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Le Moyen-Age n'est pas, comme vous le savez peut-être, ma période de prédilection mais j'étais très curieuse de découvrir néanmoins ce récit qui se déroule pendant la fameuse épidémie de peste de 1348.

Le contexte historique est intéressant et conforme à ce que l'on sait de cette époque, même si il manque d'épaisseur : des seigneurs arbitraires et sans pitié, de serfs sans droit et tout juste bons à travailler du matin au soir et du lundi au dimanche, d'obscurantisme, d'une église toute puissante, de droits de cuissage et de mariages arrangés.

Heureusement pour les serfs de Develish, leur seigneur meurt dès les premières pages, laissant le domaine à sa femme dont les idées sont particulièrement progressistes et très en avance sur son temps puisqu'elle enseigne la lecture et l'écriture à ses gens et les traite avec beaucoup de bonté, contrairement à son époux et à sa fille qui sont loin de partager ses vues.

Les personnages sont très manichéens : le seigneur et sa fille sont cruels, méchants et ils ont tous les vices, Lady Anne est une sainte et ses serfs sont d'une intelligence bien plus grande que la moyenne, autant dire que tout cela n'est pas très crédible. Dommage que l'autrice ne nous propose pas des personnages plus travaillés et intéressants.

J'ai pourtant apprécié Lady Anne même si elle est très lisse car elle prend fait et cause pour les femmes, soutient et instruit ses serfs, leur promet la liberté et elle est versée en sciences. Autant dire qu'elle fait office de sainte pour certains et de sorcière pour les autres.

L'histoire proprement dite est très lente, pleine de longueurs et d'atermoiements, il ne se passe donc pas grand chose et tout au long des 525 pages, on se demande bien où veut en venir Minette Walters.

J'avais imaginé un récit avec une certaine tension autour de la peste, me faisant craindre pour la vie de nos héros mais il n'en est rien.

Même si je suis parvenue au terme de ma lecture, j'ai ressenti beaucoup d'ennui à de nombreux moments

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♫ Confinés ♪ On était tout le monde confiné ♪ À voir nos existences s'arrêter ♪ À s'emmerder en se demandant pourquoi ♪ La peste est là ♪

♫ Confinés ♪ Inutile de fuir ou de lutter ♪ C'est écrit dans notre destinée ♪ Vous ne pourrez pas y échapper ♫ C'est gravé… ♪

♪ L'avenir ♪ Malgré nous est totalement plombé ♪ Tous nos désirs de liberté inespérés ♪ Limités, terminés ♫ (*)

Angleterre, 1348… La peste vient de faire une entrée remarquée, exterminant des populations entières dans des petits villages, n'épargnant ni les riches, ni les serfs.

Les conditions d'hygiène de l'époque étaient déplorables, puisque l'on vidait les pots de chambre dans des ruisseaux, sur le seuil de sa maison, que l'on déféquait dans les champs ou que l'on se soulageait là où l'on se trouvait.

Pourtant, à Develish, on est un peu plus propre qu'ailleurs, un peu plus intelligent aussi, plus éveillés, tout ça grâce aux conseils éclairés de Lady Anne. C'est d'ailleurs d'elle que va émaner l'ordre de se retrancher sur le domaine et de n'y laisser entrer quiconque.

Ça vous dirait un p'tit confinement de derrière les fagots ? de voir comment ça se déroule, lorsqu'on ne peut sortir du domaine où l'on s'est retranché ? Et qu'en 1348, Netflix n'existait pas, l'Internet non plus, la télé encore moins, la littérature était pauvre et réservée à ceux qui savaient lire (ils sont peu nombreux), pas de tuto sur "You Tube" pour apprendre la zumba, la guitare sans peine ou le macramé.

En 1348, pas question de se tourner les pouces, il faut consolider les murs, creuser des latrines, surveiller les réserves de bouffe parce que le supermarché du coin n'a pas encore été inventé. Il faudra aussi occuper ses serfs, une fois que le boulot sera terminé et qu'ils ne pourront, aux champs, retourner.

Je ne suis pas exempte de reproches envers ce roman historique, notamment en ce qui concerne les personnages, un peu trop tranchés à mon goût, limite des caricatures, sans aucunes nuances ou alors, quand ils en ont, c'est à la grosse louche, comme Thaddeus, le bâtard qui a appris à lire, qui est intelligent, beau mec, calme, pondéré, qui ne possède pas son cerveau dans sa queue et qui, parfois, alors qu'il est paré de toutes les vertus, réagit de manière bizarre, alors qui si un autre avait fait de même, il l'aurait raillé.

Lady Anne est une sainte femme, on la canoniserait bien de son vivant : elle est intelligente, elle sait lire, est instruite, rusée, subtile, est aimée de ses serfs, leur a inculqué des idées de libertés, est à deux doigts d'inventer le socialisme (le vrai) avant l'heure, a donné des conseils sexuels aux femmes et n'hésite pas à remettre en question les dictats de l'Église.

Or nous sommes en 1348, ne l'oublions pas. L'Église a la puissance de croiseurs de combats. Les messages de lady Anne sont beaux, porteurs d'espoir, elle est humaine, réfléchie, ce qu'elle dit est vérité, mais on plonge à fond dans la caricature non réaliste vu l'époque. Elle pourrait le penser, mais le dire… Oups.

A contrario sa fille, Eleanore, est aussi bête que méchante (mais sans faire rire, comme le ferait un Joe Dalton), stupide, bornée, débile, mauvaise foi comme ce n'est pas possible de l'être (Fillon en jupons et en pire).

Sans doute a-t-elle trop regardé des Disney, car elle se prend pour une grande princesse, la chérie de son papounet d'amour (un débile, crétin, aviné, concupiscent, la totale) et refuse d'ouvrir les yeux quand son monde s'écroule.

On pourrait la comprendre, les certitudes et les illusions qui s'envolent, ça fait mal. Devoir ouvrir les yeux sur son avenir, qui part en couilles, demande du courage, s'inventer un monde imaginaire et accuser les autres de tous les maux peut aider à passer des caps difficiles.

Le problème est que rien ne vient atténuer son portrait et qu'elle s'enfoncera de plus en plus dans ses mensonges, dans sa réalité tronquée, alternée, dans sa haine, son mépris des autres, ses contradictions, à tel point qu'être aussi stupide n'est pas réaliste (un peroxydé blond a fait de même et c'était trèèèès lourd) car c'est le grand écart entre les deux personnages et là, "trop is te veel" (trop c'est trop).

On a juste envie de balancer la fille dans les douves et ensuite, après repêchage, de la foutre dans les latrines remplies et de déféquer dessus. Il y a des baffes qui se perdent, parfois.

Autant la mère est parée de toutes les vertus (un Christ au féminin) autant sa fille est parée de toutes les tares de la terre et de tous ses défauts (sauf qu'elle est bêêêlle et qu'elle le sait).

Le rythme du roman n'est pas trépidant non plus, il prend le temps de se mettre en place, sans pour autant en profiter pour éclairer le lecteur sur le côté historique (ou si peu). Nous sommes en 1348, il y a la peste, la guerre de Cent Ans, l'auteure aurait pu ancrer un peu plus son récit dans L Histoire, nous apporter des détails, mais là, c'est assez pauvre.

Si on prenait la tension du récit, on serait dans la chute de tension totale. Votre palpitant ne risque pas grand-chose durant votre lecture.

Le récit n'offrira guère de péripéties aux lecteurs, hormis quand certains iront nous la jouer "En balade", bien que ça ressemble plus à une escapade du Club des Cinq, version enfants gâtés et pleurnichards (pendant une épidémie de peste, d'accord), qu'autre chose. Quelques moments plus intenses que d'autres, mais pas de quoi vous donner de la tachycardie. le suspense était parti en vacances, sans aucun doute.

Puisque j'en suis à rhabiller le roman pour l'hiver, j'ajouterai qu'il manquait d'émotions, n'ayant pas réussi à me faire vibrer avec son histoire de confinement (qui se passe presque mieux que celui imposé par nos gouvernants), d'épidémie de peste, ni avec ses différents personnages trop parés de toutes les vertus, opposés à d'autres parés de tous les défauts du monde. Ils étaient trop lisses, sans aspérités, sans rien pour équilibrer les portraits.

Avec Ken Follet ou Kate Moss, ça passe, mais ici, ça coince un peu aux emmanchures.

Pourtant, malgré cette volée de bois vert que je viens de lancer sur ce roman (qui en plus possède une suite, argh !!!), je l'ai avalé en deux jours, sans sauter de pages (juste quelques lignes quand je me faisais chier).

Non pas par pur masochisme, n'exagérons pas, c'est juste que je voulais savoir comment tout cela allait se terminer (j'en suis pour mes frais, la suite au prochain épisode), si, à un moment donné, la peste de Eleanore allait ouvrir les yeux et arrêter de répandre ses bubons fielleux sur tout le monde. Et parce que, malgré ma critique sévère, je ne me suis pas trop emmerdée en lisant ce roman… Paradoxe, quand tu nous tiens.

Un roman historique qui aurait pu être un roman noir, mais qui a loupé le coche, qui aurait pu apporter un peu plus de détails sur la vie dans l'Angleterre de 1348 et qui est passé à côté de sa mission, où la Guerre de Cent Ans n'est nullement mentionnée, un roman où les personnages auraient pu être plus équilibrés, moins fades, moins caricaturés à l'extrême, mais qui a failli à ce principe-là aussi.

Un roman mettant en scène la peste noire sans que cette dernière soir l'héroïne du récit, où le confinement de toute une population dans l'enceinte du château semble plus facile que ce que nous avons vécu en mars 2020 (avec nos technologies pour nous divertir)…

Sans oublier un manque flagrant de rythme, d'émotions, l'impossibilité pour le récit de vraiment prendre son envol afin d'emporter son lecteur. le plat avait l'air super, mais finalement, il manquait de corps (oups) et l'équilibre des goûts n'était pas là. Dommage.

(*) Parodie de la chanson "Destinée" de Guy Marchand (merci à lui, encore une fois, car je lui emprunte souvent sa chanson).

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Pandémie ce "doux" mot nous est familier malheureusement et c'est justement l'histoire de ce livre.
Confinement aussi. C'est justement ce qu'il va se passer dans le domaine de Develish face à la peste.
J'ai beaucoup aimé ce roman et vais acheter de ce pas la suite car je veux savoir ce que vont devenir les personnages principaux !!!
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J'ai lu beaucoup de polars de Minette Walters je trouve qu'elle y excelle, j'ai donc été étonnée de trouver les dernières heures au rayon historique, et moi qui adore ce genre de romans je ne pouvais que l'acheter.
Pour ce qui est de l'Histoire on repassera car à part l'année 1348 et la pestilence, n'en attendez pas autre chose ! Vous n' apprendrez rien. Pour ce qui est du polar....elle a fait largement mieux avec la muselièrechambre froide, le sang du renard, et tant d'autres ! dans celui ci il y a bien un meurtre mais on connaît le coupable dès le crime commis et finalement tout le monde s'en moque car le vrai meurtrier c'est la peste ! et ça on en mange ! phobique des rats s'abstenir !
Pour ce qui est des personnages je suis mitigée certains sont tellement DIVINEMENT parfait en tout point de vue qu'ils ont fini par m'agacer étrange ressenti je l'avoue. Lady Anne ne semble même pas coller avec son époque !
paradoxalement à ce que je viens d'annoter j'ai pris un certain plaisir à le lire, l'écriture est aisée c'est fluide et j'ai une affection particulière pour cette auteure et j'espère qu'elle reviendra à ce qu'elle sait faire avec talent.
Je viens de commencer au tournant de minuit je souhaite un sursaut !
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On peut émettre de nombreuses critiques (parfois justifiées, il faut le reconnaître) contre un roman mais quand la dernière page tournée, il n'y a rien de plus pressé que de se précipiter sur sa tablette pour commander en urgence le tome 2, on en conclut que l'auteur a magistralement atteint son but.
Instruire et distraire, n'est ce pas cela que l'on attend de la littérature ?
La période choisie par Minette Walters pour sa première incursion dans le roman historique entre en particulière résonnance avec notre époque contemporaine troublée et rappelle aux Cassandre modernes qui se plaisent à semer la terreur sur les ondes, que la peste bubonique qui ravagea l'Europe à partir de l'année 1348 était infiniment plus dangereuse que la COVID puisqu'elle frappait mortellement plus de la moitié (voire les trois quart) des populations infectées sans qu'aucun traitement ne puisse freiner sa terrible progression. On peut comprendre dans ces conditions que le confinement volontaire était le seul moyen d'échapper à la pestilence mortelle...
C'est la solution choisie par Lady Anne maîtresse du manoir de Develish qui prend sous son aile les serfs de sa maisonnée. Mais il n'est pas simple de gérer une importante communauté divisée par les barrières sociales et le poids des traditions. La mort de son mari Sir Richard, honni de tous, lui laisse fort heureusement les mains libres et avec l'aide de Thadeus le serf futé et courageux, elle va faire face . Il lui faudra cependant compter avec sa fille Eleanor, l'adolescente rebelle en proie à une colère incontrôlable contre tout son entourage.
Voici certes un roman historique mais c'est aussi un roman de l'adolescence et de ses tourments. Pour caricatural qu'il puisse paraître, le portrait d'Eleanor me parait très crédible et tout parent sait combien la révolte de l'adolescence qui constitue un passage obligé vers l'âge adulte, peut être difficile à vivre pour les proches de l'intéressé qui doivent essuyer les paroles (et les gestes) blessantes et injurieuses. L'agressivité d'Eleanor , réponse à une blessure intime ? N'en disons pas plus pour ne pas déflorer l'intrigue ... Attirant dans son orbite une bande de jeunes serfs désoeuvrés, dont les comportements déviants restent toujours d'actualité, elle mettra en danger toute la communauté jusqu'à ce que le vaillant Thadeus combatte leurs agissements stupides pour les mener à la baguette et , par son autorité naturelle, les conduire vers la maturité.
Le contexte profondément inégalitaire de la société médiévale est parfaitement illustré par la soumission volontaire des serfs qui sont incapables de secouer le joug de la domination seigneuriale et préfèrent mourir de faim que de prendre ce qui appartient à un maître absent dont le retour reste incertain car la mort n'épargne personne dans son cortège macabre.
Lady Anne, instruite et compatissante, parviendra t'elle à conduire ses gens sur les chemins escarpés de la liberté ? le monde d'après sera t'il meilleur et plus équitable pour les plus démunis ? Les méchants finiront ils par l'emporter ? Bien des aventures attendent encore nos héros et on a terriblement envie de connaître la suite de cette histoire riche en émotions .
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J'attendais la sortie de ce livre en poche avec impatience !

Je n'ai pas l'habitude de lire des romans se déroulant au Moyen Âge et avait donc hâte de me plonger dans cette lecture pour en découvrir un peu plus sur l'époque.

L'épidémie ayant frappée la région oblige les serfs de Develish à vivre confinés sur ordre de lady Anne (tiens tiens, finalement c'est également d'actualité). Cette promiscuité peut peut-être les protéger de la maladie, mais va très vite être pesante pour tous. le confinement semble être novateur puisque très peu l'ont décidé. Lady Anne qui a choisi cette solution est une femme bien sous tous raports (trop parfaite ?), très compréhensive avec ses serfs, leur ayant permis d'être éduqués et de s'enrichir. J'ai bien sûr envie d'y croire, mais je doute qu'il y ait eu ce genre de seigneurs au Moyen Âge.

Nous découvrons dans le roman l'omni-présence de la religion (même si elle est dénoncée et moquée par certains). La plupart des gens croyaient d'ailleurs être frappés par la maladie à cause de leurs péchés ou par manque de foi envers Dieu.

J'ai été intriguée par la présence de très nombreux Français à l'époque et la facilité qu'avaient les seigneurs (apparemment) à passer de l'anglais au français et inversement, mais nous n'en savons pas plus dans le roman (je vais me lancer dans quelques recherches).

Concernant l'histoire en elle-même, je l'ai lue avec plaisir, même s'il est vrai que les personnages peuvent être un peu caricaturaux. Je me suis tout de même laisser prendre au jeu et ai passé un agréable moment lecture.
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Angleterre, 1348. Une terrible épidémie décime la population. A Develish, Lady Anne a la présence d'esprit de sécuriser son domaine afin de protéger sa famille ainsi que ses gens. Bien vite, des tensions apparaissent et, plus grave, la nourriture risque bientôt de manquer.
Un roman qui se lit bien mais j'ai été exaspéré par de récurrentes répétitions. Les personnages sont assez stéréotypés et l'intrigue n'est pas si intrigante que ça. Bref… J'ai quand même éprouvé un réel soulagement de vivre un confinement en 2020/2021 et non à une époque pendant laquelle la médecine est quasiment absente et où on laisse les gens mourir dans la rue à la merci des bêtes sauvages !
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Un roman historique suffisamment intéressant pour aller jusqu'à son terme. En revanche, je trouve que l'on ne s'attache pas vraiment aux personnages.
Nous sommes en 1348, la Guerre de Cent Ans est au coeur des intrigues politiques et religieuses en Europe. Comme si la guerre en elle-même n'était pas suffisante, une pandémie sans précédent va frapper et décimer une grande partie du Continent : la peste noire, également appelée « Mort Noire ». Elle aurait fait environ 25 millions de victimes et tué entre 30 et 50 % des Européens entre 1347 et 1352.
C'est dans ce contexte macabre que Minette Walters a choisi de situer l'action de son oeuvre. L'autrice nous emmène à Develish, dans le royaume du Dorset. Toute l'Angleterre se trouve alors frappée de plein fouet par la pestilence. Les premiers cas n'inquiètent pas plus que cela puisque personne ne parvient à identifier la nature du mal. Les villageois sont habitués à la misère et la maladie. Au départ, ils pensent qu'il s'agit de la petite vérole, très répandue à cette époque. Mais la rapidité avec laquelle ce mal décime les populations les obligent à revoir leur jugement. Personne n'avait jamais rien vu d'aussi atroce.

Un roman qui se laisse lire, pour peu que l'on s'intéresse un minimum à L Histoire, mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable une fois la lecture terminée.
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J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque sans vraiment lire le résumé, attirée par la couverture, par le fait que ce soit un livre quasi neuf et par le côté roman historique qui me fait envie en ce moment.
L'épidémie, c'est celle de la Peste en Angleterre en 1348. Elle a ravagé des populations entières à une époque où les connaissances médicales étaient faibles et où l'hygiène n'était pas la priorité. Lady Anne, après la mort de son tyran de mari Sir Richard, regroupe tous ses serfs dans l'enceinte du château afin de les confiner pour que personne ne soit contaminé.
On retrouve tous les thèmes que l'on a nous même vécu cette année : le vivre ensemble dans un espace restreint, la solidarité, l'ignorance de la maladie et de la contamination, le principe de précaution, mais aussi comment va-t-on survivre si plus personne ne peut travailler, et n'avoir aucune visibilité sur l'avenir. Toutes ces questions et inquiétudes n'ont vraiment rien de nouveau.
Je ne connaissais pas cette auteure, j'ai appris qu'elle était plus célèbre pour ses thrillers, que je ne manquerais pas de découvrir. Ici, on a quand même les gentils d'un côté, les méchants de l'autre et il n'y a que les méchants qui meurent. Ca donne malheureusement un côté pas très réaliste. Mais les personnages sont attachants. J'ai aimé prendre parti pour Lady Anne et détester Eléonore, même si elle m'a fait surtout pitié. le style n'est pas trop lourd malgré le sujet.
J'ai tout de même un autre reproche à faire, c'est qu'il y a une suite et que ça n'était pas indiqué...
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