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3,86

sur 431 notes
Lu en VO à sa sortie.

Cette histoire de mystère basé sur des sabotages sur une planète sauvage en cours d'exploration, mettant en scène un « robot » de sécurité secrètement émancipé de son module de contrôle, peine à intéresser. La faute à un ton morne, déshumanisé, à des personnages humains ectoplasmiques et une intrigue et des thématiques qui sont du déjà-vu et n'apportent rien de neuf. La référence faite par l'éditeur (anglo-saxon) à Iain Banks est assez fantaisiste, tant on est loin de l'humour et de la profonde personnalité de ses Mentaux et drones. Bref, à moins que vous ne soyez un complet néophyte dans le genre « robotique », ou un fan absolu de l'auteure, vous pouvez, à mon sens, vous dispenser sans regret de cet achat.

Ce qui précède n'est qu'un résumé : retrouvez la critique complète sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.com/..
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Dans le premier tome du Journal d'un Assasynth, on suit les pensées d'un androïde, qui est une unité de sécurité, entre l'homme et le robot puisqu'il est composé de parties synthéthiques et biologiques. le surnommé Assasynth est en mission sur une planète. Ayant été piraté, il a lui-même modifié son module superviseur et peut réfléchir en tout rationnalité et avoir des réactions logiques.
Un peu frustrée par le format court, j'ai beaucoup aimé les réflexions de cet Assasynth, il semble même avoir un peu d'humour en certaines situations. Il tente de ne pas faillir sa protection des humains qu'il accompagne. On se laisse facilement confondre par ses réflexions qui se rapproche de celles d'un humain. La narration de Thibault Delmotte est excellente, le ton est approprié et on note parfaitement les pointes d'humour quand Assasynth se permet ce genre de pensées. Je lirais/écouterais bien les épisodes suivants, une série très plaisante avec un bon rythme.
#¤££¤2Défaillancessystèmes1¤££¤ #NetGalleyFrance
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Dans un futur lointain, l'humanité a exploré l'espace et exploite les ressources de nouveaux mondes.
Sur une de ces planètes extraterrestres, une équipe scientifique est chargée d'étudier et de récolter des échantillons lorsqu'un de ses membres est attaqué par une créature indigène. Elle est alors sauvée par Assasynth, une SecUnit, un agent de sécurité mi-homme mi-robot. Ces androïdes appartiennent à des sociétés chargées d'organiser ces voyages d'exploration/exploitation et ne sont que de simples machines destinés au confort et à la sécurité des humains. Mais voilà, cet androïde a une particularité : il a piraté son propre système et possède désormais un libre arbitre. Ses employeurs ne savent pas qu'AssaSynth n'est plus obligé d'obéir à leurs ordres. Feignant l'allégeance par commodité, iel (Assasynth n'a pas de genre) essaye au maximum de limiter les interactions avec ces derniers, mais cette mission mettra à mal ses résolutions.
Il s'agit là d'un court roman, donc le rythme est effréné et les péripéties s'y succèdent sans discontinuités. La lecture est agréable, même si niveau intrigue rien d'inédit. On est pris par le rythme, en ce sens il s'agit d'un bon page turner. Hormis, Assasynth, les personnages sont peu développés, on sent que Martha Wells mise tout sur son poulain. La force principale de ce texte réside dans l'ironie mordante et dans les quelques remarques bien senties qui animent les dialogues. C'est drôle et on passe un bon moment.
Au final, un premier tome sous forme d'amuse-bouche, avant de passer à l'entrée et au plat principal ?
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Prix Nebula, Prix Hugo, deux des plus prestigieuses récompenses SF, ça donne grave envie, non ?

Soufflé ou soufflet ?
Attention, je ne dis pas que c'est mauvais. Mais plus les attentes sont grandes, plus la déception est profonde. La chute, les amis, la chute fut dure.
Ceci dit, l'important ce n'est pas la chute mais l'atterrissage....
Je me suis crashée en beauté. J'ai déliré complètement en imaginant qu'à ce compte-là, je pouvais en pondre trois par an des soupes du même tonneau... N'importe quoi.
Ça m'apprendra à m'enjailler comme ça aussi !

Totalement dispensable dans le paysage SF actuel, cette novella s'efface déjà de ma mémoire après seulement 15 jours.

Considérant la brièveté de la chose en question, le lecteur curieux aurait tort de se fier à cet avis quelque peu amer, complètement partial et injustifié, et décider lui-même s'il a bien employé son temps.
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Très bonne aventure, haletante et prenante, en compagnie de l'Assassynth. J'ai beaucoup aimé les thèmes de liberté, celui de la relation à l'autre... du fait de sa liberté "anormale", l'assassynth se trouve contraint d'interagir avec les humains et les scènes où il y est contraint sont assez drôles et en même temps participent beaucoup de l'attachement que l'on acquiert pour le personnage. Gros coup de coeur pour le twist de fin. Très bonne lecture, dont je lirai très certainement les suites.
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L'Atalante éditions nous prouve encore une fois qu'elles ont l'art et la manière de sortir d'excellents livres de l'imaginaire, ici, le pari fait encore mouche, ce livre est très bon. Si je regrette une seule chose, c'est qu'il soit sorti sous forme de série (trilogie de 120 pages par tome dont "Défaillances systèmes" est le premier volume), j'aurai bien lu toute l'histoire d'un coup. En dehors de cela, c'est parfait.

L'histoire contée dans ces pages suit un androïde de sécurité défaillant qui aime passer son temps à regarder des séries TV dans sa capsule de régénération. Il n'aime pas les humains, ou du moins les considère comme des êtres viles et inintéressants. Un événement va changer les choses et donner une raison à l'auteure "Martha Wells" de nous proposer une vraie réflexion sur le libre arbitre des possibles futures entités dotées d'intelligence artificielle ou augmentée. C'est très intéressant et tout l'intérêt de l'histoire réside ici.

Les personnages sont eux assez classiques en dehors de notre androïde mais c'est bien décrit et les caractères sont proches de la réalité, pas de super héros, pas de personnages trop désagréables. le personnage principal, lui, est très attachant au final. J'ai bien aimé également le nouvel "article" de genre qui apparaît ici pour désigner un être ni mâle ni femelle, le "iel" (contraction de il et elle).

Les décors sont attirants, une planète en pleine exploration scientifique, des bases avancées, une action qui se déroule entre locaux futuristes, navettes de transport et paysages luxuriants tels que la jungle tropicale, la montagne ou encore les grandes plaines.

Un petit roman de SF à lire absolument si vous accrochez aux histoires traitant d'intelligence artificielle, il va être difficile d'attendre pour avoir les deux autres tomes à sortir cette année.

Sur le blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Assigné à la protection d'une équipe scientifique, un androïde qui a piraté son module superviseur pour conserver sa liberté, met à jour un complot visant à éliminer ses clients.
Ce court roman est raconté à la première personne par son héros, un androïde qui fait le minimum syndical à l'égard de ses clients et de la compagnie à laquelle il appartient. On suit avec avec humour ses pensées, ses états d'âme et son appétit inavoué pour les séries populaires. le récit est enlevé avec pas mal de rebondissements, le format assez court empêche de s'ennuyer sans pour autant oublier de donner de l'épaisseur à ses personnages.
Thibaud Delmotte, le narrateur de ce livre audio, apporte une nonchalance et une ironie dans sa narration, qui colle parfaitement au héros de cette histoire.
Un premier tome réussi qui entre tout de suite dans le feu de l'action et donne envie de connaitre la suite des aventures de cet androïde pas vraiment comme les autres.
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Prix Hugo, prix blabla, je m'attends donc à du lourd avec ce titre. Mais comme souvent, la promesse n'est pas tout à fait tenue. Nous suivons les pas d'une sorte de cyborg de sécurité protégeant une équipe de scientifiques sur une planète promise à être un gros caillou plein de ressources. Mais très vite, des évènements vont entacher les prélèvements scientifiques.
Ostracisme, marchandisation des planètes, mainmise de l'économique, les sujets sont présents mais ne font partie que de la toile de fond. Tout est focalisé sur cet AssaSynth. Problème, son accès à la conscience a déjà eu lieu et on se doute rapidement que ce vigile futuriste a un bon fond malgré l'ostracisme dont il fait l'objet. On suit cependant les aventures avec plaisir, cela se lit tout seul, mais j'avais espéré des développements plus poussés. J'ai tenté le tome 2 qui reste dans la même lignée, je n'y ai pas vu d'intérêt, j'ai arrêté en cours de lecture.
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Il aura fallu que je sois intrigué par le sourire goguenard d'un jeune dans le bus. Envouté par autre chose que son téléphone, en bon petit voyeur, j'ai levé les yeux de mon bouquin vers le sien d'un coup d'oeil furtif et pervers, pour assouvir la curiosité qui me taraude : Quelle est donc cette lecture qui amuse donc ce jeune homme plein d'acné qui est le seul a ne pas etre aspiré par son écran ?

Le dernier tome de Pokémon qui lui rappelle les Bulbizar qu'il fait dans son bain ?
Oui-Oui et le singe qui parle, pour l'action, le sexe et les manigances politiques ?
Ou alors le guide de la répartie, pour pouvoir vanner ses compères sans se creuser les méninges et devenir le professeur punchline de la récré ?

Que nenni. J'ai donc remballé mes préjugés pourraves et fait appel à ma carte SD interne qui bien que full neurones m'a permis de rappeler après un scan rapide de la couv' qu'il s'agissait de cette petite parution de chez Atalante que j'ai vu étalée régulièrement avant de l'oublier.

Ce lecteur qui, s'il avait eu la décence de se marrer devant des vidéos de chats débiles sur Tiktok, n'aurait pas été complice d'un élargissement de PAL et de ces lignes que vous lisez.

Pouvait pas faire comme tout le monde celui-là non ? Faire fondre la banquise en consommant de la bande passante pour mater des inepties abrutissantes ?

Car c'est ce que fait le héros androïde de l'histoire, et il fait ça scred. Car c'est pas ce pourquoi il a été programmé.

Voilà pour le topo de du pitch.

Bon, moi je reste un peu mitigé par c't'affaire. Ah ouais-han ?! Mais pourquoiye ?

Ces petits salopards de marketeux n'ayant pas lésiné sur un petit bandeau rouge pour nous rappeler comment que c'est trop giga cool et qu'il faut trop qu'on l'achète.

J'ai consommé l'ouvrage rapidement, petit roman, grosse nouvelle ou novella, plutôt annonciateur de pouce en l'air pour ce genre de format et etant resté sur une bonne impression depuis la dernière incursion en terrain SF, j'ai trouvé l'utilisation ici un peu délicaté et trop consommée.

On est direct jeté dans le grand bain, sans palme, masque ni tuba ni montre de plongée utlra-connectée. Si ce n'est pas trop génant au début car une fois avalé l'avalanche de termes technologiques pourtant clairs, sur la durée le format condensé m'a un peu frustré car j'y attendais une immersion plus complète et ici le décor est à peine esquissé, il en va de même pour les personnages, rapidement présentés. L'impression d'une première et unique journée de boulot. A peine commencée que déjà terminée. Arf.

Les thèmes sont cool : Space Opera, mission scientifique, monde connecté, libre arbitre, VOD et transhumanisme.

Mais tout est trop rapide, soudain, effréné, trop court.


Imagine prendre un tour bus pour visiter une capitale et que c'est Lewis Hamilton qui conduit, ah ouais c'est cool t'en prend plein la gueule niveau sensation mais au final t'as pas eu le temps de profiter du décor.

Un peu abusé également par une successions d'évènements que j'ai pressenti et que j'ai trouvé un peu faciles.

Du coup je me pose la question : Est-ce le découpage de l'autrice que de scinder l'oeuvre en petites portions ramassées. Ou est-ce l'éditeur qui pour vendre davantage fait durer le plaisir et l'échelonnement des mensualités de crédit ?

Désolé chère petite SecUnit auto-émancipée mais cette petite aventure sympathique en ta compagnie fut trop fugace ne m'a pas convaincu de t'accompagner pour les suivantes, tu peux rester dans ton caisson et te mater de la VOD, de mon côté je ne me mêlerai plus des choix des choix douteux d'adolescent dévoyé, je te laisse donc en leur compagnie pour la suite de ton voyage. Cyber-bisous.
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Première novella d'une tétralogie parue chez l'Atalante, Défaillances systèmes nous propose de suivre un personnage principal un peu surprenant, sans nom. Les autres s'adressent à lui en l'appelant SecUnit, car c'est ce qu'il est : une unité artificielle, un androïde de sécurité. Et pas de la meilleur qualité. Sauf que celui qui s'est donné le nom d'AssaSynth n'est pas un androïde comme les autres. Il a brisé pas mal de protocoles de sécurité et est capable de s'affranchir des règles habituelles. Cela lui permet, pendant les temps morts de ses missions de visionner des séries télévisées piratées. Histoire de se distraire. Et avec effet secondaire de mieux comprendre les humains. Quitte à s'y attacher. Or les humains qu'il doit garder sont en danger sur une planète encore mal cartographiée. Des incidents surviennent, étranges. Accidents ou plan destiné à se débarrasser d'eux ? Il va falloir le découvrir.

Rien de nouveau sous le soleil. Cette série débute de manière sympathique, mais sans révolutionner le genre. le personnage principal est amusant avec sa passion des séries télé, mais tout cela ne casse pas trois pattes à un canard. Ses interrogations sur ses liens avec les humains (ou plutôt, ses non-relations, car il les fuit et cache le plus possible son visage derrière le casque de sa combinaison) ne manquent pas d'intérêt mais, par contre, manque terriblement d'originalité. Si la novella ne contenait que cela, j'aurais laissé tomber la lecture.

Mais j'ai continué car l'histoire racontée, si elle non plus n'est pas révolutionnaire, contient suffisamment de rebondissements pour permettre de passer un bon moment. Et puis, le texte ne fait que 122 pages, alors cela passe. Les soupçons que tout le monde porte à tout le monde, ça a un côté jouissif (en tout cas, dans la littérature, parce que dans la « vraie vie », c'est moins drôle). Et là, on passe pas mal de temps à se demander qui veut tuer le groupe d'AssaSynth.

Défaillances systèmes est une lecture sympathique, mais sans plus. Comme j'ai la suite, je vais sans doute m'y atteler, mais sans urgence. Histoire de voir si tout cela acquiert un peu de profondeur et d'originalité.

Challenge multi-auteures SFFF
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