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3,58

sur 212 notes
Quand j'ai commencé à lire ce livre, j'avoue avoir eu peur qu'il ne me plaise pas, et étant donné le nombre de pages (plus de 500), ça aurait pu me paraître bien long !
En effet, le roman commence en douceur à Develish où Lady Eleanor, la fille des seigneurs de la localité, s'apprète à partir se marier dans un autre comté. Son père, Sir Richard doit d'abord s'en aller chez le fiancé pour règler les derniers préparatifs avant le mariage et en particulier la dot de la future mariée…

Le mauvais caractère d'Eleanor et sa cruauté envers les serfs me laissaient craindre de ne pas du tout apprécier ce roman, je ne voyais pas comment j'aurai pu supporter ce personnage capricieux pendant toute la durée du roman ! Puis, le personnage de Lady Anne a fait son entrée en scène et a totalement changé ma vision des choses. J'ai vite compris qu'il s'agissait d'un personnage fort que j'aurai plaisir à suivre. Et je ne me suis pas trompée. Elle est un réel atout dans cette histoire, mais aussi un moteur pour sa communauté et donc pour l'avancement du récit.

Mon intérêt pour le roman s'est renforcé encore plus quand les premiers signes de la maladie sont apparus. C'est à ce moment là que l'histoire débute réellement. C'est aussi à partir de ce moment qu'il m'a été de plus en plus difficile de reposer ce livre tant j'avais envie de savoir ce qui allait se passer et comment les personnages allaient faire pour s'en sortir face à ce fléau inconnu pour eux.

L'autrice est parvenue à nous rendre chacun des personnages vivants (ils ont tous une particuliarité et un caractère bien à eux, en bref, Minette Walters a soigné la construction de chacun de ses personnages, des principaux aux plus secondaires).
J'ai particulièrement apprécié Lady Anne, Thaddeus, la jeune Isabelle et les fils des chefs des serfs. Même les personnages les plus antipathiques ont tous quelque chose qui fait qu'on a envie de les voir évoluer sous nos yeux.

J'ai fini par inclure ce roman dans mon Pumpkin Autumn Challenge dans la catégorie post-apocalyptique, car c'est véritablement de ça qu'il s'agit. Pour les gens de l'époque, l'arrivée de la peste a été un bouleversement incroyable ! Ils ne savaient rien de cette maladie, ils ne comprennaient pas comment ni pourquoi elle tuait autant de gens en si peu de temps. le monde féodal a été totalement chamboulé par cette épidémie et c'est quelque chose qui est parfaitement bien restitué dans ce roman. Nous voyons comment Lady Anne prend les choses en main pour essayer de préserver les habitants de Davelish. Tout ceci a donné de véritables touches post-apocalyptiques à ce récit historique.

En plus de la lutte pour la survie, d'autres intrigues apparaissent très vite entourant le personnage de Lady Eleanor jusqu'à une révélation finale ! (Plusieurs révélations en fait…)
C'est cette envie de voir les personnages évoluer dans ce nouveau monde bouleversé et l'envie également de comprendre les actes de certains protagonistes qui m'a tenu en haleine jusqu'aux toutes dernières pages.

Il s'agit du premier roman d'une saga et je vous avoue avoir été un peu frustrée par la fin car j'avais encore plusieurs questions en tête. C'est peu dire que j'ai hâte de lire la suite !
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14ème siècle. Sir Richard quitte son château de Develish pour assurer le mariage de sa fille Eleonor. Ce qu'il ignorait, c'est que la peste commençait à faire des ravages un peu partout dans les alentours. Il revient infecté et sa femme? lady Anne, refuse son entrée dans l'enceinte du château, elle a pris aussi la précaution d'y concentrer les serfs à son service. Elle avait déjà depuis longtemps assuré l'hygiène dans son domaine et même l'éducation des plus jeunes. Elle est respectée des serfs à qui elle a laissé l'espoir un jour de racheter leur liberté. Par contre, sa fille lui donne du fil à retordre. Et l'un des serfs, Thaddeus, n'hésite pas à emmener quelques jeunes avec lui dans les villages voisins en prétextant de devoir chercher de la nourriture qui risque de commencer à manquer. C'est en fait pour empêcher un scandale orchestré par Eleonor.
Beaucoup de rebondissements et la vérité éclate petit à petit. pas d'ennui pour moi à la lecture de ce roman que j'ai trouvé presque excellent, si ce n'est quelques longueurs à partir du moment où Thaddeus s'écarte du château. Il y a des bons et des méchants. Et alors ? Les saints ont existé ! je n'ai pu m'empêcher de faire le lien avec notre situation actuelle. Au Moyen Age, si certains ne voyaient pas l'intérêt de se laver, aujourd'hui, leurs descendants ne voient pas l'intérêt de porter le masque ou de respecter les gestes barrières.
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Un début prometteur, mais, finalement, une déception croissante. Les personnages sont caricaturaux, au point de se résumer au stéréotype du bon et du méchant. Ce manichéisme exaspérant traverse le roman de bout en bout. J'ai eu du mal à arriver au bout ! Je ne lirai pas la suite, c'est certain !
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Juin 1348, Sir Richard de Develish vient de quitter son domaine afin de négocier un mariage avantageux pour sa fille Eleanor. Cette dernière encore adolescente se retrouve ainsi seule au manoir familial avec sa mère Lady Anne qui est donc en charge de le gérer. Avec le mauvais caractère de sa fille elle a fort à faire mais ce qu'elle ignore c'est qu'un mal terrible est en train de décimer la population du Dorset. Terribles douleurs, fièvres et sang devenant noir sont le lot des personnes touchées par cette Mort Noire qu'elle espère ne pas voir arriver au domaine. C'est ainsi qu'elle suggère une mise en quarantaine afin de protéger les siens, y compris les esclaves et serfs avec qui elle vit. Mais les semaines passent et le stock de vivres diminue, l'obligeant à prendre certaines décisions par delà les murs du château ...



Bien que les thématiques soient tout sauf gaies (pandémie, absence de soins, condition de la femme catastrophique, violences, crainte de Dieu ...), j'ai adoré ma lecture ! Je n'ai pas vu les pages défiler et ne me suis pas ennuyée une seconde car il est écrit à la manière d'un thriller. J'ai aimé en découvrir plus sur le mode de vie féodal et la manière dont a été géré cette épidémie de peste noire qui a vraiment eu lieu à l'époque. Lady Anne était incroyable dans son rôle de mère qui se retrouve seule à gérer un navire (un manoir du coup) en perdition, sa fille colérique et les personnes qui vivent à ses côtés tout en ayant le coeur sur la main. J'ai aimé détester Eleanor qui est une véritable peste et Richard qui est le seigneur égocentrique par excellence. Ce dernier est d'ailleurs relégué au dernier plan ce qui n'est pas plus mal 😉 Si vous aimez les romans historiques dans lesquels il se passe plein de choses et que vous voulez découvrir des destins de femmes foncez ! J'attends impatiemment la suite de cette duologie car le cliffhanger est dingue ...
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Pandémie ce "doux" mot nous est familier malheureusement et c'est justement l'histoire de ce livre.
Confinement aussi. C'est justement ce qu'il va se passer dans le domaine de Develish face à la peste.
J'ai beaucoup aimé ce roman et vais acheter de ce pas la suite car je veux savoir ce que vont devenir les personnages principaux !!!
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Un roman historique suffisamment intéressant pour aller jusqu'à son terme. En revanche, je trouve que l'on ne s'attache pas vraiment aux personnages.
Nous sommes en 1348, la Guerre de Cent Ans est au coeur des intrigues politiques et religieuses en Europe. Comme si la guerre en elle-même n'était pas suffisante, une pandémie sans précédent va frapper et décimer une grande partie du Continent : la peste noire, également appelée « Mort Noire ». Elle aurait fait environ 25 millions de victimes et tué entre 30 et 50 % des Européens entre 1347 et 1352.
C'est dans ce contexte macabre que Minette Walters a choisi de situer l'action de son oeuvre. L'autrice nous emmène à Develish, dans le royaume du Dorset. Toute l'Angleterre se trouve alors frappée de plein fouet par la pestilence. Les premiers cas n'inquiètent pas plus que cela puisque personne ne parvient à identifier la nature du mal. Les villageois sont habitués à la misère et la maladie. Au départ, ils pensent qu'il s'agit de la petite vérole, très répandue à cette époque. Mais la rapidité avec laquelle ce mal décime les populations les obligent à revoir leur jugement. Personne n'avait jamais rien vu d'aussi atroce.

Un roman qui se laisse lire, pour peu que l'on s'intéresse un minimum à L Histoire, mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable une fois la lecture terminée.
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Je ne connaissais pas l'auteure et ce fut une très belle découverte.
Le moyen-âge(en 1348) à travers une pestilence noire. je n'ai pas l'intention de vous dévoiler la partie polar car ce serait dommage si vous voulez lire ce livre, mais ça ne manque pas de piquant.
Donc, vous l'avez compris, intrigues, secrets de famille, peur de l'inconnu, attaque du domaine, pestilence = pas une minute de répit.

En refermant ma liseuse je me suis dit que je verrai bien une suite.....
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Les dernières heures est le premier roman historique que j'ai lu, et je l'ai beaucoup apprécié. On y suit Lady Anne, sa famille, les domestiques et les serfs du Dorsetshire (Sud-Ouest de l'Angleterre), qui sont confrontés à une épidémie d'un « mal inconnu » en 1358. Comme personne ne connaît encore la peste, personne ne sait comment s'en protéger ou quoi faire pour éviter que la population entière ne soit décimée. de même, en l'absence de téléphone et d'internet, difficile de savoir quels royaumes ont pu y survivre.

D'ailleurs, on notera que la plupart des seigneurs n'ont pris l'épidémie de peste au sérieux que quand eux-mêmes ont été touchés ; de voir les serfs mourir par centaine ne les inquiétait pas. Ils se sont ensuite confinés dans leur château, pendant que les quelques serfs encore vie travaillaient pour assurer de la nourriture pour les châtelains. Tout ça n'est pas sans rappeler une certaine pandémie de Covid-19 !

J'avais peur de trouver les personnages trop manichéens (cf d'autres critiques), mais en réalité ça ne m'a pas dérangée. J'ai été ravie de pouvoir un personnage de Lady puissante, savante et plus que tout indépendante ; sa fille ignare qui pense que sa naissance "royale" lui donne tous les droits ; et les différents serfs qui luttent pour améliorer leur condition.

J'ai particulièrement aimé toutes les tirades savoureuses et anticléricales de Lady Anne, face au clergé obtus et aviné, alors qu'elle-même cultive une certaine foi qui la pousse à aider les autres plutôt qu'à se perdre dans le dogme.

Le côté historique en lui-même m'a également plu ; déjà par le vocabulaire moyenâgeux (mais facile à lire) très plaisant, mais également parce qu'il m'a fait réaliser le chemin parcouru depuis cette époque. A commencer par l'absence de toilettes, forçant les gens à faire leurs besoins partout autour de leur maison, ce qui permettait aux bactéries de se développer extrêmement vite. Et ensuite, j'ai aimé le rappel féministe qu'avant que la loi ne protège (plus ou moins…) les femmes, celles-ci étaient très régulièrement victimes d'agressions sexuelles, et de ce dès leur plus jeune âge. A des époques où l'avortement était illégal mais surtout mal maîtrisé, celles qui ne mourraient pas en couche décédaient souvent d'hémorragies.

Enfin, je ne me suis pas du tout ennuyée et j'ai aimé l'humour présent dans bon nombre de dialogues.

J'attends avec impatience que le tome 2 soit traduit !
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'' Les dernières heures '' c'est le roman qui m'a introduit dans l'univers de Minette Walters et de la fiction historique.
*** Lorsque la peste noire est entrée en Angleterre en juin 1348,on ne savait pas grand chose de la maladie ou de la manière dont elle transformerait la vie des gens.
***
Malgré un espace géographique restreint (l'action se passe principalement au domaine de Develish ou aux alentours), l'histoire est très prenante, avec un rythme soutenu, grâce aux personnages complexes:
Lady Anne, la maîtresse du domaine, une dame très sage qui défie son statut et son éducation et se lie d'amitié avec ses serfs, leur apprends à lire et elle décide de mettre le domaine en quarantaine tout en nommant un esclave en tant que régisseur..
Sir Richard, son mari, un homme minable, fier et cruel, une vraie brute qui, croit que tout lui est permis...
Eleanor, leur fille est égocentrique, sournoise et rusée, trop gâtée par son père, finalement elle embrassera la folie.
J'ai apprécié ce voyage dans le temps, où j'ai pu constater les inégalités de cette période, où les serfs avaient peu de valeur, ils travaillait jusqu'à leur mort, un récit sur la fragilité de la vie, le partage avec les autres, peu importe la classe ou le statut social.
Petit plus pour cette couverture magnifique 😍
J'attends avec impatience que le 2me tome soit traduit en français 😊...
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Je n'ai jamais lu l'auteure par conséquent, son incursion dans le roman historique est une première pour moi également. D'entrée de jeu, on est catapulté dans l'époque et dans ce domaine : Develish. Certes, Sir Richard en est le maitre mais on comprend rapidement que la réelle administratrice des lieux est Lady Anne, sa femme aux idées révolutionnaires ! La manière dont sont décrites les relations entre les personnages est réellement bien trouvée, j'aime beaucoup la relation entre Anne et sa fille Eleanor tout comme le personnage d'Isabella. Ce trio féminin est bien amené par l'auteure. J'ai aussi apprécié les conseils sanitaires de Lady Anne tout comme les questions que les personnages se posent sur l'origine du mal et sa propagation. Bon, certes l'auteure insiste beaucoup sur la crasse et l'insalubrité des domaines touchés par la peste mais cela permet aux personnages de prendre la mesure de l'importance de l'hygiène. le personnage de Taddheus est également bien écrit, j'apprécie son intelligence et sa culture (bien expliquées et justifiées par l'auteure) ainsi que le rôle de mentor qu'il va prendre pour les plus jeunes. L'histoire est très prenante, on tremble lors des attaques et on angoisse avec les personnages sur l'après épidémie.


Ce que j'aime : les personnages, bien écrits et cohérents, l'immersion dans le Moyen Age, le personnage d'Eléanor qui est mon favori, sa relation avec son père


Ce que j'aime moins : la fin nous laisse sur notre faim que vont ils devenir ?


Pour résumer


Une plongée réussie dans l'Angleterre moyenâgeuse avec des personnages bien écrits et un huit-clos angoissant


Ma note


7,5/10
Lien : http://jessswann.blogspot.co..
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