Encore une petite merveille éditée par Rivière Blanche .
Je me suis régalé à la lecture de ce bouquin bien dans l'esprit de la fameuse et défunte collection « Angoisse » du Fleuve Noir. Bien sûr, ici le récit est plus « moderne » dans le sens où la terreur et plus présente et le sexe plus explicite. Ce beau petit roman est aussi plus ambitieux et sa construction plus complexe que ceux du catalogue du Fleuve Noir de l'époque.
Cette balade dans le célèbre cimetière est un angoissant petit régal. Luc, le photographe noue vite des relations amoureuses avec Jennyfer - qui pose nue dans son cours de photographie- ce qui ne l'empêche pas de vouloir faire de la belle l'unique modèle de sa future exposition ayant pour thème le nu et la mort.
Le lecteur est vite happée par cette histoire mystérieuse où le malaise, puis l'angoisse s'installent rapidement avant que l'épouvante pure fasse son apparition. le rythme du récit ne faiblit jamais, les scènes d'horreurs frôlent parfois le gore (pour notre plus grand plaisir) et le sexe sans être envahissant pimente un peu le roman qui prend des accents gothiques en plusieurs occasions. Un cimetière chargé d'histoire, un chat énigmatique, une entité maléfique, un retraité du CNRS passionné de paranormal, de l'amour, du mystère et… la mort. Tout est donc réuni dans 16, RUE DU REPOS pour offrir une lecture passionnante. L'écriture vive et enlevée de
Philippe Ward fait le reste. Les très belles illustrations de
Philippe Lemaire accentuent le côté « littérature populaire » du roman et donnent d'ailleurs l'envie d'acheter la bande dessinée adaptée du livre.
16, RUE DU REPOS est un bouquin qui se dévore et je vous le conseille chaleureusement.
Décidément Rivière blanche est une sympathique maison d'édition dont le catalogue est à fouiller et les futures parutions à suivre attentivement.
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http://lefantasio.fr