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3,96

sur 14303 notes
Voilà un roman avec une solide réputation, un statut presque mythique, incarnation de l'univers fabuleux et curieux de Bernard Werber. Il mérite son succès : l'idée est folle, novatrice (surtout en 1991), et ingénieusement exploitée. le style est particulier, entraînant, avec une construction perfectionnée qui marche systématiquement sur l'enchaînement des différentes séquences. Je dois dire que sur tous ces aspects j'ai été impressionné.
En revanche, je pense que j'aurai préféré le roman plus jeune. J'ai fini par me lasser un peu de cette aventure de fourmi qui me donnait l'impression de ne plus en finir. Ensuite, je pense qu'en admirateur de Cortazar ou Murakami, j'attendais une conclusion fantastique. Or, la fin très bien pensée, mais tristement rationnelle, m'a déçu. D'autant plus qu'il y a des aspects tout à fait discutables sur l'implication volontaire des membres de la communauté (je laisse des flous pour ne rien divulguer).
Malgré tout, je ne regrette pas ma lecture, et je lirai sans doute une oeuvre plus mature de Werber avec plaisir et intérêt.
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Les fourmis de Werber est un livre étonnant et original.
Si quand on commence le livre on ne sait pas vraiment où l'on met les pieds, l'auteur lui le sait parfaitement et nous embarque dans la fourmilière tambour battant.
On n'est pas déçu de ce que l'on y découvre et surtout de l'univers original dans lequel on est plongé complètement.
Après avoir lu ce livre je ne regarderai plus les fourmis avec le même regard.
Même les réfractaires à la SF devraient y trouver leur compte.
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La bonne surprise passée; celle de la découverte de la description de la vie et de la communication des fourmis, j'ai ressenti de manière lassante la réitération de la description des moeurs des Belokaniennes, des Shigaepouyennes, des Guayeïtyolotiennes, des Chlipoukaniennes, des Lacholakaniennes...

Je ne sais au final si ce que nous raconte Werber est scientifique ou romanesque, myrmécomorphique ou anthropomorphique.

Les phéromones sont mobilisées à tous les moment de la vie mais le récit selon trois angles alternés ne facilite pas le suivi de l'histoire dans laquelle je me suis perdu avec parfois l'impression de tourner en rond dans une fourmilière.
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De 13 à 14 ans, avant de sombrer dans ma période Amélie Nothomb ( de 14 à 15) j'étais dans ma période Bernard Werber: ils y passaient tous. Pourtant j'avais bloqué sur "Les fourmis", ce roman que tout le monde me recommandait: je n'avais pas pu dépasser les dix premières pages.
J'y suis revenue à aujourd'hui 21 ans, et c'est une agréable surprise. Werber semble moins révolutionnaire que dans mes jeunes années, mais cela reste plaisant à lire, original et drôle. Je ne pensais pas un jour me prendre d'affection pour des personnages fourmis, du moins pas depuis Tilt dans le Pixar "1001 pattes"!

En somme, c'est un très bon "entre-deux lectures", qui se lit vite et bien, qui divertit et instruit même un peu parfois. Je ne manquerai pas de me procurer la suite, en espérant qu'elle me fasse autant de bien que ce premier tome qui m'a sauvée d'ouvrages bien sérieux qui menaçaient ma santé mentale (Ah, l'université...).
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Ah ce Werber! Il a le don de communiquer ses passions et de faire du géant avec de l'infiniment petit! En effet, je dois dire qu'avant ma lecture, j'étais assez sceptique à l'idée d'attaquer un livre sur les fourmis car nos petites amies à six pattes ne m'avaient jamais vraiment intéressées, mais quelle ne fut pas ma surprise en découvrant dès les premières lignes, que Bernard Werber avait réussi à rendre cet univers minuscule si fascinant que je n'ai presque plus pu lâcher mon livre avant d'arriver à la fin de l'histoire!

Bon, je dois avouer que l'intrigue concernant Jonathan Wells et sa famille m'a plus captivée encore que celle des fourmis, et oui, même si 103 683ème est un héros formidable, j'ai quand-même plus de facilité à m'identifier aux humains ;-) mais je dois dire quand-même que l'intrigue à laquelle est livré notre héros-fourmis est digne des meilleures polars et vaut aussi le détour!

J'ai par ailleurs admiré, comme souvent avec Werber, la manière dont tout en écrivant de la pure science-fiction, il arrivait quand-même à faire passer des informations instructives et intéressantes sur le monde des insectes. Ce n'est pas donné à tout le monde de réjouir ses lecteurs en leur enseignant la biologie hyménoptère, et Bernard Werber relève le pari haut la main!

Je garde un très bon souvenir de cette lecture qui m'a intriguée, enrichie et amusée! En revanche, j'ai essayé de lire les romans suivants de la trilogie mais je n'ai pas accroché et n'y ai pas retrouvé la fraicheur et l'originalité de ce premier tome...
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Nouvelle lecture du premier tome de cette trilogie pas loin de vingt ans après ma première lecture. J'en avais un très bon souvenir qui m'avait fait voir le monde des fourmis autrement que comme des petits êtres insignifiants. Vingt ans après je me suis rendue compte que je me rappelais beaucoup de choses de ces pages, même l'intrigue avec cette famille qui vient habiter dans un vieil immeuble avec une cave interdite d'entrée par l'ancien propriétaire qui leur a légué cet appartement. Bien sûr la tentation d'y pénétrer est trop grande et les ennuis commencent. Les fourmis quant à elle nous sont décrites comme des personnages à part entière et on découvre leur fonctionnement, leur société, leur vie.

Alors bien sûr à cette deuxième lecture l'effet de découverte n'est plus là et c'est sûrement pourquoi j'ai eu l'impression de ne pas savourer ma lecture comme quand j'étais adolescente. Il n'y a pas eu l'effet surprise et j'avoue avoir eu du mal à achever ce roman mais je relirai les deux tomes suivants aussi rien que pour le plaisir d'entrer dans le monde des fourmis, fascinantes.
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Une réelle sortie de ma zone de confort avec ce roman. le choix de ce roman m'est apparu comme une évidence pendant un épisode douloureux.

Si dans les premières pages, il est déroutant de sauter de la surface au monde souterrain, on se laisse vite emporter par le flot d'antennes et de pattes, sans compté le mystère sinistre de la cave.
L'auteur est juste dans ses description, quasi encyclopédique, sans être assomant, un vrai tour de maître. On en vient même à s'attacher aux fourmis que l'on suit, à trembler pour elles.

Un presque 5 étoiles pour une fin un peu trop abrupte à mon goût, mais il me tarde de me procurer les volumes suivants.

Clin d'?il special à cette petit fourmi qui a atterri sur mon bras après des heures de lectures ; tombée de je ne sais où, j'espère ne pas l'avoir relâchée trop loin d'une piste de phéromones ?
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Jonathan Wells hérite du manoir de son oncle Edmond, qu'il n'a quasiment jamais connu. le seul truc à sa connaissance est qu'il était entomologiste et qu'il a laissé une lettre à son attention, le mettant en garde de ne pas accéder à la cave.
S'y rendant malgré toutes les mises en garde pour aller récupérer le chien qui s'y est introduit, Jonathan va découvrir un monde souterrain sans fin et va se prendre au jeu en continuant le travail laissé en cours par son oncle. Les recherches consistent de comprendre et de discuter avec les fourmis, qui est la deuxième espèce terrestre la plus intelligente, après l'homme.

Lu la première fois dans les années 90, j'en ai pas gardé beaucoup de souvenirs. Après cette relecture 30ans plus tard, je sais pourquoi.
Une lecture qui se veut intéressante au début, mais qui m'a vite ennuyé par la suite. Un peu de coutume quand je lis cet auteur, je dois dire.
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Quelle surprise!
Je ne pensais pas que le monde des fourmis allait me passionner autant...

Une famille hérite d'une maison d'un oncle farfelu qui possède une cave où personne ne doit aller.
Le monde des fourmis avec leurs propres caractères:
On suit trois fourmis : 327, 56 et 103663 de différentes fourmilières qui vivent à
Bel-o- kan ville situé dans cette cave!

J'ai apprécié ce mélange de scientifique de suspence et de fantastique. J'ai apprécié aussi tous les passages concernant l' encyclopédie du savoir et de l'absolu.
Je regrette de l'avoir laissé de côté si longtemps. C'était passionnant.!
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Une grande aventure dans le monde des fourmis qui a occupé la planète bien avant l'homme et qui décrit de façon remarquable les différentes sociétés existantes et leurs inter-actions. L'incarnation de quelques fourmis errant dans les différentes communautés existantes s'appuie sur de solides connaissances scientifiques développées par des compléments d'explications extraits de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu d'Edmond Wells, âme romanesque de l'histoire. Très belle illustration de ce que la fiction peut véhiculer comme savoir en le rendant attrayant. On peut parfaire ses connaissances sur le sujet avec le livre « Formidable fourmis » de Luc Passera, véritable encyclopédie illustrée de la Myrmécologie.
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