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3,85

sur 429 notes
Bienvenue dans le premier tome d'une série efficace de cyberpunk raconté par un androïde.
Dans un monde hyper concurrentiel, explorer une planète est un contrat qui se négocie.
Avec le contrat est inclus un garde du corps cybernétique. Son but ? S'assurer que les clients ne s'entretuent pas, ne meurent pas bêtement. Hélas les dés sont pipés : il y a une autre équipe sur la planète qui dépasse largement les termes du contrat avec du sabotage, des meurtres… le garde du corps, véritable machine à tuer (il s'appelle lui-même « Murderbot »), cache un secret.
Il a hacké le module qui fait de lui un outil obéissant strictement aux humains.

La grande réussite c'est lui : le Murderbot.
C'est le narrateur exclusif du roman, que dis-je de la série.
Il a une personnalité très attachante. Et oui ?
Il porte un regard caustique sur ces humains qu'il faut protéger d'eux-mêmes, des petites bêtes qui rôdent, mais surtout de leurs décisions irraisonnées et dangereuses pour eux-mêmes. Il marque un attachement pour ses « clients ». Avec son module de contrôle, ils auraient été ses « clients ». Mais sans… Pour une raison qu'il n'explique pas, qu'il ne s'explique pas, il les protège.

Pas seulement électromécanique, mais aussi biologique, il fait preuve de timidité, de maladresse dans ces relations avec ses compagnons humains.
Il préfère, par exemple, garder son armure pour… ne pas révéler son visage !

Il y a beaucoup d'action, mais l'arrière-plan d'hyper capitalisme cyberpunk n'est pas négligé.
Évidemment, l'augmentation de l'humain est le coeur du Murderbot. Cet aspect sera davantage traité dans les tomes suivants.
Car oui j'ai lu les tomes suivants.
Ce qui m'amène aux bémols

Les bémols

1.c'est addictif
2.c'est rapide : pas le temps de trainer sur la planète pour découvrir ce qui suscite la convoitise

Je l'ai lu en anglais…

Et il est très abordable. Je n'ai pas été noyé sous des termes intraduisibles cyberpunk.
Cela se lit d'autant plus facilement qu'il y a un seul narrateur : le Murderbot.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Ma fille a lu ce roman, puis mon mari, et, sur leur conseil, je l'ai lu aussi. Je n'ai pas été déçue !
C'est un roman court mais riche et intelligent.
On est dans un vrai univers SF : exoplanètes, humains augmentés, cyborgs.
Martha Wells évite le double écueil de l'incipit indigeste et de l'incipit évasif et frustrant. En quelques phrases réparties sur le premier chapitre, on se fait rapidement une idée de son univers. On a le minimum d'information, mais toutes celles que l'on n'a pas ne manquent pas, car elles n'auraient pas servi l'histoire.
Le personnage principal est complexe, intéressant et décalé.
Le rythme du récit est rapide, c'est bourré d'actions. Pour autant, ce n'est pas juste un livre d'action. Il y a aussi beaucoup de réflexions sur la nature humaine, la liberté.
A chaque fois que je lisais quelques pages, j'avais l'impression d'en avoir lu dix fois plus, tellement c'est riche et intéressant.
Bref, les prix reçus sont amplement mérités et ce roman court peut se lire, je pense, à tous les âges.
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Voici une novella de science-fiction multi primée, premier volume d'une saga, par une auteur oeuvrant habituellement dans la Fantasy.
Un androïde de sécurité de genre indéterminé (on n'échappe pas au ridicule « iel », heureusement utilisé avec parcimonie… toutefois lire cette stupidité d'écriture inclusive donne déjà envie de refermer le livre) se révolte et nous suivons ses aventures, racontées à la première personne, entre visionnage de séries télévisées et missions de sécurité. Bref, une intrigue classique, pour ne pas dire simple que Martha Wells saupoudre de considérations sur l'éveil à la conscience de son / sa « robot tueur » (en réalité la chose est en partie composée de matériel biologique cloné et se définit elle-même du bien trouvé « AssaSynth »). Après avoir accédé à 35 000 heures de divertissement humain sous forme de musique, séries, livres, films, etc., notre AssaSynth accède à « l'humanité » et entretient dès lors des rapports ambigus avec les humains.
L'ensemble a plu et a récolté une tripotée de prix (Hugo, Nebula, Locus) dans la catégorie du « roman court ». Pourtant, rien de tout cela ne s'avère franchement original. BLADE RUNNER (le livre et plus encore le film), l'excellent DES LARMES SOUS LA PLUIE (inspiré du précédent), les animés « Ghost in the Shell », le récent LE RGEARD de Ken Liu, voire l'émouvant classique L'HOMME BICENTENAIRE d'Asimov (et d'autres récits sur les robots) et bien d'autres ont abordés ces thématiques tout aussi finement, voire de manière bien plus intéressante.
Que reste t'il à apprécier dans ce court roman? Certainement pas l'univers, très classique avec son mélange de politique fiction à tendance sociale typique du (post ?) cyberpunk : compagnies toutes puissantes, hybrides de robots et d'humains, etc. Les contraintes de pagination empêchent l'auteur de développer ce monde pour se focaliser sur l'intrigue proprement dite. Cette dernière reprend le modèle du thriller d'action / polar hard boiled / espionnage typique d'une littérature de l'imaginaire post William Gibson. le style, lui, n'a rien de remarquable, ni en bien ni en mal, il s'avère tout à fait correct et permet une lecture rapide : en effet, en dépit d'un récit pas franchement passionnant, ces 150 pages sans aspérité se lisent sans trop d'ennui. On peut cependant reprocher le ton froid, voire plat, utilisé par Martha Wells mais celui-ci s'explique par la narration effectuée par un être artificiel.
En résumé, DEFAILLANCES SYSTEMES m'a semblé banal et, sans être désagréable, ce roman court ne propose rien de suffisamment original ou mémorable pour s'élever au-dessus d'une honnête moyenne. La dernière partie, pourtant plus axée sur l'action, m'a même semblé pénible. Bref, j'avais hâte d'en terminer, ce qui, pour un bouquin aussi court, se montre problématique.
Dès lors la pluie de prix récoltés outre Atlantique laisse rêveur. A moins d'estimer qu'un personnage principal « gender fluid » sous la plume d'une écrivaine soit suffisamment dans l'air du temps « politiquement correct » pour avoir convaincu un large public.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Je ne m'attendais pas à un tel page-turner ! C'est très prenant. le personnage principal est drôle et attachant. J'ai aimé qu'iel ait des caractéristiques propres à sa nature d'androïdes à mi chemin entre l'humain et le robot (non binarité, asexualité, interface intégrée, asociabilité, etc) cela en fait un personnage atypique et très intéressant à suivre.
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Un premier tome sympathique malgré de grosses lacunes en terme de contexte et de volume pour donner la pleine mesure de ses concepts et de ses quelques idées, un peu perdues au milieu d'enjeux un peu trop convenus.
Ça fait le boulot, mais ça manque peut-être un peu de passion et d'ampleur, ou d'ambition, pour pleinement me convaincre.
Bien mais pas top, curiosité titillée mais pas enthousiaste. On verra peut-être dans la/les suite(s).
Lien : https://syndromequickson.com..
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Ça va vite, c'est l'aventure, il y a une planète inconnue, un complot, des relations entre membres d'une équipe scientifique, et surtout leur robot de sécurité qui s'éveille petit à petit à la conscience de ses propres sentiments et émotions. L'écriture est légère, resserrée, et on finit ce premier épisode sur un goût de reviens-y, comme une nouvelle série dans laquelle on est tombé sans avoir eu le temps de s'en apercevoir ! Je regrette de ne pas en avoir commandé deux d'un coup !
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En Résumé: Au final je ressors de ma lecture de cette novella pas vraiment convaincu. On a franchement l'impression d'un texte qui est déjà-vu, mais qui surtout n'arrive jamais complètement à captiver son lecteur. L'intrigue joue sur un mystère qui ne m'a jamais passionné tant il n'a que peu d'intérêt et manque clairement de profondeur et de complexité. Concernant l'univers, là aussi on a l'impression que l'ensemble n'est finalement traité qu'en surface et donne surtout l'impression de n'être qu'une toile de fond nécessaire au récit. Ajouter a cela des passages non expliqués qui m'ont laissé perplexe et on a un univers qui a du mal à fasciner. Concernant les personnages on rencontre 8 à 10 protagonistes et, mis à part bien entendu Murderbot notre androïde narrateur, aucun n'est un tant soit peu soigné. Pire, ils sont tellement vide qu'ils en deviennent interchangeables. Alors oui le travail sur l'androïde qui a une « conscience » est un minimum intéressant, amène quelques réflexions, mais voilà elle restent en surface et j'ai d'autres écrits qui faisaient un meilleur travail. La plume de l'autrice est simple et n'a rien de franchement marquant, confondant la côté froid d'une machine avec un côté blasé et ennuyé qui m'a rebuté. Alors après, je ne devais pas être le public cible, car il fait un vrai carton aux USA. Il plaira peut-être à ceux qui veulent une histoire rapide, sans prise de tête et finalement assez simple.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Rien de nouveau sous le soleil pour ce tome 1 d'une série de novella : nous suivons un androïde loué pour garantir la sécurité d'une expédition planétaire qui ne va pas se passer comme prévu. Cet androïde est un peu humain sur les bords (avec des sentiments, une conscience, etc.) ; on a donc à faire à un trope déjà bien vu de la science-fiction... 

SAUF QUE tout le monde n'est pas un grand lecteur ou un spécialiste de la SF qui enchaîne pavasse sur pavasse. C'est en voyant un proche qui lit peu engloutir cette novella en deux jours que j'ai réalisé que c'est une oeuvre idéale pour les petits lecteurs. Malgré son thème classique, l'humour (l'androïde évite soigneusement des humains qu'il ne comprend pas) et l'action (pas le temps de s'ennuyer) en font un texte divertissant que se dévore en quelques heures. Et parfois, ça suffit 😊
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Les Assasynth sont des androïds au service des humains. Nous suivons les aventures d'un Android pas comme les autres. Celui-ci est bien plus intelligent et indépendant que les autres. Son but ? Accomplir sa mission, protéger ses humains, mais surtout ne pas se faire démasquer
J'ai beaucoup aimé cet audio.
Je l'ai trouvé agréable à lire, même si je n'ai pas eu de coup de coeur pour la voix du lecteur.
J'ai étonnée par le vocabulaire très humain de cet Android. Il a des expressions qui montre qu'il possède des émotions, alors qu'il n'est pas censé en avoir du tout.
Il m'a fait beaucoup rire. Il a des tics, des sentiments, il s'ennuie et plus que tout adore regarder ses séries. Il se prend même d'affection pour une humaine. Impossible de ne pas s'attacher à lui.
J'ai aimé les descriptions, bien dosées, qui nous plongent dans l'univers de sciences-fiction. Il y a de l'action et des rebondissements tout le long.
J'ai écouté cet audio lors d'un voyage en voiture et toute la famille a aimé.
Je recommande.
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J'ai beaucoup aimé : le personnage principal (et narrateur) est un androïde de sécurité qui, à la suite d'un contrat où ses clients sont malencontreusement décédés, peut-être de son fait (il n'est pas sûr), a piraté son module de contrôle et continue à opérer en maintenant la compagnie de sécurité qui le possède dans l'ignorance de son indépendance (parfaitement illégale, bien sûr). Cette semi-liberté subite lui a permis de se découvrir une passion pour les feuilletons télévisés qui lui permet de supporter les angoisses que lui inspire le comportement régulièrement suicidaire des clients auxquels sa compagnie le loue. Tout se complique lorsqu'une mission banale au profit d'une équipe de scientifiques se mue en lutte mortelle contre un adversaire inconnu, et que notre SecUnit (ou AssaSynth, comme il aime lui-même se surnommer) se trouve confronté d'un peu trop près à des humains 100% biologiques (beurk) auxquels il prend l'idée saugrenue de le considérer comme une personne et non plus comme un objet (angoisse majeure, à se retirer dans un coin de sa propre tête pour y revoir en boucle son épisode préféré).
Vous l'aurez compris, l'atout principal de cette série c'est le personnage de SecUnit, avec son regard critique sur ces humains totalement illogiques, ses angoisses sociales, son franc-parler robotique et sa gêne devant ses propres émotions. Il m'a manqué un tout petit quelque chose pour que ce soit un coup de coeur intégral : la langue est assez sèche et factuelle (logique, vous me direz, c'est un androïde qui parle), et les rebondissements reposent souvent sur des piratages informatiques où mon attention s'est parfois un peu diluée. Lisez au moins les 4 premières novellas qui forment un tout complet, ne serait-ce que pour rencontrer Mikki, un robot qui veut être ami avec tout le monde, et EVE ("Emmerdeur de Vaisseau Expéditionnaire"), ces intelligences artificielles sont diablement sympathiques. le 5e titre est un roman qui, malgré une histoire et des mystères toujours bien ficelés (plus des retrouvailles avec EVE !), perd à mon goût en fluidité ce qu'il gagne en complexité. le 6e épisode est une enquête qui prend place entre les titres 4 et 5, et permet de retrouver SecUnit au mieux de sa forme et de son caractère ronchon.
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