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sur 2546 notes
Underground Railroad ou les voies ferrées souterraines permettant aux esclaves noirs de rejoindre un réseau clandestin pour fuir la tyrannie.

Nous suivons le destin de Cora, une jeune esclave qui décide de fuir la plantation de coton en Géorgie à laquelle elle appartient. Après avoir reçu un terrible acharnement de la part de son maître pour avoir voulu protéger un enfant, elle décide de suivre Caesar dans sa fuite vers l'Underground Railroad. Elle bénéficiera de l'entraide de plusieurs blancs bienveillants qui mettront leurs vies en danger pour les aider dans leur fuite.
Ce réseau apparaît comme une utopie dans les plantations. C'est une légende qu'on se souffle pour mieux endurer le quotidien. C'est une bénédiction pour les deux esclaves de le découvrir s'ouvrant sous la terre.
Mais rien est simple à cette époque, car nombreux sont les chasseurs d'esclaves qui se mettent à leurs trousses pour récupérer la récompense mise en jeu par les maîtres des plantations.
Nos deux protagonistes alterneront les moments de paix où ils peuvent vivre dignement, travailler comme les blancs et profiter de leur vie; et les moments de cavale, de doutes, de peur, d'enchaînement.
La peur restera un sentiment qui les habitera tout au long du récit, les terrassant la nuit.
L'histoire alterne les Etats qu'ils parcourront mais aussi les récits de ma grand-mère et de la mère de Cora. le destin de ces 3 femmes intimement mêlées.

C'est un témoignage poignant que Colson Whitehead retranscrit ici. Ce roman historique est bouleversant. Cora a une force de vie hors du commun pour avoir toujours l'élan d'avancer et de reconstruire malgré les difficultés qui l'assaillent. Cette période atteste de la haine incommensurable des blancs vis à vis des esclaves noirs : un racisme qui donne la nausée et l'envie de rejoindre le combat de Cora et des autres esclaves qui bravèrent les interdits pour rejoindre clandestinement le réseau souterrain et s'enfuir vers leur liberté. Un récit pour témoigner mais aussi pour ne pas oublier le passé.
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Georgia on their mind

L'humanité est, selon le Larousse, la disposition à la compréhension, à la compassion envers ses semblables. Mais ce mot, humanité, correspond aussi à la définition de l'ensemble des êtres humains, considéré comme un être collectif ou un entité morale. Voila, la paraphrase est faite. Quel manque d'originalité… copier dans le livre le plus possédé, mais le moins lu entièrement au monde, va t'acheter un cerveau et de quoi réfléchir auteur de ces quelques lignes !!

 

Vous voyez sûrement où je veux en venir, j'avoue que celle-ci était facile. Oui il existe un fossé énorme entre une très large majorité de notre belle humanité et la définition du deuxième sens. Lire ce livre ne m'a pas aidé à combler ce trou énorme. Probablement aidé par l'écriture très choc de Colson WHITEHEAD, aucun détail, aucune souffrance ne vous sera épargné avec la lecture de ce très beau roman. Une histoire mêlant à la perfection faits historiques et carnet de voyage.

 

Oui, parfois lors de ma lecture, j'ai eu la sensation de voyager avec la protagoniste, découvrir les mêmes paysages qu'elle. J'ai eu la boule au ventre d'excitation d'apprendre à connaître en même temps qu'elle ce qui lui était inconnu. Sauf que, le drame de son existence, de l'existence de toutes ces femmes, tous ces enfants, ces hommes, revient très vite, trop brutalement. Nul besoin de raconter quoi que ce soit sur ce voyage de la Georgie vers le nord des Etats-Unis. Nul besoin de vous raconter le drame qu'ont probablement vécus ces personnes en ce temps pas si lointain. Il vous faut juste vous procurer cette oeuvre avant que la cancelled culture ne fasse son oeuvre, mettre un fond de delta blues dans vos oreilles (oui, je sais, à cette époque le blues n'en était encore qu'au stade  primaire, mais la musique va tellement bien avec l'ambiance…)

 

Ce livre vous fera peut-être ressentir la même chose qu'à moi. Une injustice totale, la définition fallacieuse d'un mot, l'impression que les choses n'évoluent que partiellement, mais aussi la tristesse de se dire que ce drame se répète pour Cora à chaque nouvelle ouverture de ce livre. L'humanité n'a d'humain que sa forme biologique.


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De quoi ça parle ?

États-Unis, XIXème siècle, l'esclavage bat son plein : Cora une jeune noire condamnée à la récolte du coton sur une plantation – où sa mère et sa grand-mère ont travaillé avant elle – a depuis longtemps arrêté de rêver à un futur meilleur. L'a-t-elle d'ailleurs jamais vraiment fait ? Sur la plantation, on raconte que sa mère Mabel est la seule esclave à avoir réussi à s'échapper sans jamais être retrouvée. Tout ce que sait Cora pourtant, c'est que sa mère l'a abandonnée, petite fille. Autrement dit, l'a livrée à elle-même. Comment tirer fierté de cet abandon ?

Puis un jour, un esclave de la plantation propose à la jeune fille de s'échapper avec lui : est-ce pure folie ? Un rêve délirant et inatteignable ? de plus, Cora est-elle sa compagne de voyage désignée pour ses qualités ou pour son aura de porte-bonheur légué par sa mère ? Alors que la folle course des deux comparses va se révéler de plus en plus difficile et semée d'embuches, une question persiste dans l'esprit de Cora : la chance de Mabel est-elle véritablement héréditaire ?

Mon avis :

C'est le premier roman de Colson Whitehead que je découvre, et je dois dire qu'après avoir entendu tant de personnes chanter les louanges de l'auteur, notamment à propos de Nickel Boys, je suis un peu déçue.

Ce n'est pas tant que le sujet de l'esclavage soit mal traité, irréaliste ou cliché, loin de là, mais j'ai eu l'impression qu'en fin de compte, tout retombait à plat. Quelques explications s'imposent afin de vous permettre de mieux saisir ma pensée.

Premièrement, les personnages. Ils ne sont pas marquants. Encore une fois, ce n'est pas qu'ils manquent d'intérêt, mais plutôt qu'ils sont dépourvus du petit quelques chose qui les rend remarquables et donc mémorables. Quelques mois seulement après l'achèvement de ma lecture, je ne me souviens que de Cora comme une jeune femme intelligente, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds ; mais je suppute que l'auteur lui avait envisagé une personnalité plus profonde. Il se trouve cependant que les contours de son caractère se sont très vite dilués dans ma mémoire. Et qui sait si dans un an je me souviendrais même de son nom, ayant déjà oublié la plupart des autres…

Maintenant, les péripéties : c'est peut-être qu'il y en a trop ou qu'elles sont mal agencées… Là encore je suis déçue. Si le lecteur prend un peu de recul pour contempler l'histoire dans son ensemble, il s'aperçoit qu'il n'est confronté qu'à des personnages opprimés qui tentent de s'échapper, se font rattraper, s'enfuient de nouveau et ainsi de suite. Au fond, c'est un schéma narratif passe-partout qui pourrait s'appliquer tout aussi bien à un groupe d'adolescents qu'à des aventuriers dans un roman de fantaisie.

À force d'escapades, de captures, etc., c'en devient redondant et même lassant. Bien que la structure soit agrémentée de nombreux détails plutôt intéressants et instructifs, notamment tout ce qui concerne les informations historiques concernant l'esclavage, l'ensemble quant à lui, manque d'originalité. Alors que je compose cette critique, je me rends compte que plusieurs pans de l'action se sont déjà effacés de ma mémoire : signe pour moi que quelque chose manque dans ce récit.

Pour finir, le contexte : pour le coup, et paradoxalement, le point positif de ce roman. On mesure sans mal toute la difficulté qu'il y a à composer une vraiment bonne histoire qui traite de l'esclavage – alors que nous-même (l'auteur y compris souvent) n'avons jamais connu cette période – sans tomber dans le pathos, le surfait et le « je te martèle mes morales bien-pensantes avec mes gros sabots ». Ici, c'est très bien maîtrisé par Colson Whitehead : j'ai découvert de nouveaux aspects historiques effrayants de cette terrible période : le remplacement des esclaves par une main-d'oeuvre chassée d'Irlande par la famine, l'utilisation des esclaves comme des cobayes… En somme, un livre macabrement instructif.

En conclusion, ce que je retiens le plus de ce roman, c'est son portrait saisissant de l'esclavage. Mais la mise en place d'une structure originale a grandement manqué à l'ouvrage qui n'a pas réussi à me marquer autant qu'il l'aurait pu/dû.

https://lirelandoulerevedunemontmartroise.wordpress.com/2022/02/28/underground-railroad-de-colson-whitehead/
Lien : https://lirelandoulerevedune..
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Plus qu'un simple roman, bien plus.
Un récit qui interroge, qui marque, et qui me restera comme rarement les romans le font.

C'est une autre version des États-Unis que nous révèle ici Colson Whitehead. Avec un nom de famille pareil, il y a comme un plus à écrire une telle histoire !
L'histoire des noirs de l'Amérique, l'histoire des africains de l'Amérique, ces noirs si détestés, si utilisés et qui au bout du compte ont fait les Etats Unis actuels.

J'ai lu ce livre avec une immense curiosité et j'ai souvent été déstabilisée, énervée, peinée...
J'ai trouvé cette lecture très politique, on découvre la vraie place des esclaves, le vrai enjeu de l'esclavagisme aux USA.
Ne reste t'il pas , au bout de ce siècle et demi passé depuis l'abolition, un fond , un soupçon de croyance dans l'inconscient de certains blancs....les noirs n'ont pas d'âme, ils ne sont que des objets qui nous servent sur lesquels on se défoule......
On découvre les Etats, ceux qui sont plutôt blancs, plutôt noirs, un peu métis...
On voyage à travers ces états, dans un train fantôme,en compagnie de Cora, faible et forte, incroyablement lumineuse!

Je crois même que cette nuit, après avoir fermé mon livre, j'ai rêvé que j'étais noire de peau, quel manque de pot...comme le chante si bien Nougaro...
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Le titre Underground Railroad fait référence au chemin de fer clandestin, une image pour désigner un réseau secret dont l'activité fut intense de 1820 à la guerre de Sécession de 1861 .Cette organisation mise en place par des sympathisants abolationnistes ,recouvrait des routes clandestines , des moyens de transport, des points de rencontre, des lieux d'accueil secrets. L'information était compartimentée pour plus de sécurité. Les déplacements se faisaient à pied, en chariot, rarement en bateau ou en train. On estime que plus de 100 000 esclaves ont utilisé ce réseau pour fuir les Etats du sud principalement vers le Canada. Et Colson Whitehead fait revivre ce système clandestin à travers l'odyssée de son héroïne, Cora.
Underground Railroad est un roman passionnant, très documenté, engagé. Colson Whitehead nous livre une fresque sur l'esclavage, la déshumanisation des esclaves, une situation très éloignée du mythe de l'esclave heureux dans sa plantation. Il narre à travers une fiction la naissance de l'affrontement entre esclavagistes du sud et abolationnistes du nord dans les années 1850.L'auteur nous fait percevoir les divergences qui secouent chaque groupe y compris dans les expérimentations démocratiques. L'histoire des Etats-Unis est une succession de dominations d'une communauté sur une autre. L'idéologie sur la mission du Blanc venu de l'Ancien Monde pour conquérir, bâtir et civiliser est mise à mal. le récit laisse entrevoir les ferments de la future lutte des Noirs contre les Blancs, on y lit le pouvoir et la menace de l'instruction : « Dès qu'ils sortaient de la plantation, les nègres apprenaient à lire, c'était un vrai fléau »;l'on trouve d'inévitables analogies avec la situation actuelle des migrants en Amérique.
Et l'histoire ?
Cora, fille, petite-fille d'esclave, ignore sa date de naissance (une chose importante seulement pour les Blancs). Abandonnée par sa mère, Mabel, elle vit en Géorgie sur la plantation de coton des frères Randall. Elle doit se battre quotidiennement contre les autres esclaves pour ses droits et subit une maltraitance croissante de ses maîtres. Caesar, un esclave arrivé de Virginie, convainc Cora de fuir avec lui par le chemin de fer clandestin. Ridgeway, un patrouilleur trop zélé va traquer Cora dans sa fuite en Caroline du sud, puis en Caroline du nord, au Tennessee, dans l'Indiana.
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Un livre passionnant.

Cora, une jeune esclave, décide un jour de s'enfuir de la plantation où elle vit. Elle va découvrir le chemin de fer clandestins qui va l'emmener loin de tout ce qu'elle connaît. Son chemin est semé d'embûches, rempli de belles comme de mauvaises rencontres.

Une histoire très dur sur l'époque de l'esclavagisme. Une histoire de courage et d'espoir. J'ai beaucoup aimé ce livre, même si j'ai trouvé certains passages difficile à lire. Un roman que je conseille vivement.
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Nous sommes en Géorgie au 19eme siècle. C'est l'histoire de Cora, jeune noire abandonnée par sa mère qui a fui la plantation de coton où elle était esclave. A l'âge de 16 ans, après avoir été battue et violée, Cora finit par accepter de suivre le jeune Caesar pour fuir le sadisme et la violence du propriétaire de la plantation. Mais dans les états du sud il est difficile alors d'échapper à son maître.

De la Caroline du sud à l'Indiana en passant par le Tenessee, Cora est traquée comme une bête. Mais elle sera aidée par plusieurs abolitionnistes blancs qui risqueront leur vie et celle de leur famille pour faciliter sa fuite via l'Underground Railroad, un réseau souterrain et clandestin de chemin de fer.

Une belle symbolique pour parler du réseau d'aide aux esclaves fugitifs très actif à cette époque, un réseau de personnes et de refuges qui aidait les esclaves du sud à atteindre la liberté au Nord (Canada)

Si cette histoire est une fiction, il m'a semblé lire un témoignage. J'ai eu, à certains moments, peur de tourner les pages. Peut être à cause du dégré d'horreur des multiples descriptions de tortures et punitions endurées par les noirs. Peut être aussi par la haine des collaborationnistes et chasseurs d'esclaves qui donne la nausée. le récit est cruel, les personnages fouillés, la symbolique époustouflante.

Ce livre a été encensé lors de sa sortie par les critiques littéraires et obtenu deux prix prestigieux. L'auteur nous expose avec brio les fondements et les rouages du racisme dont l'Amérique n'a pas su, encore à ce jour, se défaire totalement dans certains états du sud. L'actualité en témoigne encore malheureusement.

Un récit poignant et très engagé sur les questions raciales.

« le maître répétait souvent que la seule chose qui soit plus dangereuse qu'un nègre avec un fusil, c'était un nègre avec un livre. Alors ici, ça doit être un vrai arsenal de poudre noire ! »
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Underground Railroad est un roman historique de Colson Whitehead qui nous plonge en 1850 au coeur des champs de coton dans les Etats-Unis esclavagistes, avec comme toile de fond le réseau abolitionniste qui vient en aide aux esclaves fugitifs. L'auteur donne vie à ce réseau ferroviaire souterrain en le matérialisant. Rails, trains et gares cachés dans les sous-sols permettent à quelques esclaves de traverser les Etats-Unis, de rejoindre le Nord et de trouver la liberté.

Cora, esclave dans une plantation en Géorgie, abandonnée par sa mère qui s'est échappée du camp, est mise au ban par ses frères. Quand Caesar lui propose de s'enfuir avec lui, dans un premier temps, elle refuse puis, quand sa vie au sein de la plantation ne tient plus qu'à un fil, elle accepte. L'auteur nous narre alors le périple de Cora à travers six Etats grâce à l'Underground Railroad, et nous fait rencontrer une multitude de personnages aux pensées diverses et aux motivations variées.

Colson Whitehead délivre un roman sombre et brutal, une lancinante plongée au coeur de l'horreur, celle que l'on voudrait cacher et/ou oublier. Dans ce récit sans concession, l'auteur dépeint l'inhumaine humanité où le quotidien n'est que douleurs et souffrances. L'espoir mince voire inexistant d'un monde meilleur est le seul moteur de vie de chacun : terrible et bouleversant !

Underground Railroad est un roman indispensable pour découvrir ou se remémorer la période esclavagiste. Un livre pour s'ouvrir au monde et aux autres, mais surtout, un livre pour ne jamais oublier que L Histoire est un éternelle recommencement et qu'il faut se préserver, à jamais, de certains retours en arrière.


Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Un souffle épique traverse ce roman écrit avec talent et inspiration passionnée sous l'influence de la musique (écoutée en boucle?) qui plaît à l'auteur ainsi qu'il l'indique en fin d'ouvrage. Ce qui différencie cet ouvrage des autres sur l'esclavage me semble être le fait que, jamais, l'écrivain ne prend le lecteur pour un ignare et passe sur les faits liés à l'esclavage déjà connus et archi ressassés pour se concentrer sur ce qu'il y a de nouveau dans le processus. le passage nommé "Indiana" me semble de trop et le livre aurait gagné à être un peu plus court car il atteint son paroxysme avant la dernière page. Je vais de ce pas chercher un autre écrit de Colson Whitehead.
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Je viens de terminer ce livre qui décrit l'odyssée de Cora,jeune esclave noire des plantations géorgiennes qui n'aura de cesse de s'enfuir vers le Nord de l'Amérique pour fuir la violence et le statut d'esclave en plein 19 ème siècle.
J'ai été totalement emportée par le contenu de ce terrible périple,décrivant la condition et le parcours de ces esclaves comme des "outils " devenus nécessaires aux propriétaires de plantations et à l'économie engendrée par ce système esclavagiste.
Les relations de Cora avec les différents personnages sont précises, jamais idéalisées, établies souvent sur un mode défensif,instaurant dans le récit une tension presque permanente.A l'instar,ce formidable "underground railroad "apporte un espoir inouï pour tous les acteurs menacés.
J'ai beaucoup aimé la traversée des différents états du Sud,de la Géorgie à l'Indiana en passant par la Caroline du Sud puis du Nord, Virginie,etc .On perçoit l'Amérique dans ces différentes manières d'intégrer l' esclavagisme et de faire face à ses peurs.
Par un curieux hasard,je viens de visiter la très belle exposition, L'abîme , à Nantes, sur la traite atlantique, commerce triangulaire de ce premier port français négrier.Le livre de Colson Whitehead devient alors une véritable chambre d'amplification de tout ce que j'y ai appris.
Je ne peux que vous conseiller les deux,ils nous rendent plus intelligents.
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