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3,58

sur 212 notes
Minette Walters a choisi de raconter l'arrivée de la Peste Noire en Angleterre à l'été 1348. Elle va y décrire l'organisation choisie par une petite communauté de serfs qui vit sous l'autorité de la veuve de leur maître. Comment ne pas faire le parallèle entre ce roman et ce que nous avons tous vécu au début de la pandémie de coronavirus : stupéfaction, confinement, mesures d'hygiène, peur d'autrui... Minette Walters a eu le talent d'en faire un roman très efficace qui se lit tout seul. Il y a plusieurs intrigues. Bien sûr, on se demande comment l'épidémie va être gérée mais l'autrice y ajoute des enjeux politiques, une intrigue familiale, une analyse sociale (la féodalité comme système esclavagiste). On y interroge également le statut de la femme. Il s'agit d'un roman complet, un véritable page-turner.
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Me concernant, ce sera un gros 5.

Ce livre est mon second coup de coeur de l'année après l'Alchimiste de Paulo Coelho. Autant dire que ce n'est pas le même 'trip', loin de là. Et pourtant ! J'ai dévoré ce premier tome en ressentant le titillement au creux du ventre qui m'a entraîné à poursuivre encore et encore ma lecture pour en découvrir toujours plus et aller jusqu'au bout. Alors, travaillant d'un côté et étant sujette à de nombreuses migraines, j'ai quand même dû découper mes séances de lecture, mais je l'ai tout de même terminé en 5 jours et sincèrement...la tentation était constante (bouquin sur ma table de chevet, dans mon salon et même dans mes toilettes ! é_è je lui ai mis une laisse, comprenez). Bref, j'ai été sage et dévorée de curiosité dans le même temps. Un enfer de délice.

J'admets toutefois ne pas lire souvent de roman historique donc c'est peut-être ce regard « débutant » qui a fait que j'ai tout simplement adoré la lecture de cet ouvrage. Je l'ai trouvé tantôt léger et addictif, moi qui suis davantage habituée au roman avec des pages de descriptions massives, tantôt mystérieux et bouleversant par quelques révélations en fin de chapitre, je suis délicate qu'en puis-je ?

Mon trouble et profond chagrin (et YES aussi) ? Comprendre au fur et à mesure qu'on approche de la fin que ce sera impossible d'en voir le bout, qu'il y a donc forcément un second tome, qu'on ne le possède pas et qu'après commande qu'on ne l'aura qu'une à deux semaines plus tard.... là je mords sur ma chique parce que je boue d'impatience de découvrir la suite de cette histoire.

Une histoire qui tourne autour de la Peste noire au Moyen-âge et qui frappe un Seigneur dégoutant (sisi) et son escorte chevalière hors des murs de son château tandis que son épouse, Lady Anne, en ferme les portes. On suit ainsi ce qui se déroule à l'intérieur des murs, les peurs, les révoltes, les crises d'une enfant noble et l'esprit saint comme sain de sa mère. Alors, oui, bon, je suis d'accord, elle est franchement bien renseignée/adaptée et autre pour une femme de son époque et puis... pourquoi pas ? C'est gros, oui, mais c'est tellement chouette en même temps ! Et n'y en avait-il aucune, au fond, en ce temps-là, pour penser ainsi ? Je ne sais pas. Je me renseignerais. Parce que ce roman m'a donné envie de me renseigner sur cette période de temps en attendant le second tome. Je suis novice en la matière, je me répète. Cette femme donc, généreuse, à l'esprit ouvert, partage et confie comme indiqué dans le synopsis le pouvoir de décision sur ce qui se déroule dans le château et hors du château, avec les serfs. Et ça, bien entendu, ça soulève l'indignation de ceux qui sont habitués à s'élever au-dessus de la masse. Et ces derniers n'aident nullement à calmer l'agitation et la peur que fait naître tous ces gens qui se meurent dans le lointain... Ainsi en plein coeur de l'angoisse de cette peste noire, naissent d'autres angoisses autour de l'homme. Tintintin (musique à suspens).

Si vous débutez dans les romans historiques ou si vous recherchez une lecture qui s'enfile, sans trop de prise de tête par une mer noire de description, cette saga est faite pour vous. Et pourquoi pas entre deux gros romans, historiques ou non, ne vous plongeriez-vous pas dans les « aventures » de Develish ? En tout quoi, moi, j'ai adoré et suis impatiente d'en découvrir la suite !!! Je le recommande en tous les cas sincèrement. ^^
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Premier tome d'une saga historique sur fond de peste noire de 1348. J'ai lu sans m'arrêter. C'est très bon. On voit l'obscurantisme de l'Église et le pouvoir de la classe dirigeante qui n'ont aucuns égards pour le peuple. Les personnages sont fascinants. On découvre comme des ados changent lorsqu'ils sont bien dirigés et qu'on leur donne des responsabilités.
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Quoi de plus alléchant comme thème que la Peste noire, la bubonique, celle qui a décimé près de 50 % de la population européenne au Moyen-Age ?

Minette Walters qui s'adonnait jusqu'à présent à l'écriture de thrillers, se lance désormais dans le roman historique (et crade). L'intrigue est simple : un village tente de survivre à l'épidémie en se coupant du monde extérieur, enfermé dans l'enceinte du château.

C'est aux heures les plus sombres que les hommes se révèlent. Sir Richard, le maître du domaine, est gras, illettré, stupide, vantard et violent. Il est le premier à succomber à la peste noire. Cette maladie qui peut tuer en quelques heures dont on ne sait rien alors. Se soigner autrement que par des prières est considéré comme hérétique à une époque où l'hygiène est quasi inexistante.
Lady Anne prend alors la tête du domaine et impose des règles incongrues qui vont pourtant sauver les serfs.

L'auteur s'est mis à l'histoire en jalonnant son texte de termes moyen-âgeux (sans pour autant utiliser le phrasé, exercice assez périlleux pour les néophytes), d'indices sociologiques et anthropologiques riches en enseignement.
La relation des serfs envers leurs seigneurs est particulièrement développée, d'autant plus que l'un des personnages principaux voit son rang s'élever soudainement.

Malheureusement les personnages sont pour la plupart des stéréotypes : la fille mal élevée caractérielle, la maîtresse de domaine courageuse, intelligente et irréprochable, le héros sombre et torturé. On pourrait passer outre ces facilités si l'auteur ne revenait sans cesse à la description de leur personnalités.

Les dernières heures est le premier tome d'une saga médiévale où l'intrigue démarre sur les chapeaux de roue, mais qui tourne en rond par la suite. 528 pages denses à engloutir difficilement d'une traite. Il n'y a que peu de développements (un meurtre par-ci, un pillage par là) et le suspens s'en trouve amoindri.
Le lecteur, tout comme les serfs enfermés au château attendent de voir ce qu'il va se passer. La patience est mise à rude épreuve, mais la richesse des connaissances engendrées sur cette période à peine exploitée de l'histoire vaut le détour.
Lien : http://lapauselecture.canalb..
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La Mort Noire ou Peste à touché l'Europe au Moyen-Âge. Elle a décimé les populations et personne ne savait quoi faire.
Minette Walters y rajoute un meurtre.
L'histoire en elle-même est intéressante, mais ce que je lui reproche se sont ses quelques longueurs inutiles.
Un autre reproche, c'est qu'il n'est indiqué nul part que c'est une saga et que la fin de ce premier tome appelle une suite.
Je conseille parce que j'ai aimé le sujet même si j'ai peiné à le finir.
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Excellent même s'il est totalement différent des autres livres que j'avais déjà lus de Minette Walters
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J'ai eu le plaisir d'être sélectionnée pour découvrir ce livre de Minette Walters, autrice que je ne connaissais pas du tout. Je remercie d'ailleurs Babelio et les éditions Robert Laffont pour cette découverte (et m'excuse par la même occasion pour le retard de ma critique !!)

Dès la lecture du résumé j'ai été intriguée par ce qu'il allait m'être donné à découvrir : une intrigue au Moyen-Âge, ça me plait ! Et je dois dire que je n'ai pas été déçue une seule seconde ! Tout nous tient en haleine : des secrets, des personnages (notamment féminins) très intéressants et un savant mélanges d'ingrédients parfaits qui font qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde : une femme en avance sur son temps, des secrets de famille et de relations complexes, des rebondissements, la maladie...
J'espère pouvoir écrire bientôt plus longuement sur cette très chouette découverte et également découvrir plus en détail le travail de Minette Walters !
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Cela faisait très très longtemps que je n'avais pas fait de partenariat (livre gratuit en échange d'une chronique). Je n'avais plus le temps. Pierre de Babelio m'a proposé ce titre. J'ai dit "oui"... et voilà, je suis en retard ! Beaucoup de mal à trouver du temps pour commencer le roman et puis pour écrire cette chronique.
Alors pourquoi j'ai dit oui ? Déjà je connaissais déjà Minette Walters ayant déjà lu, un de ses polars "Cuisine sanglante". Mais là, il ne s'agit pas du tout d'un roman policier mais s'une sage se déroulant au moyen âge. J'aime beaucoup cette période (notamment en bande-dessinée). J'aime beaucoup l'héroïc fantasy aussi qui se passe dans un contexte moyenâgeux mais les autres codes de ce genre ne sont pas présents dans "Les dernières heures" (magie, elfes, nains, etc...). On s'approche plutôt d'un roman historique mais sans réel soucis de véracité. Il n'y a pas de lien avec des événements historiques cités. On sait juste que l'on est au moyen âge, en Angleterre durant la guerre de 100 ans.
Et durant la période ou la peste noire à fait des ravages. C'est d'ailleurs le point central du roman. Cette peste qui apparaît assez vite, lorsque que le père d'Eleanore quitte le domaine de Develish pour organiser les noces de sa fille avec un seigneur voisin. Dès l'arrivée, l'ambiance est pesante et des soupçons font penser qu'une maladie fait des ravages. La troupe repart mais ce n'est seulement que quatre membres qui réussissent à retourner au pied du château. Les occupants qui ont eu vent de la maladie on relevé le pont-levi. le châtelain meurt tout de suite, suivi d'assez prêt par deux de ses chevaliers. Seul, un homme semble ne pas être affecté. Il est laissé en quarantaine à l'extérieur. Cette bonne gestion de la crise est du à Lady Anne, qui est le véritable personnage central du roman. Ces décisions justes et bien organisées vont sauver la vie à la communauté entière. Elle est aidé pour cela par ses gens qui ont tous trouvé refuge dans la cour du château et de notamment avec l'aide précieuse d'un cerf, prénommé Thaddéus, qui va vite prendre la place du l'intendant et organiser la survie de tout le monde.
La fille Eleanore, est quand à elle une véritable petite peste de 14 ans. Elle a trop été gâté par son père et ne comprend pas l'alliance de sa mère avec ses sujets. Elle ne comprend d'ailleurs pas du tout la gravité de la situation étant, comme son père l'était, complètement inculte. Ce qui n'es pas le cas des villageois, qui aidé par Lady Anne, ont appris à lire.
A un moment, il faudra bien aller voir ce qu'il se passe à l'extérieur. Car le monde entier semble avoir disparu à l'exception d'un sir avec quelques chevaliers belliqueux qui seront vite mis en déroute. Mais je ne vais pas dévoiler plus loin l'histoire.
C'est un premier tome. Je me demande bien ce qu'il va bien pouvoir se passer dans le tome 2. L'histoire du tome 1 se suffisant à elle même. J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman. il se lit très agréablement. Je dirais qu'il peut être lu par le public ado ou par les amateurs de roman du moyen âge.
Lien : https://kactusss.blogspot.co..
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J'attends la suite avec impatience
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