C'est avec grand plaisir que j'ai dévoré ce second et dernier (normalement) tome du Chant de Penelope de
Claire North !
Ce deuxième volume n'est pas narré par Hera, mais par Aphrodite, la déesse de l'amour elle-même. Si ce choix paraît étrange de prime abord, il s'avère finalement judicieux et amène une narration que j'ai trouvée encore plus réussie que celle du premier tome.
Maintenant que nous connaissons déjà une bonne partie des personnes et que nous avons pu nous attacher à eux (ou les détester), il est plus facile d'amener l'action et tout s'enclenche de façon plus fluide encore que dans l'opus précédent.
Elektra et Orestes (ou Electre et Oreste en français j'imagine, pardon je l'ai lu en version originale) sont de retour pour compliquer encore une fois le quotidien déjà bien rempli de Penelope, la reine qui attend.
Mais cette fois-ci, les enfants Atride semblent être non plus les méchants du récit, mais des victimes...
Après avoir connu leur mère, nous allons découvrir la fameuse Hélène (celle par qui le monde fut brisé) et son mari Menelas, frère cadet d'Agamemnon.
Grâce à son écriture à la fois intelligente et si agréable à lire,
Claire North ne perd pas de temps et réalise une intrigue bien ficelée, dont on peut deviner la fin mais qui nous tord quand même les boyaux d'inquiétude pour nos personnages favoris. Sa façon d'écrire Hélène, par exemple, est malin et aucun personnage n'est vraiment celui qu'il semble (c'est une leçon du premier volume et ce sera encore le cas ici).
Si vous avez aimé le premier volume, ne manquez pas la conclusion formidable de ce diptyque, encore meilleure pour moi que le précédent !