque fois, gredin de sort,
Toni va dépenser une grosse partie de l'argent gagné. Une amende pour déjection canine, acheter un bonnet à une charmante jeune fille qui a perdu le sien, payer une frite à ses potes qui l'ont aidé à distribuer les prospectus, etc.
Mais comme un bienfait n'est jamais perdu et qu'on est à Noël... qui sait? Peut-être
Toni aura-t-il ses Renato Flash...
Le dessin est sympa. Cela m'a fait penser à du
Cabu, du Brétecher en mieux. C'est hyper expressif. Chaque chapitre est coloré en une teinte différente. Bleu, vert, rouge, rose, ocre... C'est visuellement attachant.