Je remercie Babélio pour l'opération Masse Critique et les Editions Salvator, j'ai eu un très bon pressentiment pour ce livre, j'ai été très impatiente et ne l'ai reçu qu'aujourd'hui. Je l'ai dévoré en trois heures. Un livre magnifique qui ne peut pas nous laisser indifférent. Annie Wellens évoque les sept derniers jours de son époux en lui parlant directement. On ne peut s'empêcher de se mettre à la place de cette épouse qui vient de perdre son époux. L'écriture est bouleversante et ce que j'aime c'est qu'elle est ponctuée de poème de son époux et de passage de la Bible. Etant soignante, je me suis remémorée tous les moments difficiles que subissent les personnes quand elles perdent un proche. Ayant le moral dans les chaussettes en se moment, je me suis tournée vers des lectures joyeuses, agréable surprise, ce récit n'est pas déprimant bien au contraire.
N'hésitez pas à le lire.
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Ce livre est beau comme une symphonie et non comme un requiem. Les derniers jours de la vie d'un homme sont contés par sa femme avec pudeur, sans pathos, avec poésie et humour. Il a su partir en savourant chaque instant de sa vie encore plus intensément. Elle a su le laisser partir en lui parlant comme à un vivant, pas comme à quelqu'un qui va mourir. Quand l'être aimé part et n'est plus que des souvenirs, il reste l'amour de Dieu et la mémoire des moments quoditiens, des situations désuettes et insignifiantes et aussi l'assurance de retrouver sa moitié pourtant si différente sur l'autre rive dans une autre vie.
C'est une réflexion subtile sur la mort, le travail de deuil (l'exode), la préparation de son esprit pour vivre avec la seule l'ombre de l'être chéri,quand on a su apprivoiser sa souffrance.
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Annie Wellens anime une conférence œcuménique à Saintes.