Presque génial

Benedict Wells avec « Presque génial » nous emmène dans un road-trip. C'est un pari risqué puisque de nombreux auteurs s'y sont collés avec un grand succès comme Jack Kerouac ! Francis est un jeune homme vivant dans un parc de mobil home foisonnant aux États-Unis avec sa mère dépressive, Katherine. Elle sera internée dans un hôpital psychiatrique car elle souffre de troubles schizo-affectifs bipolaires.
Il apprend par une lettre de sa mère qu'il est né d'un don de sperme, il va ainsi à la recherche de son vrai père, son géniteur. Il est accompagné de Anne-May Gardener, la jeune patiente de la chambre voisine de sa mère et du geek Grover, son meilleur ami.

L'auteur arrive à accrocher le lecteur. D'abord, il sait bien dépeindre les paysages et les lieux que le trio traverse. Et pourtant Benedict Wells est allemand. La psychologie des personnages est plutôt bien réussie. J'ai pris connaissance de chacun des trois amis au rythme de ce voyage initiatique. Ces jeunes reçoivent en pleine figure les duretés de la réalité sociale d'un pays en perte de repères.

Au travers de Francis, j'ai ressenti les chaos et la beauté d'un chemin de vie qui va faire grandir le jeune homme. Toutes les routes ne mènent pas à la gloire. Mais est-ce important ? le talent de l'auteur est de faire réfléchir sur différents thèmes comme la génétique mais pas seulement !

Le tout est raconté de façon un peu barrée, ce qui donne un ton original au récit. Surtout que l'Amérique profonde avec sa foule de pauvres n'a rien à voir avec le « Rêve Américain ». Francis est confronté à sa propre histoire et à celle des Américains de toutes origines.

" Les gens de de Jersey City avaient des complexes parce qu'ils vivaient là-bas et pas à New-York. Mais les plus complexés, c'étaient ceux qui nichaient à la sortie de la ville, dans le trailer park de Pine-Tree. Il y avait des dingues, des losers, des familles brisées. "

Ce livre n'est pas presque génial, il est tout simplement juste et ancré dans l'authenticité, dans un monde peu généreux avec ceux qui souffrent, loin du bling-bling qui inonde nos écrans. « Presque génial » est un roman émouvant et remarquable. Je suis bien contente d'avoir découvert non seulement ce récit mais aussi cet auteur.

Lecture dans de cadre de la rentrée littéraire et premier livre de cet auteur pour moi.

Francis, presque 18 ans, nous embarque dans un road trip aux Etats Unis, à la recherche de son géniteur. Il est accompagné de Grover son meilleur ami et D'Anne-May, récemment rencontrée et dont il est tombé amoureux.

Je ne m'attendais pas à ce genre de roman, mais je ne peux pas dire que je suis déçue, car j'ai tout de même apprécié cette lecture.

J'ai aimé le côté road trip, jouer au casino à Las Vegas, prendre le cable car à San Francisco, et marcher dans les rues de Los Angeles.

En revanche, c'est le thème de la quête d'identité qui m'a attiré dans ce livre, et je regrette que cet aspect soit passé au second plan, après l'histoire d'amour. C'est dommage, le sujet méritait d'être approfondi, tout comme celui de l'eugénisme. J'espérais que Francis mènerait une enquête trépidante pour retrouvé l'identité de son père, mais ce n'est pas ce que j'ai trouvé. le récit est plutôt rythmé par l'amourette de Francis et Anne-May, et c'est là que ça coince pour moi. C'est trop love love, et je ne suis pas du tout la cible…

Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas totalement adhéré car c'est un peu trop adulescent et cliché pour moi, et surtout je m'attendais à autre chose.

Néanmoins, je suis certaine que ce livre trouvera son public, car c'est une histoire touchante, avec de l'émotion et de beaux personnages.

Un roman efficace et à la thématique originale. le style est encore celui d'un roman d'apprentissage. Suite à une crise dépressive de sa mère à qui il rend visite à la clinique, Francis fait la connaissance d'une jeune femme qui est également hospitalisée sur place. Après une tentative de suicide de sa mere, celle-ci lui révèle dans sa lettre d'adieu qu'il est issu d'un donneur anonyme au QI élevé. Des lors, il entreprend un périple à travers les États-Unis pour retrouver son père biologique, en compagnie de son meilleur ami et de la jeune femme. Ce voyage initiatique se révèle jouissif mais aussi éprouvant et non sans déconvenues. L'auteur s'est inspiré d'une vraie "banque de génies" ayant existée aux États-Unis et aborde ce thème de la recherche des origines avec bienveillance et sans clichés. Il dresse aussi un portrait très lucide et critique de la misère sociale à laquelle est réduite une partie de la population.

Cher Francis,
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Carrément génial !
C'est comme ça que je qualifie le voyage que j'ai fait à tes côtés.
Il t'a suffit d'une lettre énigmatique laissée par ta mère suicidaire pour qu'enfin tu te décides à bouger les lignes de ton destin. Être le fils d'un donneur de sperme, très probablement brillant, qui a participé à un programme d'eugénisme te donnait toutes les raisons du monde de fuir Claymont et ton mobile-home pour partir sur les traces de ton père.
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Muette sur la banquette arrière, je t'ai regardé rouler des milliers de kilomètres en quête de tes origines.
Tu voulais comprendre d'où tu viens dans l'espoir, peut-être, de mieux comprendre où tu devais aller.
Sous couvert d'un road-trip entre potes, c'est un roman beaucoup plus profond que j'ai lu. Il y est question du poids des origines, du rôle de l'éducation, du déterminisme social, de la chance, du hasard, de choix. Tous ces facteurs rencontrés au cours d'une vie et qui la façonnent.
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Ce voyage fut un vrai plaisir. Les émotions fidèlement décrites m'ont happée et c'est avidement que j'ai suivi toutes les étapes de ton voyage. Jusqu'à la fin en apothéose ... elle m'a laissée sans voix... frustrante ... mais tellement brillante !
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Je découvrais Benedict Wells avec ton histoire et je rejoins volontiers le choeur des fans. Il me faudra lire les autres et la fameuse fin de la solitude.
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Que la chance soit avec toi,
Céline
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Je découvre, grâce à ce roman, la plume de Benedict Wells et quelle jolie découverte !

« Presque génial » nous embarque dans un road trip à travers les États Unis. Nous suivons Francis qui part à la recherche de son père biologique, accompagné de son meilleur ami Grover et d'une jeune fille rencontrée dans un hôpital psychiatrique, Anne-May.

On se rend compte dès les premiers chapitres de toute la richesse du personnage de Francis. C'est un adolescent en pleine quête identitaire, qui bien que dévoué à sa mère, veut à tout prix découvrir ses origines. Car retrouver son père serait synonyme d'une meilleure compréhension de soi, mais surtout de s'assurer que l'avenir qui l'attend sera meilleur que la vie banale qu'il mène actuellement.

Dans son ce roman, l'auteur nous parle également des troubles psychiatriques, du suicide mais aussi du ressenti des américains face à la guerre en Irak dans les années 2000. Des sujets compliqués qui ne nous empêchent pourtant pas d'apprécier Francis et d'espérer pour lui, du fond du coeur, une vie meilleure.

J'ai adoré découvrir ce roman. La plume de l'auteur est très agréable.

J'ai commencé ce bouquin avec frénésie, malgré des thèmes assez durs, je voulais en savoir plus sur ces personnages et leurs vies.

Très touchant, j'ai été percutée par leurs vécues et leurs écorchures !
Jusque ..., l'arrivée de ce fameux road trip ou j'ai commencé à décrocher.
Avec des péripéties certes intéressantes mais qui ne comblaient pas les longueurs et les fioritures de leur périple.

J'ai donc peu a peu décroché, et l'attachement que j'avais pour ces personnages en a pris un coup.

L'histoire de Francis reste tout de même très sympathique à suivre et le dénouement n'en reste que diablement triste et redondant, surtout avec cette fin dont je me serais bien passé...

Un road-trip qui prend aux tripes ! J'ai rêvé avec Francis Dean, j'ai souffert avec lui, voyagé à ses côtés, dans la Cheevy, j'ai eu envie de hurler comme lui, d'exploser de joie comme il l'a fait durant son parcours, et surtout, surtout, j'ai eu envie que ça ne s'arrête pas tant j'étais bien dans ce livre...
Une belle découverte que ce roman, il ne laisse pas indifférent et ses personnages prennent tellement vie à travers les lignes qu'on pourrait les croire réels.

Francis vit pauvrement avec sa mère psychiatrisée dans un parc de roulottes à Claymont. Un jour il apprends que son père est un donneur à un projet d'insémination basé sur le QI , auquel sa mère a participé. Voulant rencontrer ce père qu'il idéalise depuis son plus jeune âge ,il part avec son meilleur ami Grover et Anne-May rencontré au centre psychiatrique alors qu'il visitait sa mère et pour laquelle il est tombé amoureux. Cette aventure lui réservera bien des surprises. Je donne 7/10 à ce livre qui m'a plu.

Mais c'est quoi cette fin ? Bon, au final, avoir une fin ouverte, ce n'est pas si mal que ça, ça permet de laisser libre cours à notre esprit, positif ou negatif.
Mais j'ai adorée m'imisser dans la vie de Francis. Une vie sordide, avec une mére depressive et un pére qu'il ne connait pas. de quoi nous briser le coeur. Mais ce road-trip à travers l'amerique avec nos trois compères, m'a fait vibrer. Je me suis sentie tellement en phase avec le hero principal. L'espoir puis... le reste, c'est à vous de le decouvrir.