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EAN : 9782742799350
251 pages
Actes Sud (07/09/2011)
3.12/5   13 notes
Résumé :
Vienne, 1777. Une chance inouïe se présente pour le célèbre médecin Mesmer, le premier magnétiseur de l'histoire : on lui amène une jeune prodige du piano – la fille aveugle d'un haut fonctionnaire à la cour. Lorsque Maria Theresa Paradis recouvre une partie de sa vue, l'opinion publique et le milieu médical se déchirent, soupçons et jalousies vont bon train.Des personnages historiques forts, originaux, et une langue moderne, retenue, parfois très poétique, font de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Pour Maria Theresa von Paradis, fille du secrétaire impérial à la cour de Vienne, au commencement la nuit était musique. le crépuscule qui régnait sur ses yeux depuis qu'elle avait 3 ans avait enveloppé de sons et de notes son espace-monde, avait révélé ses autres sens de manière tout à fait exceptionnelle et fait d'elle un jeune prodige du piano et du chant, admirée par l'impératrice en personne.
Un toucher éminemment sensible et délicat, une ouïe d'une justesse inouïe, des sens à ce point développés qu'elle avait atteint une connaissance de son environnement aussi sensitive et sensorielle que poétique et artistique, presque totalement musicale. Dans son univers, la neige fondant goutte à goutte devenait notes, symphonie, opéra de neige ; les trilles des oiseaux se faisaient aussi virevoltants que ceux qu'elle apposait de ses mains légères sur le piano-forte; l'espace n'était qu'un éventail de sons, un arc-en-ciel de notes allant de la pire cacophonie à la plus douces des mélodies.

Les plus éminents médecins de Vienne avaient tenté de la guérir, mais n'avaient réussi qu'à lui faire endurer les pires tourments en testant sur elle toute sorte de remèdes et de procédés, des sangsues au courant électrique, de la racine de Valériane au mercure… Sous sa haute perruque, son crâne chauve portait les stigmates de ces piètres tentatives.
Un jour de Janvier 1777, en désespoir de cause, son père l'avait alors adressée au Docteur Mesmer, le célèbre magnétiseur dont les méthodes controversées alimentaient les ragots de Vienne.
Le succès n'avait pas été long à se faire attendre. Mesmer avait réussi là où tous avaient jusqu'alors échoué. Maria Theresa avait peu à peu recouvré la vue et Mesmer, au comble de la satisfaction, pensait enfin pouvoir faire valoir ses méthodes médicales au sein de la communauté scientifique.

Mais les yeux sont-ils finalement faits pour la vérité ? La réalité n'est-elle pas avant tout celle que l'on se forge au fond du coeur ? Voir n'est pas toujours signe de clairvoyance et d'acceptation.
En recouvrant partiellement la vue, Maria aspire à se libérer du carcan social et familial dans lequel son statut et de femme, et de non-voyante, l'emprisonne immanquablement. L'aveugle qui voit est devenue un monstre de foire, le phénomène miraculeux que l'on exhibe.
Vive comme une hirondelle, sensible, intelligente mais profondément fragile, elle tend vers une liberté que le siècle ne lui permet pas. Ses yeux la trahissent, ils émoussent ses autres sens. Voir c'est aussi perdre ses autres capacités, notamment musicales. Et son père préfère de loin une instrumentiste aveugle au grand destin musical à une femme « dessillée » passable musicienne…
Suscitant rivalités et jalousies dans la corporation médicale, Mesmer, quant à lui pris pour un charlatan, reste un incompris. Incapable de définir sa théorie personnelle sur le fluide subtil qui emplit l'univers et relie selon lui toutes choses entre elles, il se résout à rendre Maria à sa famille et quitter cette Vienne nauséabonde et insultante.

Avec « Au commencement la nuit était musique », l'allemande Alissa Walser a tissé entre Mesmer et Maria une relation étrange et belle, musicale, poétique, auréolée d'une grâce de siècle passé.
C'est sur ce lien particulier que le livre s'articule de façon cathartique, au gré de l'onde libératrice circulant entre le docteur et sa « malade ».
Si les personnages ont bien existés et si les obstacles rencontrés par Mesmer auprès du corps médical sont bel et bien abordés, le roman n'est pas pour autant un traité du mesmérisme et de son mode de fonctionnement. Il ne faut donc pas s'attendre à une analyse scientifique fouillée ni à des descriptions poussées des séances de magnétisme.
Alissa Walser s'attelle avant tout à nous faire ressentir ce fluide si mystérieux source d'harmonie et de vie, qui n'est pas sans ressembler aux balbutiements de la psychanalyse puisque la parole, l'écoute et le ressenti en sont les principaux vecteurs.
La construction même du roman est ainsi, comme un long courant circulant entre les mots, les dialogues et les pensées des protagonistes s'inscrivant sans retour de ligne au sein de phrases souvent brèves et minimales, comme fusionnés, fondus et lissés en elles. Un procédé original créant une alchimie, une atmosphère, pleines de douceur et de musique.
Sous la plume sensuelle et singulière de la romancière allemande, Mesmer (1734-1815) et Maria, le docteur en avance sur son temps et la grande musicienne, improvisent à quatre mains une variation enjouée et subtile comme une sonate mozartienne.
Une oeuvre empreinte de magnétisme et d'harmonie.

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Il s'agit d'un roman historique , les personnages ont réellement existé .
Nous sommes à Vienne en 1777.
On fête le génie de Mozart , mais un autre sujet hantera bien vite les conversations..
Le célèbre docteur Messmer , aux pouvoirs énigmatiques , tente de guérir de sa cécité mademoiselle Maria Theresia Paradis , fille du secrétaire impérial à la cour .
Talentueuse , sa cécité l'éloigne des activités mondaines et l'exclut de la scène .
Il oeuvre pour qu'elle recouvre la vue, il y réussit en partie, une aveugle qui recouvre la vue , c'est une nouvelle plus fulgurante que n'importe quel changement de temps , cela attire la moitié de Vienne sur la Landstrasse, les malades veulent être guéris , la demoiselle , le miracle , le fluide du monde !
Messmer se retrouve sur le devant de la scène : guérir une jeune demoiselle comme par miracle !
Las , les détracteurs sont nombreux, il suscite la jalousie et les rivalités , la calomnie court: on l'accuse de déchéance morale , il a beau expliquer qu'il est un scientifique , qu'il a développé une méthode , le magnétisme , " la force de l'imagination expliquait en grande partie l'efficacité de la méthode". Beaucoup pensent que son succès n'est qu'un coup monté , la plupart ignorent et moquent sa méthode ........cette Vienne insultante et nauséabonde !
De son côté Maria , en recouvrant la vue aspire à se libérer du carcan social et familial dans lequel son statut de non voyante et de femme de l'époque l'avaient enfermée, emprisonnée .......
Elle comprend qu'elle ne peut aspirer à une liberté que l'époque ne lui permet pas .
Messmer avait compris que la science Viennoise détournait le regard , que ce monde n'était pas encore mûr pour sa découverte , il se consacra à l'enseignement dorénavant ........il pense qu'à Paris les gens seront plus curieux et plus tolérants.......
Une oeuvre empreinte d'harmonie , de poésie ,de musique et de maladie , de recherche personnelle , une plume touchante et attentive qui favorise ce fameux fluide mystérieux qui circule entre les êtres .........
J'avoue que je me suis un peu ennuyée , je ne saurais dire pourquoi !
Roman traduit de l'Allemand par Juliette Aubert , aux éditions Actes Sud .
La première de couverture est jolie , ce n'est que mon avis , bien sûr !
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Aussitôt après ma rencontre fortuite avec le Mesmer de Frédéric Gros, j'ai rencontré encore plus hasardeusement un autre récit (et je sais qu'il n'est pas unique) de la pianiste aveugle Maria Theresia Paradis, l'énigmatique patiente la plus célèbre de Mesmer, peut-être guérie par lui, peut-être pas
. le fait qu'un roman entier soit consacré à cet épisode, paradoxalement, n'étoffe pas considérablement l'héroïne, ni ne prend ouvertement parti pour ou contre la thérapie, mais offre par contre un aperçu tout à fait cinématographique des habitants de la maison de Mesmer dans la Landstraße à Vienne. Outre Maria Theresia et Mesmer eux-mêmes, et peut-être plus encore que les protagonistes, ont un rôle fondamental Anna, l'acariâtre épouse du docteur, sa servante Kaline, indépendante mais affectueuse, le chien noir doté de qualités extraordinaires, Demoiselle Ossine la patiente hystérique, le violoniste Riedinger, et les parents de Maria Theresia : son insupportable secrétaire à la cour de père et sa fausse soumise de mère.
En effet, autant l'ouvrage de Gros était « musical », autant ce roman est visuel, ce qui laisse de la pianiste aveugle un aperçu de l'extérieur mais bien peu d'introspection. En vérité, l'histoire elle-même semble défiler de la même manière : il n'apparaît pas qu'il y ait eu de liaison entre le thérapeute et la patiente, ou peut-être un engouement non réciproque, mais entre celle-ci et le violoniste Riedinger ; le recouvrement de la vue de l'héroïne se manifeste par ses gestes, et le retour de sa cécité, en admettant qu'il soit avéré, ne semble pas avoir été traumatique ; Maria Theresia aurait peut-être reçu la visite de Mozart chez Mesmer, et ils se seraient entretenus et joué du piano en privé, mais il se peut que la scène ne soit qu'onirique ; enfin lors du célèbre concert à Paris de Mademoiselle Paradis le 16 avril 1784, qui constitue le dernier chapitre du livre, deux chutes alternatives se succèdent, l'une selon laquelle Mesmer ne serait pas allé l'écouter, l'autre à l'inverse où ils se seraient assez longuement parlés (cf. seconde cit. infra).
J'avoue que je n'ai pas été séduit par le style de ce roman. Je ne me suis pas habitué aux phrases extrêmement courtes et à la ponctuation minimaliste. L'abus des ellipses m'a paru maniériste. Les personnages sont souvent caricaturaux. L'idée d'une pièce de théâtre classique à morale, sur le mensonge et les faux-semblants, m'a effleuré, elle aurait pu être intéressante, mais ne me paraît pas accomplie, notamment par l'insuffisance des dialogues. Si les frustrations des uns et des autres sont palpables, par ce traitement de regard extérieur et surplombant, l'absence de descriptions de l'intériorité et des ressentis m'a fait l'effet d'une véritable amputation.
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Nous sommes à Vienne en 1777 et l'heure de gloire pourrait bien arriver pour l'éminent médecin, Mesmer. Premier magnétiseur de l'histoire, il est chargé de redonner la vue à la fille du secrétaire de la cour. La demoiselle, Maria Theresa Paradis, particulièrement douée au piano doit pouvoir évoluer en societé, or sa cécité l'exclut des milieux mondains. Ses parents, ayant fait le tour de tous les spécialistes reconnus, s'adressent maintenant à Mesmer, leur ultime espoir. Mais n'est-ce pas vain de confier son enfant à cet homme aux pratiques mystérieuses? N'est-il pas un imposteur?
Maria Theresa reste donc avec les autres patients, en résidence permanente. Son quotidien est rythmé par les exercices et la musique. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, le miracle a l'air d'avoir lieu : la jeune fille recouvre peu à peu la vue. Les parents sont avertis et le bruit commence à courir que cette petite prodige pourrait bien honorer son rang, dans peu de temps. Mesmer cherche à temporiser, même si la notoriété soudaine sur sa pratique du magnétisme le flatte et le place lui aussi sur le devant de la scène. C'est le traitement sur la durée qui sera garant de la réussite de l'entreprise. Seulement, on s'impatiente et bientôt Maria Theresa Paradis est arrachée à sa maison pour s'exhiber sur scène, forte de son nouveau regard et de ses petites mains virevoltant sur le piano.

Que n'ai-je pas l'habitude de m'aventurer dans de tels romans ! C'est qu'un roman historique creuse les sillons d'un autre temps et que la vraie histoire des Paradis et du magnétiseur Mesmer me faisaient cruellement défaut. J'ai eu beau chercher matière à m'accrocher à cette fiction, j'ai comme survolé l'histoire car mon intérêt s'est fait fluctuant. Certes, rendre la vue à une aveugle est au fond un concept qui peut marcher, seulement Mesmer est loin d'être sympathique et la jeune pianiste m'a plus qu'agacé dans son entêtement à plaire aux uns et aux autres.
La plume d'Alissa Walser est néanmoins touchante, voire poétique et cela, je l'ai ressenti dès le titre. Il a pris tout son sens au fil des pages et c'est bien là une réussite.
Et les phrases sont courtes, concises, elles nous interpellent à chaque respiration. J'ai aimé cette poésie et ce parti pris de rendre le texte brut, plein de points et d'interrogations.

Encore un roman de la rentrée littéraire dont je ressors globalement satisfaite. J'ai eu l'impression avec celui-ci d'avoir exploré un pan de l'histoire. Je vous invite à vous renseigner sur l'histoire de Maria Theresa Paradis et de son docteur Mesmer, personnages qui ont bel et bien existé et dont la relation apportera, ne serait-ce qu'un instant, la lumière.
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À une époque où la science et la médecine plus particulièrement ici, tiennent plus du mysticisme que de l'expérimentation et du savoir, la pathologie de la jeune pianiste est incomprise.
Le magnétiseur prodige met tout en oeuvre pour aider la jeune fille, contre sa famille bien trop oppressante, envers les critiques du milieu scientifique...
Pourtant, bien que la trame de fond soit centrée sur ces balbutiements de la médecine moderne, ce roman est avant tout celui d'une rencontre. Celle d'un praticien compatissant et clairvoyant et d'une demoiselle fébrile au psychisme malmené.
D'un côté le "docteur" est plus obnubilé par la guérison et le bien-être de sa patiente que par les conséquences d'un succès et la reconnaissance potentielle, de l'autre la peur de guérir tout comme celle de l'échec et l'usure des traitements précédents cicatrisent peu à peu.

Le tout est servi par une écriture sensible, musicale, attachée aux détails, qui s'accorde parfaitement avec l'époque décrite et son art du détour, ses lenteurs aussi... Une plume qui livre des scènes plutôt que des descriptions, sans pour autant donner un sens à chacune d'elles.
Les autres personnages gravitant autour de cette rencontre effleurent les stéréotypes (la femme avare, le médecin bourgeois et pompeux...) et ne sont finalement là que pour donner matière à ce duo central.

La fin elle est plus doux-amère, même si l'on sent bien le changement et l'évolution des deux protagonistes. Walser ne donne pas complètement satisfaction à son lecteur, tout en évitant une fin facile. Elle ne tranche pas en réalité, comme dans le reste du roman on ne sent aucun parti pris, juste un certain regard.

Pour conclure un roman sur fonds historique et scientifique qui donne la part belle au côté humain de la rencontre praticien-patient plutôt qu'à ces deux points fondamentaux de la trame.
J'ai lu, et survolé, cette histoire avec curiosité et amusement mais sans plus.
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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critiques presse (1)
LeMonde
23 septembre 2011
L'écriture fusionne les dialogues, sans guillemets ni tirets, avec le récit, belle expression de l'harmonie rétablie et de la sensualité qui s'instaure entre le guérisseur et Maria. Le résultat : une expérience littéraire à la fois sensible et riche qui jamais ne sombre dans la reconstitution artificielle.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
« Et elle l'avait prié de lui lire ce qu'il avait écrit. C'était une erreur. Car il lui avait aussitôt demandé d'ouvrir les yeux. Pourquoi gardait-elle toujours les yeux fermés ?
Par habitude, dit-elle.
Mais les gens allaient forcément penser qu'elle était aveugle.
Ah, les gens, dit-elle. On leur donnait ce qu'ils voulaient pour obtenir en fin de compte ce qu'on voulait.
Et Mesmer : Selon moi, c'est une erreur. On donne ce qu'on a.
Lui peut-être, dit-elle. Il donnait donnait aux gens ce qu'il avait et personne ne savait ce que c'était.
C'est faux, dit-il. Ses patients prenaient ce qu'il leur donnait. Elle n'avait qu'à se souvenir.
Certes. Et ils ignoraient par la suite ce qu'ils avaient reçu. Il faut dire que c'est plutôt difficile à mesurer, ajouta-t-elle.
Non, avait-il affirmé. C'est très simple. La vérité.
Et vous y voyez.
Euh..., dit-elle.
C'est tout elle. Elle ment, par égard pour lui.
Vous l'avez déjà prouvé, dit-il.
Le monde, dit-elle, s'étale parfois sous mes yeux dans toute sa clarté et sa douceur, avant de replonger...
Vous ou le monde ? dit-il en l'interrompant.
Qu'est-ce que j'en sais, lança-t-elle. Ce qui est sûr, c'est que rien ne l'est. » (pp. 242-243)
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Rien que l'arrivée dans la métropole. Il faut pouvoir assimiler tout cet enthousiasme. Cet excès d'enthousiasme. Il avait été transporté. Vraiment transporté.
Être à Paris faisait accélérer le pas. Il se sentait obligé de courir sans arrêt.
Se transporter. Courir à l'opéra. Jusqu'à la Seine. En remontant le fleuve. En descendant le fleuve au retour. Passer sur le pont au pas de course, aller de l'autre côté. Jusqu'à la cathédrale. Et repartir.
[...]
Il passait ses journées, ses nuits à courir, comme si cette ville folle s'était glissée dans ses jambes, le transformant en machine qui avalait tout.
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« Les applaudissements la consolaient de la perte de ses mains.
La perte momentanée, corrige-t-il.
Oui, répète-t-elle aussitôt. La perte momentanée.
Elle est aussi vive qu'une substance hautement réactive. Et néanmoins facile à diriger. La rapidité avec laquelle elle l'a accepté. Sans aucune résistance. Là aussi, il en tire vanité. En voyant le profit qu'elle en retire. C'est son succès à lui.
Il s'agit, poursuivit-elle, de survivre au momentané. Celui qui survivait à l'instant survivait tout court. C'est pourquoi le public et son approbation lui étaient en ce moment indispensables. Elle appréciait même le bruit des applaudissements. Moins, en revanche, les questions avec lesquelles on la harcelait. » (p. 173)
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"Chaque son que nous produisons est un fragment d'autobiographie ".
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Là ne réside pas l'intérêt des histoires, dit-il. Les histoires sont imaginaires et mensongères. La plupart, en tout cas. Chacun peut tout inventer. Mais certaines répandent une forme de pensée originelle. Et elles deviennent vraies par le seul talent de leurs interprètes.
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