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3,58

sur 212 notes
Excellent même s'il est totalement différent des autres livres que j'avais déjà lus de Minette Walters
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En cette période de crise sanitaire majeure, rien de tel pour se changer les idées que de lire un roman traitant justement d'une épidémie mortelle qui ravage le royaume d'Angleterre. Pas besoin de sortir de la cuisse de Jupiter pour comprendre que cette fameuse Mort Noire n'est autre que la peste noire. Un fléau qui s'étendra d'abord en Asie avant de frapper l'Europe et une partie du continent africain ; laissant dans son sombre sillage entre 75 et 200 millions de morts sur une période de huit années (entre 1346 et 1353).

Des chiffres qui permettent de relativiser notre situation actuelle, sans pour autant en minimiser les conséquences sanitaires et économiques, mais, aussi et surtout, sans négliger les gestes barrières qui font rempart contre la propagation de cette saloperie de COVID-19 (même si cela me semble inéluctable au fil des déconfinements amorcés ou annoncés).

Embarquement immédiat pour la perfide Albion du XVe siècle, la peste fait rage et décime les populations. Pour faire face à l'épidémie, la mise en quarantaine des malades et le confinement des personnes saines peuvent sembler bien dérisoires, mais restent des mesures éprouvées (et ça reste vrai au XXIe siècle).

C'est la première incursion de Minette Walters dans le roman historique, jusqu'alors elle se cantonnait aux polars et thrillers. Je n'ai aucune honte à avouer ne pas connaître cette auteure, si ce n'est de nom… et encore, très vaguement. Force est de constater que pour un coup d'essai, elle tape haut et fort, même si le bouquin n'est pas exempt de défauts.

Commençons par les personnages. On ne peut qu'adhérer au personnage de Lady Anne, une noble éprise de justice et soucieuse de bien-être de ses gens, qu'ils soient nobles ou simples paysans. Tout le contraire de feu son époux, Sir Richard, qui, en plus d'avoir été un ignare incompétent et violent, était aussi un gros porc lubrique.

On retrouve la même opposition flagrante chez la génération suivante. Thaddeus est un serf brillant, cultivé, à l'esprit vif et toujours à oeuvrer pour le bien du domaine dont il se retrouve propulsé régisseur malgré son ascendance paysanne. Eleanor, la fille de Sir Richard et Lady Anne, brille par son égoïsme, ses sautes d'humeur de gamine pourrie et un mépris souverain pour tout ce qui l'entoure (à commencer par sa mère).

Les autres personnages sont plus ou moins à l'image de ces quatre-là, des stéréotypes tout en qualités ou tout à défaut… il n'y a pas vraiment de demi-mesure même si certains évolueront au fil de l'intrigue (je pense notamment aux jeunes que Thaddeus entraînera dans son périple).

Dans le même ordre d'idée, j'avoue volontiers avoir pris beaucoup de plaisir à lire ce roman et à vivre avec les confinés de Develish ; il n'en reste pas moins que globalement j'ai trouvé l'intrigue un peu lisse. Je n'ai jamais tremblé pour les personnages, tant on pouvait être certain que rien de terrible ne pouvait leur arriver.

Bref la principale (et peut être même la seule) faiblesse de ce bouquin tient dans son manichéisme poussé à outrance. Et pourtant, quitte à me répéter, je ne me suis jamais ennuyé en enchaînant les chapitres ; au contraire, plus j'avançais dans l'intrigue et plus j'avais d'en connaître le dénouement.

Je répondrai donc présent pour le(s) prochain(s) tome(s) en espérant des personnages plus nuancés et une intrigue un peu plus sombre. le second tome est d'ores et déjà disponible en langue de Shakespeare, gageons que les éditions Robert Laffont nous proposent rapidement une traduction en langue de Molière.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Je ne connaissais pas l'auteure et ce fut une très belle découverte.
Le moyen-âge(en 1348) à travers une pestilence noire. je n'ai pas l'intention de vous dévoiler la partie polar car ce serait dommage si vous voulez lire ce livre, mais ça ne manque pas de piquant.
Donc, vous l'avez compris, intrigues, secrets de famille, peur de l'inconnu, attaque du domaine, pestilence = pas une minute de répit.

En refermant ma liseuse je me suis dit que je verrai bien une suite.....
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Les dernières heures est le premier roman historique que j'ai lu, et je l'ai beaucoup apprécié. On y suit Lady Anne, sa famille, les domestiques et les serfs du Dorsetshire (Sud-Ouest de l'Angleterre), qui sont confrontés à une épidémie d'un « mal inconnu » en 1358. Comme personne ne connaît encore la peste, personne ne sait comment s'en protéger ou quoi faire pour éviter que la population entière ne soit décimée. de même, en l'absence de téléphone et d'internet, difficile de savoir quels royaumes ont pu y survivre.

D'ailleurs, on notera que la plupart des seigneurs n'ont pris l'épidémie de peste au sérieux que quand eux-mêmes ont été touchés ; de voir les serfs mourir par centaine ne les inquiétait pas. Ils se sont ensuite confinés dans leur château, pendant que les quelques serfs encore vie travaillaient pour assurer de la nourriture pour les châtelains. Tout ça n'est pas sans rappeler une certaine pandémie de Covid-19 !

J'avais peur de trouver les personnages trop manichéens (cf d'autres critiques), mais en réalité ça ne m'a pas dérangée. J'ai été ravie de pouvoir un personnage de Lady puissante, savante et plus que tout indépendante ; sa fille ignare qui pense que sa naissance "royale" lui donne tous les droits ; et les différents serfs qui luttent pour améliorer leur condition.

J'ai particulièrement aimé toutes les tirades savoureuses et anticléricales de Lady Anne, face au clergé obtus et aviné, alors qu'elle-même cultive une certaine foi qui la pousse à aider les autres plutôt qu'à se perdre dans le dogme.

Le côté historique en lui-même m'a également plu ; déjà par le vocabulaire moyenâgeux (mais facile à lire) très plaisant, mais également parce qu'il m'a fait réaliser le chemin parcouru depuis cette époque. A commencer par l'absence de toilettes, forçant les gens à faire leurs besoins partout autour de leur maison, ce qui permettait aux bactéries de se développer extrêmement vite. Et ensuite, j'ai aimé le rappel féministe qu'avant que la loi ne protège (plus ou moins…) les femmes, celles-ci étaient très régulièrement victimes d'agressions sexuelles, et de ce dès leur plus jeune âge. A des époques où l'avortement était illégal mais surtout mal maîtrisé, celles qui ne mourraient pas en couche décédaient souvent d'hémorragies.

Enfin, je ne me suis pas du tout ennuyée et j'ai aimé l'humour présent dans bon nombre de dialogues.

J'attends avec impatience que le tome 2 soit traduit !
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Lorsque j'ai réservé ce roman, je n'aurais jamais imaginé que le sujet de ce pavé , nous concernerait autant... Et quand le confinement, les actualités terribles, nous sont tombés dessus, j'ai repoussé au maximum, cette lecture, désirant m'évader avec des lectures plus légères...
Mais mon sac de nouveautés étant presque épuisé, il a bien fallu que je me plonge dans ces Dernières heures , à un moment...
Bienvenue en l'an 1348, en Angleterre...
Alors que le seigneur de Develish fait route pour un autre conté, signer un contrat de mariage concernant sa fille unique de quatorze ans, il découvre toute une région frappée par la Peste noire... Il a à peine rejoint son domaine qu'il meurt ainsi que tous les hommes qui l'accompagnait , sauf un. Lady Anne , sa femme, ayant été éduquée dans un couvent "éclairé", prend alors toutes les dispositions médicales qui s'imposent, prend un "serf" comme régisseur . Quand un meurtre survient , il est peut- être temps pour certains d'aller voir ailleurs si la Peste frappe et de trouver des vivres pour la communauté car qui dit confinement ...
Si l'entrée dans ce pavé de 524 pages, se fait avec plaisir, j'ai vite été agacée par le manichéisme qui caractérise les personnages.Lady Anne se pare de toutes les vertus, intelligente, patiente, belle... ( et j'en passe) ; par opposition à sa fille adolescente , certes très jolie, mais au caractère exécrable . En rivalité terrible avec sa mère, adorant son père maladivement, odieuse avec la domesticité, vicieuse, complotiste... trop , c'est trop ...
Plus de nuances auraient enrichi ce roman , qui finit par lasser....
Je connais Minette Walters, pour ses thrillers et son arrivée dans le roman historique m'a étonnée ...cela peut s'avérer tellement casse-gueule ou très valorisant , un vrai coup de pocker ...
L'ambiance d'un château du 14° siècle est bien rendue, mais je ne suis pas une spécialiste... Il m'a tout de même manqué des petites inclusions de vocabulaire, de formules, d'expressions de l'époque pour que j'y crois vraiment : cette Lady Anne est trop moderne !
A aucun moment la maison d'édition ne signale dans son résumé ou sur la couverture qu'il y aura une suite...
Pas sûre de poursuivre le voyage, une fois déconfinèe !

Challenge Pavés 2020
Challenge Multi défis

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Entre 1346 et 1353, la Peste Noire, partie d'Asie, arrive en Europe et se répand sur tous les conti-nents. Elle fera entre 75 et 200 millions de morts dans le monde.
En Angleterre, dans le Dorset, Lady Anne, en l'absence de son mari, décide d'un certain nombre de mesure pour protéger ses serfs de la maladie. Ce faisant, elle bafoue les usages de l'époque : elle ne tient pas son rang, fait fi des directives de l'Eglise et, pire que tout, élève au rang de conseillers des gens de peu.
Un outrage qui ne manquera pas d'attirer les médisances, les jalousies et les représailles.

Je rédige cette critique le 9 avril 2020. Nous sommes, en France, en confinement depuis plus de trois semaines et plus de 4 milliards de personnes sont également en lockout. Parler de ce titre de Minette Walters a de fait une symbolique un peu particulière…
L'auteure délaisse ici son genre de prédilection, éloignement qu'elle avait déjà initié avec « Dans la cave », mais garde néanmoins son style direct, sans fioritures, et nous assène des vérités de plein fouet : il faut confiner pour protéger ; il faut s'en tenir à des consignes d'hygiène strictes ; un isole-ment conduit à un repli du groupe sur lui-même et à une violence larvée ou manifeste pour l'obtention des matières nécessaires à la survie ; il faut en abandonner certains pour sauver les autres…
Dans un autre contexte, j'aurais conclu que le roman de Minette Walters (qui laisse planer une suite possible) était un bon roman, montrant de façon plausible et crédible les changements de comporte-ments d'un groupe soumis à une question de vie ou de mort.
Aujourd'hui, je conclurai en disant de cette lecture qu'elle est glaçante de justesse.
Nous ne sommes tout de même pas dans le registre du « Survival book » et le propos est parfois moins lourd, n'empêche que pour les lecteurs intéressés, mais potentiellement déjà secoués par notre actualité, un report de cette lecture est à envisager pour dans quelques mois…
La résonnance avec notre quotidien peut être difficile à gérer…
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Les personnages sont attachants, Lady Anne, la révoltée et l'astucieuse, Thaddeus le héros ténébreux, ...L'intrigue met du temps à se mettre en place puis l'action arrive, fini le huis clos, la sortie des jeunes à la recherche de nourriture donne du souffle à l'histoire. Mais la fin qui n'en est pas une, car il s'agit d'une saga qui va se poursuivre, laisse une impression de narration mal maîtrisée, inachevée, rien n'est réglé, il faudra retrouver les personnages pour savoir ce qu'il va se passer après la pestilence...C'est comme nous en fait, on sait pas trop non plus vers où on va...Belle résonance de la fiction dans le réel...
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Je suis assez mitigée concernant ce roman... J'aime beaucoup les polars de Minette Walters (surtout les premiers que j'ai trouvés vraiment haletants et avec un ton bien particulier, différent des autres auteurs du genre). Mais je crois qu'elle n'est pas aussi à l'aise dans le roman "historique", peut-être parce que c'est son premier de cette catégorie. Beaucoup l'ont déjà écrit ici, cela manque sérieusement de contexte, on ne s'y retrouve pas entre les Normands, les Saxons et les autres, pourquoi des Français sont-ils régisseurs de domaines du Dorset, que se passe-t-il ailleurs en Angleterre pendant ce temps...enfin bref, un peu frustrée de ne pas avoir appris grand-chose sur l'histoire anglaise de cette époque. On me répondra que je n'ai qu'à chercher des renseignements, mais j'apprécie quand je lis un roman dit "historique" de constater que l'auteur a pris la peine de se documenter pour situer son action et donner des repères aux lecteurs un peu ignares comme moi !
Pour en rajouter une couche dans les reproches, j'ai trouvé Lady Anne vraiment extraordinaire, à tel point que c'en est presque incroyable : à l'âge de 14 ans, sortant du couvent, elle a réussi à prendre l'ascendant sur son (horrible) seigneur de mari et à rallier tous les habitants du domaine à ses idées derrière le dos du mari en question. Alors, pour sûr ses idées avancées en matière d'asepsie, d'instruction des masses laborieuses et d'hygiène de vie sont tout à son honneur, mais j'ai du mal à croire qu'elle ait réussi à imposer tout cela aussi facilement en ces temps où l'obscurantisme des esprits l'aurait fait condamner comme sorcière rien que par ses paroles "hérétiques" (par exemple quand elle explique que ce n'est pas Dieu qui apporte la pestilence pour punir les péchés, la maladie frappe indistinctement bons ou mauvais chrétiens). Bref ce côté trop parfait m'a agacée par moment. Par contre je veux bien croire qu'il y ait eu des seigneurs comme Sir Richard, inculte, noceur et violent, sautant sur tout ce qui porte jupon et engrossant allègrement les servantes ou autres jouvencelles se trouvant sur son chemin, la contraception ayant encore beaucoup de chemin à faire à l'époque. Heureusement, là encore, Lady Anne veillait !
J'en ai fini des récriminations, passons maintenant à ce qui m'a plu, et ce n'est pas un aspect négligeable. Et d'abord, j'aime l'écriture de Minette Walters, je la trouve agréable, fluide à lire, ses chapitres ont la bonne longueur et alternent agréablement entre les différents aspects de l'histoire : notamment à partir du moment où le protégé de Lady Anne, Thaddeus, quitte l'enceinte protégée de Develish avec cinq adolescents un peu turbulents, tous fils des serfs chefs du village. Ils ont eu le tort de se laisser entraîner dans des jeux pas vraiment catholiques par la jeune Eleanor, fille de Sir Richard et Lady Anne, et dans l'église qui plus est ! Pour leur sauver la mise et leur apprendre un peu la vie, Thaddeus les emmène en quête de nourriture, car la disette se profile au domaine. On suit en parallèle leur quête dans la région dévastée par la pestilence et l'évolution de la situation au manoir, où les serfs désoeuvrés tentent de combattre l'ennui et où Eleanor sombre dans la psychose. On la déteste, mais on ne peut s'empêcher de la plaindre un peu aussi : depuis que son père est mort devant les murs du domaine, son épouse ayant refusé de le laisser rentrer au risque de contaminer ses gens, plus personne ne lui accorde d'attention. Il lui faut donc attirer les regards sur elle à coup d'outrances et de provocations, ce qui la fera passer pour encore plus sotte qu'elle n'est.
Ces deux récits alternés donnent davantage de rythme au roman, j'y suis mieux rentrée à partir de ce moment-là et je suis arrivée assez vite à la fin. Bien sûr, j'espère une suite, mais je l'espère aussi plus travaillée, avec une psychologie des personnages affinée et plus crédible. En attendant, je retrouverai avec plaisir Minette Walters dans son registre habituel.
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En 1348, un nouveau fléau encore inconnu arrive en Angleterre : une maladie mortelle qui touche tout le monde et tue en à peine quelques jours.
Dans le domaine de Develish, Lady Anne, l'épouse de Sir Richard, met en place des mesures de protection en d'hygiène. Son époux, odieux maître imbu de sa personne, part en voyage rencontrer le fiancé de sa fille, Lady Eleanor. Mais là-bas, il ne rencontre que la mort et en revient agonisant, avec une suite pratiquement décimée.
Pendant son absence, son épouse a fait entrer tous les deux cents serfs de Sir Richard dans le manoir pour pouvoir empêcher toute contamination avec les voyageurs. La jeune Eleanor refuse de cohabiter avec de vulgaires serfs. Lorsque Lady Anne refuse de laisser entrer son époux afin qu'il n'apporte la mort dans Develish, une guerre ouverte se déclare entre la mère et la fille.
Heureusement, Lady Anne est entourée de quelques serfs fidèles, dont Thaddeus, qui très vite, va prendre la place de régisseur tant il fait montre d'intelligence et de compétences pour gérer ses semblables en période de crise.
Mais Eleanor n'accepte pas cela, et va tout faire pour que les serfs comprennent qui commande.
De plus, les réserves alimentaires s'amenuisent, et il va falloir trouver de quoi nourrir deux cents personnes en attendant que le danger s'éloigne.
Dans des circonstances troubles, provoquées par Eleanor, Thaddeus décide de partir avec quelques jeunes garçons, pour rapporter de la nourriture.

La seconde moitié du livre raconte alors, en chapitres alternés, la vie à Develish et les aventures de Thaddeus et les jeunes serfs à la recherche de nourriture. La quête de Thaddeus à l'extérieur est parfois un peu longue et trop détaillée, mais cela permet à l'auteure de bien installer le lecteur dans une atmosphère trouble, incertaine, dangereuse.
La vie au Moyen-Age est bien racontée, riche en détails.

Au final, un tome 1 très agréable à lire, malgré quelques longueurs, et on a hâte de lire le deuxième pour savoir ce que deviennent Lady Anne, Thaddeus, Eleanor et tous les autres.
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Bon voilà ! c'est confirmé, ma lecture préférée c'est le roman historique (surtout la période médiéval). Je le savais déjà, mais ce roman confirme encore plus mes sentiments envers ce style d'histoire.

C'est le 1er roman historique de cette auteure, avant elle écrivait des romans noirs. Et j'approuve totalement ce changement, même si je n'ai pas lu ses autres romans, je suis sûre qu'ils sont très bien aussi.

Donc, cette histoire raconte l'arrivée de la peste noire dans les foyers anglais en 1348. Un petit village « Develish », va s'isoler du reste du monde pour empêcher cette épidémie de les atteindre et de les tuer.

2 des personnages principaux, vont tout essayer pour sauver les villageois, Lady Anne la maîtresse des lieux et Thaddeus, son régisseur, alors même qu'ils n'ont aucune idée du nom de cette maladie, ni comment l'arrêter.

Au début de leur isolement j'ai cru que j'allais m'ennuyer, je m'imaginai les habitants des lieux rester cloitrés à essayer d'éviter la maladie. Car effectivement au début il ne se passait trop rien. Sauf que forcément entre la peur de cette maladie mortelle et à vivre les uns sur les autres, est apparue jalousie, disputes et vengeances. Et là, à commencer les intrigues et la découverte de secrets …
Le personnage de Lady Anne apparait comme courageuse instruite et intelligente. Ayant vécu toute son enfance dans un monastère, on lui a appris à soigner les maladies et à connaître l'usage des plantes.

Même si Lady Anne et Thaddeus on l'air de trouver une solution à chaque mauvaise situation et qu'ils ont réponse à tout (j'ai trouvé que c'était fatiguant à force), j'ai tout de même A-DO-RE cette histoire, l'époque et la façon dont ils tentent de survivre.

Le gros plus, il va y avoir une suite …
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