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sur 1876 notes
La machine à remonter le temps (du nom original The time machine) fut le premier roman écrit par H.G. Wells. Il est bien évident que l'on ne lit pas un roman ancien, pour le coup datant de 1895, de la même façon qu'un roman contemporain. Il faut juste se laisser guider par le flot, cette valse des mots qui stimulent l'imagination et fermer nos esprits cartésiens.
Ce très court roman nous narre donc l'aventure d'un scientifique ayant conçu une machine à voyager dans le temps. Qu'il est fou ce H.G. Wells ! Ce sont certainement exclamés nos aïeuls (ou aïeux c'est selon). Difficile de prévoir un futur, c'est pourquoi l'auteur, il est très malin, à envoyé son personnage dans un très lointain futur. On y découvre donc une terre désolé ou l'être humain à régressé. D'un côté, le peuple du jour et de l'autre ceux de l'obscurité (a-t-il inspiré le film The descent?).
Le point noir de ce livre est sa narration. Je m'attendais à un récit d'aventure. Il n'en n'est rien. Ce n'est ni plus ni moins qu'un témoignage du voyageur (explorateur). le récit se fait donc à la première personne (ggrrrr!). le rythme est plutôt lent, mais l'immersion est là, surtout cette fin plutôt savoureuse. Difficile de comprendre sa vision de l'humanité de nos jour alors qu'à son époque, le monde était en pleine évolution.
Toutefois, ce livre a certainement fait rêver un bon nombre de personne (d'enfant?). Depuis plus d'un siècle, nous avons eu la chance d'avoir de très bons écrivains qui nous ont apporté du rêve. de nos jour, les récits de H.G. Wells ne nous font plus fantasmer. Et pourtant... il restera culte.
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Londres, fin XIXème siècle
Un groupe d'amis se retrouve chez l'un d'entre eux, un savant prétendant avoir fabriqué une machine permettant de voyager dans le temps et qui l'aurait emmenée jusque l'an 802701 ! Il raconte ensuite le récit de ses aventures dans un monde quasi désertique, peuplé par les Elois, créatures inoffensives vivant en harmonie à la surface mais aussi par les sinistres Morlocks,descendant eux aussi des hommes, mais qui eux vivent sous terre. Sa machine ayant disparu, le savant devra affronter cette tribu hostile pour pouvoir espérer retourner dans son époque.
H.G.Wells commence l'écriture de son premier roman « La machine à explorer le temps » en 1888 qui sera publié la même année dans la revue mensuelle de son université. Il le retouchera en 1894 pour finalement en publier une version définitive en 1924. Ce grand classique de la Science-Fiction ne séduit pas d'entrée, les premières pages étant dédiées à un discours scientifique assez austère et pour tout dire assez barbant. Il faut donc s'armer d'un peu de patience ( ou bien -ô sacrilège !-sauter quelques pages) pour rentrer enfin dans l'histoire et embarquer avec notre héros pour un voyage étonnant. le style de Wells, simple et imagé, fait que le lecteur visualise parfaitement ce monde de l'an 802701. le peuple des Elois et son bonheur béat va d'abord émerveiller puis intriguer le narrateur ( voire lui taper sur les nerfs!) mais lorsque celui ci découvre l'existence des Morlocks sa vision de ce monde trop parfait va se trouver chamboulée. Et c'est là que le roman dépasse le cadre du roman de SF classique pour proposer une vraie réflexion sur l'évolution de l'homme et de la société. A l'heure où le fossé se creuse de plus en plus entre les classes aisées et les classes pauvres, la « Machine », avec ses Elois oisifs et ses Morlocks laborieux offre une allégorie étonnamment d'actualité. Au delà de cet aspect, ce court roman (qui a connu une adaptation cinématographique célèbre en 1960 et une autre moins heureuse en 2002), est un trépidant moment de lecture qui se lit d'une traite et qui mérite son statut de classique...intemporel.
Lien : https://www.takalirsa.fr/la-..
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La science-fiction et moi c'est tout nouveau... On s'apprivoise, je lui laisse une chance de me séduire. Soudainement je passe à la vitesse supérieure en m'attaquant à un monument cultissime et grand classique dans le genre récits de voyage dans le temps.
Je m'étais fait une idée d'une oeuvre beaucoup plus complexe et inaccessible et j'ai été surprise par la simplicité de l'écriture et de la narration. le voyage est raconté d'une traite lors d'un dîner, sans fioritures, sans trop de détails dans un style impersonnel et sans profondeur. Il y a les idées de base comme l'utopie et les contre-vérités, la théorie de l'évolutionnisme et l'anachronisme.

H. G Wells imagine une nouvelle humanité qui aurait trouvé un parfait équilibre entre les êtres, ayant réussi à exterminer les maladies et conquérir parfaitement la nature. Cette société serait ainsi libérée des difficultés quotidiennes pour vivre une vie agréable et raffinée.

J'ai aimé la vision sinistre du futur et les remarques acides sur le monde que nous sommes en train de laisser aux générations futures, tout cela est empreint d'une grande modernité.

Si je n'avais que deux mots pour l'exprimer ce seraient sans doute : Fucking inventif!


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Avouons-le, j'ai été assez désarçonnée par ce court roman. Pourtant j'ai lu assez de Jules Verne pour savoir qu'on ne peut pas s'attendre à lire un récit fantastique/d'aventures du 19ième comme on lirait un ouvrage contemporain. La Machine à explorer le temps est donc à replacer dans son contexte : que ce soit dans les domaines scientifique, littéraire ou sociale. Lu dans le cadre du Challenge « Histoires de temps », je pense que l'intérêt du récit quant à notre thématique réside dans le fait qu'il a fondé une partie de la science-fiction moderne.

Roman d'anticipation avant tout, le voyage dans le temps dans l'oeuvre est finalement assez anecdotique. Il sert de prétexte à la satire social. Car comment ne pas reconnaître la critique que Wells fait de son temps où Londres, capitale industrielle, voit sa population se scinder en deux : d'un côté les nantis, de l'autre la classes ouvrière. Premier ouvrage de Wells, La Machine à explorer le temps exprime un socialisme un peu benêt mais attendrissant. le lointain futur qu'il nous décrit est la dégénérescence ultime du système que l'auteur critique. Les Eloïs, descendants des nantis, sont un peuple à la mollesse extrême. Ils semblent incapables d'autre chose que d'exister. Sous terre, les Morlocks, à force d'être exploités à outrance, sont devenus des animaux qui se nourrissent des Eloïs. Bref, Wells nous montre la décadence de la civilisation -comme le confirme la présence de constructions en ruines-. Afin de mener à bien cette dénonciation, l'écrivain utilise beaucoup les théories de Darwin.

Sans cette indignation manifeste de l'auteur, le roman perdrait -je pense- tout intérêt. La romance entre le héros et Weena est certes sympathique mais elle n'a pas provoqué beaucoup d'émotion en moi. Il faut dire aussi que la construction narrative du récit est loin d'être un procédé que j'affectionne. Presque tout le roman n'est qu'un monologue de l'explorateur. Celui qui rapporte ce dernier, le véritable narrateur, est un ami du voyageur. Structure narrative bien menée mais qui enlève quand même, je trouve, de la spontanéité au récit. Les longues descriptions m'ont aussi parfois plongée dans une torpeur indéniable.

Oeuvre fondatrice d'une partie entière de la littérature de science-fiction moderne, La Machine à explorer le temps reste une très belle démonstration de dénonciation sociale. On sent toute l'indignation de Wells confronté aux injustices sociales de son époque. le voyage dans le temps n'est qu'un prétexte même si l'idée de départ est passionnante. L'intrigue est très simple et, logique, on n'est pas confronté aux problématiques temporelles qui sont aujourd'hui le noyau de la plupart des oeuvres qui abordent le voyage dans le temps. Reste un récit agréable mais, franchement, que je ne relirai pas. le passage qui m'aura finalement le plus touché est celui où le Voyageur, en voulant rejoindre son époque, fait un autre bond dans le futur et nous raconte un monde sans vie humaine.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Un livre passionnant. un très grand classique.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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Je doute qu'il faille encore présenter ce livre culte et connaissant quelques adaptations. Il est aussi l'un des précurseurs du genre appelé Anticipation. C'est donc tout naturellement, qu'en amateur de science-fiction, je me suis sentit le devoir de le lire.

L'explorateur du temps (c'est ainsi qu'il sera nommé) convie ses amis les plus respectables afin de leur faire part d'une découverte révolutionnaire et tout bonnement incroyable. Il a développé une thèse qui supposerait la possibilité de voyager dans le temps. Sujet qui, on peu s'en douter, passe pour un délire exentrique et un peu fou auprès de ses interlocuteurs. C'est en prévision de cela que l'explorateur du temps a poussé le vice bien plus loin que la simple thèse. Il propose donc, à l'aide d'une maquette, une expérience pour appuyer sa théorie. Théorie, qui malgré tout, ne manque pas de fasciner l'assemblée. A la séance suivante, l'explorateur du temps fait attendre ses amis avant d'arriver dans un état des plus surprenant. Il revient du futur et à l'intention de raconter son périple à ses amis, et ce, dans les moindres détails !

C'est ce récit qui composera majoritairement le roman. L'explorateur nous conte ses aventures dans un futur qui m'a paru des plus originaux. En effet, on est loin des voitures volantes, voyages dans l'espace et autre. C'est fondamentalement différent et cela en fait une vision du futur inédite. La trame est pas mal, on accroche et suis le périple de notre explorateur. Périple qui est assez court au final, du moins dans son récit. J'ai eu l'impression qu'à certains moments l'auteur avait choisit la facilité en précipitant un peu les choses. Par exemple, lorsque le héros a besoin de divers matériaux/outils, il les trouve tous dans la même journée et au même endroit (géographiquement parlant). Un peu comme dans un jeux-vidéo où vous trouveriez étrangement des objets de soins juste dans la pièce se trouvant avant celle du boss... Mais comme pour ces jeux-vidéos, cela ne suffit tout de même pas à gâcher l'aventure.

Contrairement à ce que l'on aurait pu penser, compte tenu de l'âge de l'oeuvre (1895), le style m'a paru léger et très simple à lire. On se laisse porter par le récit de notre protagoniste sans buter une seconde sur sa plume fine et agréable. le roman se lit donc très vite d'une part du à ce fait et d'autre part du au fait qu'il est très court (166 pages).

Au final, il s'agit d'un roman qui a probablement un peu vieillit mais qui n'est pas mauvais pour autant. Force est d'admettre que lorsque, l'on a lu d'autres grandes oeuvres contemporaines, il peut manquer un rien (vraiment très peu) de saveur mais ce dernier point est probablement très subjectif. Il reste néanmoins un classique, à juste titre, et mérite que l'on s'y attarde ne serait-ce que pour ce qu'il représente.


Vous pouvez également retrouver cette critique sur mon blog :
Lien : http://lazonelibre.eklablog...
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"The Time Machine" est une oeuvre qui porte la marque de son temps, elle a été écrite par H.G. Wells (1866- 1946) et a été influencée par les théories marxistes et de déterminisme et darwinisme social. H.G. Wells, militant du mouvement socialiste (Fabian Society) développe ici une vision apocalyptique du futur marquée aussi par le contexte historique avec la montée du nazisme.
Le livre commence à la fin du XIX ème siècle, le héros est un "Time Traveller" qui va voyager très loin dans le temps jusqu'à l'année 802 701!!
Il découvre une société humaine divisée en deux classes: les Elois, oisifs, qui ont "régressé" au point de n'avoir plus écriture, commerce, industrie, histoire et une autre espèce d'humanoïdes, les Morlocks, qui vivent sous la terre, et seraient les descendants de la classe ouvrière. Les Morlocks ont certainement moins perdu que les Elois, descendants de la classe bourgeoise, qui sont condamnés à régresser, ayant perdu la perte de la compétition pour la vie.
Un livre très intéressant, surout pour sa vision du XIXème siècle, une vision très antagonique...
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Si vous inventiez une machine à explorer le temps, quelle serait la période qui attiserait votre curiosité? Iriez-vous assister aux exploits de Napoléon ou feriez-vous un bond dans le futur pour connaitre les progrès technologiques du XXIIème siècle? le héros de " La Machine à Explorer le Temps" décide de faire un bond autrement plus gigantesque dans la quatrième dimension et se rend immédiatement en l'an 802 701. La réalité idyllique qu'il semble y découvrir laisse bien vite la place à quelque chose de beaucoup plus sombre...

HG Wells est considéré, comme Jules Verne, comme l'un des pères de la science-fiction. Visionnaire et doté d'une imagination scientifique débordante, il a ouvert la voie vers un nouveau type de littérature. Si l'on peut regretter l'intrigue un peu simpliste et le manque de développements dans cet ouvrage, on ne peut toutefois le considérer autrement que comme un classique. Les descriptions du futur sont hypnotisantes et le commentaire social à peine voilé. A lire au moins une fois!
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Peut-être ai-je tort de juger un si grand écrivain de la fin du XIXème siècle, mais j'ai trouvé ce court roman de Wells un peu bâclé. Même le film éponyme, sorti en 2002, avait plus d'épaisseur. le roman est bourré de discours scientifiques soporifiques, les personnages sont nébuleux (d'ailleurs, je n'ai absolument pas réussi à m'y attacher) , l'action est quasi inexistante et manque de relief. Enfin, je n'ai rien vu de visionnaire dans ce récit, même s'il s'agit de science fiction. Seules les théories darwinistes et la transformation du soleil en géante rouge ont réveillées mon intérêt. Bref, Wells est néanmoins considéré comme un auteur précurseur du genre à l'instar de Jules Verne, et comme je ne veux pas passer à côté d'un chef d'oeuvre, je vais donc m'intéresser à d'autres romans de son cru comme La Guerre des Mondes ou l'ïle du Docteur Moreau.
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C'est une chose que je ne m'expliquerais jamais mais à chaque fois que j'ai pioché dans la bibliographie d'H.G. Wells, ce fut la déception. Il faut dire que la légende dépasse largement la réalité. On connait tous les grandes lignes des histoires de cet écrivain, parfois on a même vu des adaptations plus ou moins fidèle. Dès lors, découvrir le texte originel est souvent surprenant mais pas toujours dans le bon sens du terme.

Comme son nom l'indique, c'est une histoire de voyage dans le temps. Là où Wells fait très fort, c'est qu'il catapulte son héros dans un futur si éloigné de nous qu'il a une totale liberté. Tout lui est permis personne ne pourra vérifier quoi que ce soit sur ce qu'il invente. Il n'a pas besoin non plus de s'appuyer sur la connaissance du passé où de son époque puisque au final, il éradique toute civilisations connues.
Il échappe ainsi au carcan du temps dans lequel certains auteurs se retrouvent parfois prisonniers à trop vouloir anticiper des époques précises et pas si lointaine.

Reste que je n'ai pas été emballé plus que ça par le récit. Ce voyage temporel n'est pas des plus excitants et l'univers dépeint ne donne pas plus envie que ça. Pour un auteur qui a marqué la Science-Fiction au même titre que Jules Verne, je pense que d'une certaine manière les productions postérieures peuvent avoir quelque peu éclipsé celle-ci, en ce qui me concerne en tout cas. Cela n'enlève en rien à Wells la valeur de ses écrits.
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